tag:blogger.com,1999:blog-67787168395090377292024-03-13T09:41:23.206+01:00Sagesse païenne, Foi chrétienneLibre espace d'orientation anthroposophique en vue de l'élargissement d'une conception du monde où l'Occulte ait sa place et l'homme sa dimension spirituelle.WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.comBlogger126125tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-9729339994974713152022-06-21T08:06:00.003+02:002022-06-21T08:17:10.056+02:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1YNf10Cc-9duRF-RUoLxDaQ3L1K4_mAkn1kaWWeDGIHkdqSylUXiUleoj6SdD5RXrSq9sbqgr9K1lxFbqqQ4RzdQoof__eaM9l5mkibFo2Yzpcv74ZnToL6tIX2GABylWN2JNHnhI4OznrHDqPosdP1r1xC_Tt-iHt_UeGJyICvd17k8Z9vR8xS9P/s941/Rap%C4%A5ael_St_Georges_luttant_avec_le_dragon.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="941" data-original-width="800" height="697" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1YNf10Cc-9duRF-RUoLxDaQ3L1K4_mAkn1kaWWeDGIHkdqSylUXiUleoj6SdD5RXrSq9sbqgr9K1lxFbqqQ4RzdQoof__eaM9l5mkibFo2Yzpcv74ZnToL6tIX2GABylWN2JNHnhI4OznrHDqPosdP1r1xC_Tt-iHt_UeGJyICvd17k8Z9vR8xS9P/w593-h697/Rap%C4%A5ael_St_Georges_luttant_avec_le_dragon.JPG" width="593" /></a></div><br /><p></p>WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-84174442065951689652021-06-03T14:27:00.015+02:002021-11-22T12:01:44.624+01:00La Chute des esprits des Ténèbres<div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZmj1jaNshluSQzHqCEUWDH9RqQiC0camnrsbwaz-yRHOWwLvTN9SHNKbkDN9b1ox51cvNTKak3q6HulvebOEmuFysayB1D5guq3XkmDtoZjZW2gZbOKAv_ZKskqTAIYhOz6m5jnlfSWo/s1000/cyborg+%2528copie%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="541" data-original-width="1000" height="346" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZmj1jaNshluSQzHqCEUWDH9RqQiC0camnrsbwaz-yRHOWwLvTN9SHNKbkDN9b1ox51cvNTKak3q6HulvebOEmuFysayB1D5guq3XkmDtoZjZW2gZbOKAv_ZKskqTAIYhOz6m5jnlfSWo/w640-h346/cyborg+%2528copie%2529.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Cyborg</span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><span></span></span><span style="font-size: large;">Il est temps de dire les choses. </span><br /><span style="font-size: large;"><span></span></span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« Rien ne reste vide dans le monde. Il n’y a quelque part un vide que pour que quelque chose vienne le combler à un autre moment. En fait rien ne reste tout à fait vide ; et dès lors que l’âme de l’homme se retire de plus en plus de son corps, celui-ci est de plus exposé au danger d’être habité par autre chose. Si les âmes ne veulent pas faire l’effort de s’ouvrir à des impulsions spirituelles qui ne peuvent prendre naissance que dans la connaissance du spirituel, le corps sera habité par des êtres démoniaques. Voilà le sort vers lequel marche l’humanité ; les corps peuvent être entièrement habités par des puissances ahrimaniennes démoniaques. A ce que j’ai dit hier sur l’avenir de l’évolution, pensez-y, il faut ajouter qu’on connaîtra un jour des êtres humains qui, dans la vie courante, s’appelleront par exemple Pierre Dupont, parce que le contexte social l’aura voulu ainsi, mais dont le corps sera vide au point qu’un être ahrimanien puissant pourra l’habiter. Cet homme ne sera lui-même qu’en apparence. L’individualité sera tout fait dissimulée, et l’image qui s’offrira extérieurement en sera toute différente ! […] </span><br /><br />Autrefois, au concile de Constantinople, l’esprit a été éliminé, on a institué un dogme : l’homme n’est fait que d’une âme et d’un corps, parler d’esprit est une hérésie. On aspirera sous une autre forme à éliminer l’âme, la vie de l’âme. Et le temps viendra, dans un avenir peut-être pas très lointain, où lors d’un congrès comme celui qui s’est tenu en 1912, on verra se développer encore tout autre chose, où de tout autres tendances feront leur apparition, où l’on dira : parler d’esprit et d’âme c’est pathologique ; seuls sont bien portants les gens qui ne parlent jamais que du corps. On considérera comme un symptôme pathologique le fait qu’un être humain se développe de façon telle qu’il en vienne à penser qu’il existe un esprit ou une âme; ces gens seront des malades, et l’on trouvera, soyez-en sûrs, le remède qui agira sur ce mal. Dans le passé on a éliminé l’esprit. On éliminera l’âme au moyen d’un médicament. En partant d’une "saine vue des choses", on trouvera un <i>vaccin</i> grâce auquel l’organisme sera traité, dès la prime jeunesse autant que possible, si possible dès la naissance même, afin que ce corps n’en vienne pas à penser qu’il existe une âme et un esprit – les deux courants, les deux conceptions du monde s’opposeront radicalement. L’une réfléchira à la manière d’élaborer des concepts et des représentations qui soient à la mesure de la réalité véritable, de la réalité d’âme et d’esprit. Les autres, les successeurs des actuels matérialistes, chercheront le vaccin qui rendra les corps "sains" , c’est-à-dire constitués de telle façon qu’ils ne parleront plus de ces sottises que sont l’âme et l’esprit, mais, parce qu’ils seront "sains", des forces mécaniques et chimiques qui, à partir de la nébuleuse cosmique, ont constitué les planètes et le soleil. On obtiendra ce résultat en manipulant les corps. On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l’humanité des âmes. […] <br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg37JoBH8ycklekntG5aPaLnTFzjNNKb1dxiZSujA6r8F9U2vAk452GyqBf2AeJgDjj5UyFURDzmRXdRhRUCesUahVFiTzQ1bN6M-niPvAcx76k_nqgpsUA4LDOoEk8qotMw72A-2GvVf8/s836/OdilonRedon+%2528copie%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="836" data-original-width="611" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg37JoBH8ycklekntG5aPaLnTFzjNNKb1dxiZSujA6r8F9U2vAk452GyqBf2AeJgDjj5UyFURDzmRXdRhRUCesUahVFiTzQ1bN6M-niPvAcx76k_nqgpsUA4LDOoEk8qotMw72A-2GvVf8/w293-h400/OdilonRedon+%2528copie%2529.jpg" width="293" /></a>Les esprits des ténèbres sont parmi nous, ils sont présents. Il nous faut veiller afin de remarquer où ils se trouvent sur notre chemin, afin de concevoir où ils sont présents. Car la chose la plus dangereuse dans un proche avenir, ce sera d’être abandonnés à leurs influences sans en avoir conscience. Leur réalité n’est pas modifiée du fait que l’homme les connaît ou ne les connaît pas. <br /><br />Avant tout, il s’agira pour eux de créer la confusion, de faire dévier ce qui se répandra sur la terre en vue de rendre possible l’action juste des esprits de lumière. J’ai déjà mentionné une de ces déviations, une des plus étranges. Je vous ai exposé que certes les corps humains se développeront de façon à ce que certaines réalités spirituelles y trouvent place, mais que la mentalité matérialiste qui se répandra de plus en plus selon les indications des esprits des ténèbres, s’opposera à cette évolution par des moyens matériels. Je vous ai expliqué que les esprits des ténèbres souffleront à leurs hôtes, aux hommes qu’ils habiteront, de découvrir un vaccin qui puisse dès la prime jeunesse, par la voie du corps, extirper la tendance à la spiritualité. On vaccine aujourd’hui contre telle ou telle maladie : à l’avenir, on vaccinera les enfants à l’aide d’un produit que l’on peut très bien composer et qui empêchera les enfants de développer en eux les "folies" de la vie spirituelle – "folie " dans la perspective matérialiste, bien entendu. Tout cela vise à trouver pour finir le moyen de vacciner les corps afin que ne s’y développe pas la tendance aux idées spirituelles, et que leur vie durant les hommes ne croient qu’à l’existence de la matière que perçoivent les sens. <br /><br /><b>Tout comme on vaccine contre la phtisie, on vaccinera contre la tendance à la spiritualité. Ceci à titre d’indication parmi beaucoup de choses qui apparaîtront dans un proche avenir et au-delà dans ce domaine, afin que la confusion se crée dans les forces qui, grâce à la victoire des esprits de lumière, veulent descendre des mondes spirituels sur la terre. </b><br /><br />Pour cela, il faut naturellement que les conceptions du monde, la manière de voir des hommes soient gagnées par la confusion, que leurs concepts, leurs représentations soient faussés. C’est là une situation grave vis-à-vis de laquelle on doit être très vigilant, car elle fait partie des arrière-plans les plus importants derrière les événements qui se préparent actuellement.<span style="font-family: Liberation Serif, serif;"> </span><span style="font-family: Liberation Serif, serif; font-size: small;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span><br />Je choisis à dessein mes mots avec précision. Je dis : "<u>qui se préparent</u>" et j’ai bien conscience que lorsque quelqu’un parle de préparation après que s’est accompli ce qui a eu lieu au cours des trois dernières années (1), il prononce un mot important. Car celui qui voit les choses en profondeur sait qu’il s’agit en effet de préparation. Seuls un esprit superficiel peut croire que demain ou après-demain, ce qui n’est pas une guerre au sens d’autrefois sera terminé par une paix, comme les guerres l’étaient autrefois. Seul celui qui juge superficiellement des événements peut le croire. Sans doute beaucoup le croiront-ils quand extérieurement se produira quelque chose qui approchera ce que l’on s’imagine ; et l’on ne réfléchira pas à tout ce qui sommeille sous la surface. » </div><div style="text-align: justify;">(Rudolf Steiner, <i>La Chute des esprits des Ténèbres,</i> GA177, 5 et 13ème conf. , Dornach, 1917) </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;">À </span>chacun d'en tirer ce qu'il voudra bien en tirer, mais ce qui est sûr c'est que tout sera mis en<span style="font-family: Liberation Serif, serif; font-size: small;"> <span style="font-size: medium;">œuvre
pour camoufler l'opération sous couvert d'une banale vaccination sous
relais médiatique intensif de tous les moyens disponibles aux mains des
décideurs occultes, et ceux-ci </span></span><span style="font-family: Liberation Serif, serif; font-size: small;"><span style="font-size: medium;">– n'en doutez pas </span></span><span style="font-family: Liberation Serif, serif; font-size: small;"><span style="font-size: medium;">– ne leur feront pas défaut. WH.</span></span></div><p>
</p>
<div style="text-align: justify;"><style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%</style><br /></div><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">1. Il s'agit alors des premières années de la guerre de 1914-18.</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br /></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br /></p>
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115% }</style> WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-78797055869485334762019-02-04T14:38:00.021+01:002020-11-17T14:32:06.786+01:00Pensées d'outre-tombe<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAxs6cnJ1UlMorAu7ltwB2iBa3p-RoooRA9XVdjgAoBjI3UasYG9etM0DDJnc0G_ICqDRLJgVsBh88B9z7VbMO_D_gwd2G3V3pgm9dWHb9M2Mz_vwhtRe2LaynC3_ajR073U3gugvCJN0/s1600/EMI.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="409" data-original-width="670" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAxs6cnJ1UlMorAu7ltwB2iBa3p-RoooRA9XVdjgAoBjI3UasYG9etM0DDJnc0G_ICqDRLJgVsBh88B9z7VbMO_D_gwd2G3V3pgm9dWHb9M2Mz_vwhtRe2LaynC3_ajR073U3gugvCJN0/s1600/EMI.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://spfc441.blogspot.com/2014/10/les-deux-voies-de-linitiation.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;"><span style="font-size: x-small;"><b>EMI</b></span></span></a></div>
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<span style="font-size: large;">Un certain nombre de questions se posent régulièrement à nous depuis l’ouverture de cet espace anthroposophique, notamment celle de savoir pourquoi les communications spirituelles transmises au fil des années sur ce blog émanent presque exclusivement de Rudolf Steiner lui-même et rarement, trop rarement, semble-t-il, pour certains, de l’expérience personnelle d’autres investigateurs de l’esprit dignes de foi. </span><br />
<br /></div>
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La raison la plus immédiate est qu’il nous a paru de la plus simple honnêteté de s’en rapporter d’abord au maître plutôt qu’à ses élèves qui, dès le début, s’obligèrent à la discrétion de mise en cette matière, seule propre à garantir l’absence de vanité personnelle et la sincérité. Ce fut toujours le cas dans le véritable rosicrucisme et ça l’est toujours. Il existe pourtant des faits qui requirent, en leur temps, l’approbation directe de Rudolf Steiner, personnellement sollicité par des tiers et que l’on ne peut ignorer. Il en est ainsi, notamment, des communications <a href="https://spfc441.blogspot.com/2013/06/au-dela-du-seuil.html"><span style="color: #990000;"><i>post-mortem</i></span></a> du proche disciple de Steiner, Sigwart von Eulenburg, tombé sur le champ de bataille le 2 juin 1915 et qui parvint à nouer, des décennies durant, une relation mentale indépendante de toute pratique médiumnique ou spirite, avec deux de ses sœurs, dont une se sentit portée à soumettre le relevé de ces communications à Rudolf Steiner lui-même : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbpEtrs3dyhcDtGbx37cX4uz-77EhjD2LsH91HEPcRPPGevqyAZt5tfNR5guWCWNJjZAtXC2h4fCBRQaFdZKxwzbIA3QYPvK8l6tz9mSbTgEtWzt1mA3AhwKu8cs3xYip43MxrW3QGZWw/s1600/Sigwart+zu+Eulenburg.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="339" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbpEtrs3dyhcDtGbx37cX4uz-77EhjD2LsH91HEPcRPPGevqyAZt5tfNR5guWCWNJjZAtXC2h4fCBRQaFdZKxwzbIA3QYPvK8l6tz9mSbTgEtWzt1mA3AhwKu8cs3xYip43MxrW3QGZWw/s320/Sigwart+zu+Eulenburg.jpg" width="216" /></a></div>
« J’allais donc, avec nos pages sacrées déjà nombreuses sous le bras, par un terne après-midi de décembre, à la Motzstraße, à Berlin. L. avait déjà informé M. Steiner du but de ma visite. Il me reçut très aimablement et me demanda de pouvoir garder les textes quelques jours. Il me pria de revenir dans deux ou trois semaines pour en discuter avec moi. Je dois avouer que, de tous ces jours, celui de la nouvelle entrevue était la plus difficile à vivre. Que dirait-il ? Cette question se dressait en grandes lettres devant moi, car, entre-temps, ma foi en l’identité de Sigwart s’était beaucoup consolidée. </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<b>Pendant une heure trois quarts, Monsieur Steiner passa en revue page après page avec moi, éclaircit des passages incompris, expliqua par-ci, par-là la pensée de Sigwart et me posa des questions… J’attendais vainement le refus de l’une ou l’autre des communications, il n’y en eut aucun. À la fin, lorsque nous nous quittâmes, il dit : "Oui, ce sont des transmissions exceptionnellement claires et absolument authentiques provenant des mondes spirituels. Je ne vois pas de raison de vous déconseiller de les écouter encore." Lorsque je pris congé de lui, il insista encore une fois sur la rareté des messages de ce genre. Je sentais qu’il éprouvait une joie sincère et qu’il partageait la nôtre. » (Sigwart von Eulenburg, <i>Le Pont par-dessus le fleuve,</i> Éditions Novalis, 2005, p. 16) </b></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« Il ne faut pas pleurer quand un être aimé quitte son enveloppe terrestre. L’union subsiste, exactement comme sur terre, sauf que l’un des partenaires n’a pas encore la faculté de voir l’autre. Vous ne savez pas ce que cela représente pour nous qui n’avons plus de corps quand, sur terre, un être aimé nous pleure. C’est la pire des souffrances, car nous avons encore la faculté de ressentir comme nous l’avions sur terre... Nous ressentons chaque pensée de chagrin exactement comme au temps de notre existence terrestre, car nous sommes encore les mêmes, tels que vous nous avez connus et aimés. » (ibid. p. 39) </blockquote>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_BEzP8-wPgX9PcFqXBDh8tj2COBZIVL0Oj32dqmDmyJIlq0khmHTwIgI1RNS5ZT7HWNl8BXAkK6yyRb32LNFzVQNTzq92f-685mWGzp_Mpaj1kAI8Ki4VNTkeuf17Zc5-G17kjYgzR5A/s1600/Le+pont+par-dessus+le+Fleuve.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="314" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_BEzP8-wPgX9PcFqXBDh8tj2COBZIVL0Oj32dqmDmyJIlq0khmHTwIgI1RNS5ZT7HWNl8BXAkK6yyRb32LNFzVQNTzq92f-685mWGzp_Mpaj1kAI8Ki4VNTkeuf17Zc5-G17kjYgzR5A/s200/Le+pont+par-dessus+le+Fleuve.jpg" width="125" /></a>Ce que Sigwart explicitera toujours plus abondamment au fil des pages de ce livre : </div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« J’aimerais vous prier encore une fois de chercher mon esprit, l’essence de mon être, pas mon vêtement car, celui-là je ne le porte plus. Imaginez une forme lumineuse qui ressemble à mon corps terrestre... Est-ce si difficile de vous représenter le corps de Sigwart sous forme spirituelle ? Naturellement, vous voyez encore mon visage, mes mains, ma stature tels qu’ils étaient à l’époque où j’étais avec vous. Mentalement, voyez-moi tel que j’étais, mais dépourvu de matière. Donnez-moi le visage que j’avais autrefois car je l’ai encore. Imaginez une sorte de sosie astral, une copie exacte du corps physique, mais qui ne contient pas de substance physique. » (Ibid. p. 99, 138) <br />
<br />
« Il me paraît souvent étrange que vous ne me voyiez pas quand je me tiens devant vous, souriant, et que vous me regardiez sans rien en savoir. Quand le temps sera venu, ces voiles tomberont aussi, mais, pour cela, vous devez beaucoup travailler (1). J’aimerais bien vous décharger d’une partie de cette tâche en l’effectuant moi-même, mais c’est à vous que ce travail incombe et vous devez le fournir sans mon aide. Il ne m’est permis d’aider que de la manière dont je l’ai fait jusqu’à présent – et c’est déjà immense !… En conséquence, acceptez de supporter ce que le destin, que vous avez créé vous-même, vous impose. » (ibid. p. 191) <br />
<br />
« Lorsque vient le temps où l’être humain arrive à la fin de son chemin terrestre, il survient certaines transformations en lui. Personne ne les perçoit, sauf peut-être un clairvoyant. Nous qui avons déjà surmonté le corps physique, ressentons tout de suite que la transition va s’opérer ; cela commence environ 8 jours avant le passage. Il survient des décalages, suite auxquels les différents corps de l’être humain (2) ne reposent plus correctement les uns dans les autres. Puis vient l’instant de la séparation. Qu’elle soit due à une maladie, à un accident ou à n’importe quelle autre cause, la mort se déroule toujours de la même manière. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« La sortie diffère en fonction du degré d’évolution, mais on peut partir du principe que ce processus s’opère presque toujours pendant que l’être humain est endormi. Si la sortie avait lieu à l’état de veille, ce serait horrible pour ceux qui sont moins évolués, car c’est réellement un arrachement. Le sommeil dure quelques heures, puis vient déjà l’éveil qui ressemble à un rêve très clair. Dans cet état l’esprit n’est qu’à moitié maître de lui-même. Contre son gré, il se sent toujours poussé à retourner à son corps physique, ce qui, pour l’esprit déjà libéré, est un sentiment désagréable. Pourtant il ne parvient pas à s’en éloigner et éprouve même un certain sentiment d’amour pour ce vieux vêtement qu’il a si longtemps porté. Les corps éthérique et astral sont encore plus liés au corps physique que l’esprit, cela va de soi. Cette impossibilité de se détacher dure quelques jours puis, tout à coup, vient la compréhension ; l’esprit a le sentiment que la foudre vient de tomber sur lui. Alors, on sort de l’état de rêve, on voit ce qui se passe autour de soi et, si l’on a une certaine maturité, on comprend qu’il s’agit réellement de <a href="https://spfc441.blogspot.com/2008/12/la-mort-les-mystres-du-seuil.html"><span style="color: #990000;">la mort physique.</span></a> </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« Cet instant est magnifique, mais il est suivit de moments désagréables parce que les souvenirs s’éveillent et, avec eux, l’amour pour ceux qu’on a quittés. Cela ne dure pas très longtemps car il en est comme sur terre où l’on se dit, par exemple : je dois aller chez le médecin car je suis gravement malade. De même on sait maintenant : pour être libéré, je dois passer au travers. Et le voyage commence. Il est comparable à une ascension qui nous mènerait des cavernes les plus profondes et les plus sombres aux plans les plus élevés. » (ibid. p. 141 sqq.) </blockquote><br />
Toutes choses que confirmera, point par point, une proche de Sigwart, Dagmar, le 22 juillet 1935, dès après sa propre mort survenue le 9 juin : </div>
<div style="text-align: justify;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPTSVb2yUM4USijkCoeKDCU57BVAVqJKPfpiVpYAMHSFPL8d_FDfmHtWFv7dH11hPqrFuGslWFtCPcgvyWMV3V4cCssKxxtm3ArBj5nQc4u5zsvC4bvPG7z6uzSwgH4y44O7ZblZHptNg/s1600/Dagmar+von+Pannwitz.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1184" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPTSVb2yUM4USijkCoeKDCU57BVAVqJKPfpiVpYAMHSFPL8d_FDfmHtWFv7dH11hPqrFuGslWFtCPcgvyWMV3V4cCssKxxtm3ArBj5nQc4u5zsvC4bvPG7z6uzSwgH4y44O7ZblZHptNg/s320/Dagmar+von+Pannwitz.jpeg" width="216" /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
« À vrai dire, je vous vois d’une manière étrange. L’acte de voir consiste, pour une grande part, à ressentir et il est empreint d’une sorte de rythme. Ceux que l’on voit le plus clairement sont les êtres ou les humains dont le rythme de rayonnement est le plus proche de celui de l’observateur ; plus leur rythme diverge du sien, plus l’image est floue. Tout est transparent, comme le sont les objets en verre qui jettent des reflets changeants et qui produisent toutes sortes de couleurs et de nuances. Tout sentiment, toute pensée forte produit une couleur qui fait luire ou s’assombrir et se ternir tout ce qui se trouve autour. L’observation de ces phénomènes m’occupe et m’intéresse beaucoup. Par là, j’apprends à mieux connaître les êtres humains – et certains m’apparaissent sous un jour nouveau. Je lis en toi comme dans un livre ouvert ; je pourrais dire aussi que tu ressembles à un cristal ; toutefois, il n’est pas constitué de matière dure, mais poreuse. Je te vois entièrement et je comprends aussi chaque nuance de couleur qui apparaît en toi ; c’est naturel puisqu’il y a entre nous une si grande affinité et qu’elle existait déjà dans notre vie. Rien n’est caché, mais, par endroits, il se trouve quelque chose qui fait obstacle, ce qui m’empêche de déverser la totalité de mon être en toi comme je désirerais le faire. Je dois encore patienter avant d’y parvenir – et je suis patiente ; mais dans le cas présent, ce n’est pas chose facile à cause de mon grand désir d’être à nouveau totalement et entièrement auprès de toi, d’autant plus que maintenant ce sera possible sans restriction. Mais c’est beau aussi d’attendre et de savoir que cela viendra. » (ibid. p. 346-347, Première communication de Dagmar après sa mort). </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« Voilà longtemps que je voulais te raconter que nous avons rencontré Rudolf Steiner. Pour Sigwart, c’était facile à faire, car il l’avait déjà connu dans la vie – et il m’a emmenée. Jusque là, Sigwart n’était pas allé le trouver parce qu’il voulait d’abord mener le travail du cercle jusqu’à un certain point avant de le contacter. Maintenant, c’est fait ; leur entretien a été long et important. Leur rencontre était aussi devenue nécessaire parce que, depuis l’année passée, les centres de travail se sont beaucoup rapprochés. Rudolf Steiner était au courant de tout et depuis longtemps, mais il a attendu la décision de Sigwart. C’était aussi un grand moment pour moi lorsque j’ai pu approcher tout à fait consciemment ce grand esprit lumineux. Il avait tout observé depuis pas mal de temps, mais aussi longtemps qu’on n’est pas "éveillé", c’est-à-dire capable de percevoir la présence de grands esprits, on ne les voit pas, même s’ils sont proches. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« Par le biais du travail spirituel que tu as accompli depuis mon départ, j’ai pris connaissance de l’existence de cet esprit avec un intérêt et avec un étonnement grandissants. Je le vois se refléter dans ce que tu es devenue et dans les bienfaits immenses que j’ai reçus de toi et dont je te suis reconnaissante. Maintenant j’ai vécu l’effet direct d’âme à âme, d’esprit à esprit, et cela m’a profondément émue. J’ai réellement eu de la peine à surmonter le regret de ne pas avoir été conduite à lui ; nous avions pourtant vécu sur terre en même temps. Mais c’était justifié par des raisons profondes, bien sûr. Elles en souffriront encore bien plus les âmes qui l’ont connu et qui n’ont pas compris que cette rencontre était un grand cadeau qu’elles auraient pu saisir des deux mains. </blockquote><blockquote class="tr_bq">
<br />
<b>« À présent je rattrape mon retard grâce à toi. Tu me rendrais service si tu lisais ses écrits au moins à mi-voix aussi souvent que possible, pour la raison suivante : ce que tu ne comprends pas complètement ne revêt pas de forme nette dans tes pensées ; cette partie-là je ne peux pas la lire dans tes pensées. C’est pareil à une plaque photographique sous-exposée. Cependant si tu lis à haute voix, les paroles retrouvent la vie qu’elles avaient autrefois, au moment où elles ont été prononcées : leur son me conduit à la réalité à laquelle elles ont déjà donné naissance dans d’autres cerveaux. Je peux ainsi reconstituer leur sens à partir de la substance même. Par ce détour, je peux y arriver. Si c’était trop pénible, il suffirait de lire à haute voix uniquement les passages que tu ne comprends pas d’emblée. » (Communication technique plus tardive de Dagmar explicitant le principe de la transmission en date du 5 juin 1939, ibid. p. 356)</b> </blockquote><p> </p><div>« Enfin vient le moment où l’investigateur parle par expérience
lorsqu’il dit cette chose si paradoxale, si fantastique dans le monde
d’aujourd’hui : Je me vis moi-même hors de mon corps en tant qu’entité
d’âme et d’esprit, et je sais que ce corps est extérieur à mon âme comme
cette table est extérieure à mon corps. Je sais qu’intérieurement
renforcée, mon âme peut se ressentir elle-même, et cela même lorsqu’elle
a en face d’elle le corps tel un objet étranger, et tout ce qui lui
advient dans la vie courante extérieure ! – En ce qu’il est d’ordinaire,
l’homme ressent une entité entièrement extérieure à lui, alors qu’il se
vit lui-même comme un être psycho-spirituel séparé de son corps, et cet
être présente alors des caractères tout différents de ceux qu’il a
lorsqu’il est revêtu du corps physique et se sert de l’entendement lié
au cerveau. » (R. Steiner, <i>Vie Intérieure, Mort & Immortalité,</i>
Vienne, 6 avril 1914, GA 153, Paris, 1993, pp. 15 et 16). </div><div> </div><div>Différents témoignages d'origine anthroposophique, par conséquent, qui s'incorporeront tout naturellement au vaste corpus des expériences <a href="https://spfc441.blogspot.com/2017/05/retrospective-post-mortem.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">EMI/NDE</span></a>
dont nous avons déjà abondamment traité ici même. Plus amples détails
sur le modus operandi de ces transmissions, outre ceux développés par
Rudof Steiner (1), sont directement accessibles dans l’ouvrage de
Sigwart précité. Libre à chacun de s’y reporter. WH. <br /></div><p> <br /></p>
1. Allusion à l’ouvrage fondamental de Rudolf Steiner : <i>« L’Initiation. Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs »,</i> GA 10, en lien direct à partir de ce blog. <br />
2. Autrement dit les corps physique, éthérique, astral et Moi-esprit.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #990000;"> </span><br />
<span style="color: #990000;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cas_de_Pamela_Reynolds">Un cas bien attesté :</a></span><br />
<span style="color: #990000;"> </span></div>
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</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/YJ7vClVXoZ4" width="320" youtube-src-id="YJ7vClVXoZ4"></iframe></div><br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/9nISAc3mZnA/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/9nISAc3mZnA?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/VVt1wgAt5qk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/VVt1wgAt5qk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br /></div>
</div>
<style type="text/css">h2.cjk { font-family: "WenQuanYi Micro Hei"; }h2.ctl { font-family: "Lohit Devanagari"; }p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; }</style>WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-49458185976117736812018-12-01T09:10:00.001+01:002020-11-18T13:20:11.921+01:00Garibaldi<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5AQv2tiU916WJCxT2RghPXTyTMOLVK8hzhOfJhqnXl9p4uaEDLK_-rvihsFPkUC-lhvNtjk-pjTFG0KaEicEkoK_LMyLM3IIzrQ-p0myHcihVWSesozWbo1UdEZ9nqbcAaO8qtCOzZ_Q/s1600/GIUSEPPE-GARIBALDI-A-CAPRERA.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="300" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5AQv2tiU916WJCxT2RghPXTyTMOLVK8hzhOfJhqnXl9p4uaEDLK_-rvihsFPkUC-lhvNtjk-pjTFG0KaEicEkoK_LMyLM3IIzrQ-p0myHcihVWSesozWbo1UdEZ9nqbcAaO8qtCOzZ_Q/s400/GIUSEPPE-GARIBALDI-A-CAPRERA.jpg" style="cursor: move;" width="400" /></a></div>
<br />
<span style="font-size: large;">Pour ce 10ème anniversaire du présent blog anthroposophique une mise en lumière d’une personnalité largement hors du commun dont le Karma fit d’un humble fils de marin tout à la fois un faiseur de roi et le fondateur d’une grande nation européenne. D’aucuns pourront peut-être s’agacer d’un franc-maçon de haut rang en un temps où la franc-maçonnerie n’était pas encore ce qu’elle est aujourd’hui devenue, d’un révolutionnaire héroïque dont la générosité ne fut jamais contestée, et dont la geste et le panache surent défier la médiocrité de son temps. </span><br />
<blockquote class="tr_bq">
« Garibaldi, le héros de la liberté italienne, est bien connu : sa vie fut étrange. Sa personnalité ne m’était pas plus sympathique que celle que j’ai mentionnée hier et dont j’ai étudié le karma. C’est seulement au cours de l’investigation accomplie qu’il m’est devenu sympathique, car avant que j’aie entrepris ces recherches sur les circonstances de son karma, bien des choses m’étaient apparues chez lui artificielles, comme venant d’un phraseur – ce qu’il n’était pas du tout. En tout cas, cette personnalité apparaît, bien qu’ayant agi dans la vie avec tant de sens pratique, politiquement si radicale et pratique, d’autre part, quand on l’étudie, prenant place étrangement hors de la vie, comme si elle vivait dans un monde qui ne serait que pensé, comme planant au-dessus du sol, Garibaldi était un idéaliste autant qu’un homme de la pratique. <br />
<br />
C’est ce que montre déjà sa vie extérieure. Il suffit pour que cela se révèle, de ne regarder que quelques traits caractéristiques de sa vie. Comme le temps presse, je ne vous en mentionnerai que peu de choses. Il n’est pas courant, dans la première moitié du XIXème siècle où l’Adriatique était si peu sûre – Garibaldi est né en 1807 – de voir un jeune homme traverser avec tant de courage et de témérité l’Adriatique, d’y tomber dans les mains de pirates, de passer par les plus grandes aventures, de retrouver la liberté ; cela va encore, c’est arrivé à d’autres aussi. Mais ce qui n’arrive pas à tout un chacun, c’est de vivre dans des conditions où l’on est en dehors du monde, où on ne lit pas de journaux ; et lorsqu’il en vint à le faire, pour la première fois où il lut convenablement un journal, ce fut pour y trouver sa propre condamnation à mort ! Voilà comment c’est arrivé : Revenu de quelque aventure en mer, il avait été, sans le savoir, accusé d’avoir participé à certains complots politiques. Il avait été condamné à mort par défaut, et il lut le fait dans le journal. Il semblait, de par la destinée, être au-dessus de la vie. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyXsHMhvzL18qRy44tf3tB8RvU3E0avMECSz4bR8NOzl_6bpwWmAS-YvNa4CsIcvjB9dcRcw-6RyQcxGgcHZQWR7pkpKpLiLslPu-ULwesQCcK729dK647XWsrigKHFTGSGfkDIdTYHLY/s1600/Anita_Garibaldi_-_1839.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="674" data-original-width="488" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyXsHMhvzL18qRy44tf3tB8RvU3E0avMECSz4bR8NOzl_6bpwWmAS-YvNa4CsIcvjB9dcRcw-6RyQcxGgcHZQWR7pkpKpLiLslPu-ULwesQCcK729dK647XWsrigKHFTGSGfkDIdTYHLY/s320/Anita_Garibaldi_-_1839.jpg" width="230" /></a>Mais il y a dans sa vie d’autres traits encore plus étranges. Il arriva par exemple que pour prendre part à des combats dans le cadre de mouvements de libération en pays étranger, il voyageait en mer et, s’approchant de la côte, prit une longue-vue pour mieux voir la terre. Il vit alors une charmante jeune dame, et figurez-vous, s’en éprit aussitôt à travers sa longue-vue ! Ce n’est tout de même pas une façon courante de tomber amoureux ! Les hommes qui sont en plein dans la vie ne tombent pas amoureux en utilisant une longue-vue. Mais lui, tombé amoureux sur-le-champ, navigua de toute son énergie dans la direction concernée. Quand il arriva sur la côte, la bien-aimée avait certes disparu, mais il y avait là un homme auquel il plut si bien que celui-ci l’invita à déjeuner, et figurez-vous que c’était le père de la dame dont il s’était épris à travers la longue-vue. Il put donc aussitôt prendre part au dîner auquel la dame assistait elle aussi. Lui ne savait que l’italien, elle ne parlait que le portugais, mais ils se comprirent en parlant le langage du cœur : ils se fiancèrent. <br />
<br />
Ce fut une vie commune qui exigeait de la femme un comportement héroïque. Elle l’ accompagna dans ses campagnes avec héroïsme. Ceci non plus n’arrive pas souvent qu’en l’absence de son mari qui se trouve à des lieues, la femme met son premier enfant au monde, est obligée de passer par de terribles aventures pour retrouver son mari sur le champ de bataille et s’attache l’enfant autour du cou à l’aide d’une corde, afin que la chaleur de sa poitrine le préserve du froid. Elle court un peu partout pour trouver son mari dont elle a entendu dire qu’il a été tué ; elle le retrouve pourtant vivant. Et ce fut cependant une union magnifique. Comme le savent ceux qui connaissent la biographie de Garibaldi, elle mourut avant lui. Et figurez-vous, que dix ans après – ainsi va la vie – il se fiança et se maria à nouveau d’une façon tout à fait ordinaire, bourgeoise, comme cela se fait la plupart du temps dans les milieux bourgeois. Cette union correctement conclue ne dura qu’un jour, puis les époux se séparèrent. Il avait, voyez-vous, un lien avec la vie sur terre différent de celui des autres hommes. Cela m’intéressa de suivre le cheminement de cette vie. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6QOd2vHFD8KkGZ4qffLeazG1NWLpPiVO3eiiuRah4KsZCXBxwAaOhQRzgVhbtGiVuIEhrvj5wXllNJOd_7-GMnXJSaBVDQQ8OvjEL_bwuDaN4sCLpZLzwIorWKwVGaF7vpMxE8EMxJ7w/s1600/Poulnabrone_dolmen_Hibernie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6QOd2vHFD8KkGZ4qffLeazG1NWLpPiVO3eiiuRah4KsZCXBxwAaOhQRzgVhbtGiVuIEhrvj5wXllNJOd_7-GMnXJSaBVDQQ8OvjEL_bwuDaN4sCLpZLzwIorWKwVGaF7vpMxE8EMxJ7w/s640/Poulnabrone_dolmen_Hibernie.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
C’est ainsi qu’en poursuivant ce fil, je fus à nouveau amené dans la région des Mystères irlandais. Garibaldi, lui aussi, était une âme qu’habitait une individualité ayant passé par les <i>Mystères d’Hibernie</i>, ayant accédé à un certain degré de l’initiation irlandaise (1), puis il partit vers l’est, et fut même actif, avec d’autres, dans la région du Rhin. Ce qui m’intéressait particulièrement du point de vue du karma dans la vie de Garibaldi, c’est qu’est présente en lui une personnalité dont la vie est difficilement explicable – car il était, en un certain sens, la vérité elle-même. Or, de par son être profond, de par son attitude d’âme, il était républicain – et pourtant ce fut lui qui, en dépit de cet esprit républicain, fit de Victor-Emmanuel le roi d’Italie ! Il favorise la royauté en la personne de Victor-Emmanuel, ce qui tout d’abord paraît incroyable. Comment ce républicain en vient-il à faire de Victor-Emmanuel un roi d’Italie ?! Lisez cela dans les livres d’histoire : sans Garibaldi il n’y aurait jamais eu de royaume d’Italie. On peut continuer encore, et l’on constate qu’il était lié avec d’autres personnalités qui, en fait, en raison de son attitude intérieure, étaient bien loin de lui : Cavour, Mazzini. Des natures tout autres que la sienne : Mazzini l’idéaliste, qui n’intervient pas dans la vie pratique, Garibaldi, en tous lieux l’homme d’État, militaire et homme de la pratique, et pourtant aussi comme flottant au-dessus du sol terrestre, et Cavour, l’homme politique, intelligent, subtil. Comment ces hommes s’accordent-ils ensemble ? Voilà la question qui se posait. <br />
<br />
C’est là justement que quelque chose s’est révélé que je voudrais souligner comme étant une particularité du Karma. Il apparut en effet que ces trois hommes avaient été les disciples de Garibaldi quand il était un initié irlandais. Or, c’est précisément une particularité des Mystères irlandais qu’il s’y créait entre le maître et le disciple un lien qui entraînait des nécessités dans vie. Ils ne peuvent plus se séparer, tout au moins durant certaines incarnations. Un lien karmique est noué, on ne peut plus s’en séparer. C’est alors que se produit le fait singulier : ces quatre hommes naissent aux environs de l’année 1807, l’un à Gênes, deux à Turin, le troisième à Nice, donc dans le même coin de terre, et à peu près aussi au même moment. Ils naissent ensemble dans la même région d’Italie. Ici apparaît que ceux qui forment un groupe se retrouvent, même à l’encontre de leurs inclinations. Si bien qu’un républicain aussi inflexible que Garibaldi s’est attaché Victor-Emmanuel, bien différent de lui, et que l’appartenance humaine signifie bien plus que ce qu’on appelle la conviction. Je cite cet exemple afin que vous voyiez ce que signifient les liens humains qui sont fondés sur le Karma. L’un peut tenir ceci pour vrai, l’autre cela : l’appartenance karmique est un lien plus fort. Ce sont des appartenances de cet ordre qui agissent dans la vie, comment d’autre peuvent traverser la vie comme des ombres quand ils sont écartés de leur karma cela se révèle seulement quand nous suivons le karma dans des cas caractéristiques précisément. » <br />
(Rudolf Steiner, <i>Considérations ésotériques sur le Karma,</i> 12ème conf., Breslau, 1924, GA239) </blockquote>
<b>On ne saurait nier que des faits de ce genre jettent un éclairage profond sur la destinée humaine dans ce qu’elle peut avoir d’impénétrable au profane. Nous tenions à présenter cet exposé tel quel, à toutes fins qu’il mette un terme à nombre d’élucubrations échafaudées sur la simple logique intellectuelle ordinaire, parfois séduisante, mais la plupart du temps totalement en dehors de toute réalité, tant les lois du Karma ne se conforment en aucune manière aux mêmes critères que la logique humaine. Seule ce que l’anthroposophie désigne comme l’<i>Inspiration</i> initiatique véritable y peut alors donner accès (2) C’est, en effet, par le biais de cette faculté suprasensible que se dévoile au sens intérieur de l’homme ce qui faisait l’essence de ces anciens mystères irlandais pré-chrétiens. </b><br />
<blockquote class="tr_bq">
« Bien plus que pour les autres mystères, il est très difficile d’atteindre, dans ce que j’ai souvent appelé la Chronique de l’Akasha, ce lieu antique des Mystères hiberniens, situé dans cette île à l’ouest de l’Angleterre et si souvent éprouvée ; il est relativement beaucoup plus ardu pour la vision rétrospective d’arriver à ces images restées dans la Chronique éternelle. Car si l’on s’approche de ce lieu de mystères par la vision contemplative, on ressent l’impression que les images sont douées d’une extraordinaire force de répulsion qui repousse même celui qui est armé d’un certain courage. Celui-ci est impuissant à la dominer comme il le fait dans des cas analogues et les images lui opposent une résistance qui va jusqu’à l’étourdir, dirais-je volontiers. Ce n’est donc qu’en se heurtant à des obstacles qu’on peut arriver aux connaissances que je vais décrire maintenant (3) […] On remarque alors pourquoi il en est ainsi. On remarque que dans ces Mystères d’Hibernie résonnait le dernier écho d’une antique sagesse donnée par les puissances divines à l’humanité mais qu’à l’époque où ces mystères s’enfoncent dans l’ombre ils furent entourés d’un mur spirituel très dense pour que l’homme ne puisse pas les découvrir d’une manière passive, ne puisse s’en approcher autrement qu’en éveillant en lui-même son activité spirituelle comme doit le faire l’homme des temps nouveaux. En d’autres termes, l’accès des Mystères d’Hibernie se ferma pour que l’homme ne puisse plus les atteindre à la manière antique, mais pour qu’il soit obligé de vivre en pleine conscience ce qu’il doit trouver par son activité intérieure à l’époque de la liberté. » (R. Steiner, <i>Mystères, les centres initiatiques,</i> Dornach les 7, 8 et 9 Décembre 1923, GA232). </blockquote>
Cette Liberté que cet ancien initié des Mystères d’Hibernie parvint à ressusciter comme née toute armée de son propre karma, c’est ce que Garibaldi eut, de toute évidence mission de répandre à la face du monde vieillissant de l’Italie de son temps. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. Il en fut de même de Victor Hugo. <br />
2. On rappellera les trois degrés de l’Initiation : 1° Imagination, 2° Inspiration, 3° Intuition. Ces trois termes correspondant ici à des niveaux bien particuliers de l’occultisme occidental. Cf. Steiner, <i>L’Initiation, ou comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs (GA10)</i>, en lien direct à partir de ce blog. <br />
3. Suit un ample exposé détaillé du processus initiatique hibernien proprement dit qu’il serait déplacé de développer ici, mais dont nous possédons toutefois, à toutes fins utiles, l’abrégé littéraire ci-dessous (J-Y. Guillaume, <i>Ing, les 7 Seuils d’Atlantis</i>, Édition du Rocher, 2005, pp. 94-96) : <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: small;">« Passé le temps d’une active préparation, il avait été conduit voici trois jours en une sorte de profonde caverne à flanc de coteau, non loin du temple, et là, dans la pénombre d’une salle étroite et fort élevée de voûte, il s’était brusquement retrouvé seul aux pieds de deux fantastiques et colossales formes humaines l’écrasant et le dominant de toute leur hauteur. Couple hiératique et silencieux d’un homme et d’une femme gigantesques sur les corps desquels la flamme des torches allumait de longs frissons. Le premier instant de stupeur passé, les deux statues lui apparurent aussitôt dans toute l’opposition d’une double nature encore accentuée par l’artifice d’un éclairage étrange, intérieur et paraissant monter du corps vers la tête chez la femme, extérieur et rayonnant d’une claire lumière au front chez l’homme. Il en résultait l’étonnante dualité d’un être mâle dont la tête entière aurait été comme ciselée d’en haut par les forces du soleil, et d’un être féminin dont le visage entier n’aurait été qu’une sorte de condensation d’un flux lunaire montant d’en bas comme une buée lumineuse au travers de tout le corps. Pendant un long moment il fut abandonné là dans la confrontation de ces deux énigmes érigées comme deux sphinx au seuil de sa conscience. C’est alors qu’une voix tomba sur lui d’en haut, de cette lumière vive où l’éclat des torches allumait un soleil au front du premier colosse : <br /><br />– Je suis l’image du monde. Vois comme l’être me manque. Je suis la Connaissance, mais ce que je suis n’est pas l’être! Alors une sorte d’engourdissement vint sur lui, d’extraordinaires paysages d’hiver montèrent en lui, l’enveloppèrent en un clin d’œil d’insaisissables tourbillons de neige, étincelant espace de givre et de glace dans la contemplation duquel tout son être semblait s’engourdir et se figer au passé, comme si l’univers tout entier le happait hors de lui-même, à la périphérie de son corps, éparpillé douze fois dans ses douze sens, et il se sentit devenir en tous points semblable à l’homme gigantesque en face de lui. Presque aussitôt une autre voix tomba de nouveau d’en haut vers lui comme de cette lumière pâle où l’éclat reflété des torches allumait un croissant de lune au front du second colosse : <br /><br />– Je suis l’image du monde. Vois comme la vérité me manque. Je suis l’Art, mais ce que je suis n’a aucune vérité! Alors une chaleur, une fièvre brûlante vint sur lui, une incoercible angoisse de tout l’être. Son cœur se mit à battre à grands coups, et le rêve lumineux d’extraordinaires paysages d’été, riches de fleurs et lourds de fruits monta à sa conscience dans l’irrépressible affolement de ce qui descendait vers lui du plus lointain des temps à venir. Et comme il s’était senti précédemment éparpillé dans ses sens, il se sentit cette fois s’effondrer dans l’infrangible unité de son cœur en identité d’être avec la femme en face de lui. <br /><br />Puis de nouveau s’élevèrent les prodigieuses visions de l’hiver et le souffle glacé des neiges, et de nouveau l’été de flamme et l’hiver, et le rythme alla croissant sur lui comme le souffle du Temps sur les braises de l’âme. Alors progressivement une évidence se fit en lui que le froid de la mort et la chaleur de la vie n’étaient que le rythme régulier de la vaste respiration de l’âme, et qu’il appartenait à l’initié de se chercher aussi bien dans le secret de son cœur où l’âme a son siège qu’en ces lointains espaces du monde où elle se répand durant le sommeil et plus tard dans la mort, et que par conséquent la voie d’en bas rejoignait celle d’en haut dans la contemplation d’une seule et même réalité. Alors l’étourdissant maelström d’images s’effaça comme un songe à ses yeux et la voix résonna lentement tout près de lui dans le silence du sanctuaire : </span><span style="font-size: small;"><br />
</span><blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: small;">– « Apprends à contempler la nature spirituelle de l’hiver, </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Et tu contempleras ce que tu fus avant de naître. </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Apprends à rêver la nature spirituelle de l’été, </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Et tu pressentiras la vie qui sera la tienne après la mort. </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">– « Apprends à contempler la nature spirituelle de l’hiver, </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Et tu contempleras ce qui a précédé la Terre! </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Apprends à rêver la nature spirituelle de l’été, </span><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Et tu pressentiras la vie de ce qui suivra la Terre! » </span></blockquote>
</blockquote>
</div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-59609197561327640202018-09-29T09:51:00.001+02:002020-06-19T12:15:44.743+02:00L'énigme des 2 Multiplications des pains<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAEGq6BGC9iQyYWQ_9_mOqVl_g_g0ShZA4KDuRJFHNIWxfm1zN-qMu0O3ZhbX0VaBeVWDxiCuVjuxtTrbTxU2LxB1LCeqLdb4XsGyLaZt3Ty5KCsj_TDVMXMw8LQScOKFIkt9mOXJjED4/s1600/Tabgha+%2528Galil%25C3%25A9e%2529%252C+%25C3%25A9glise+de+la+Multiplication+des+pains.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="386" data-original-width="579" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAEGq6BGC9iQyYWQ_9_mOqVl_g_g0ShZA4KDuRJFHNIWxfm1zN-qMu0O3ZhbX0VaBeVWDxiCuVjuxtTrbTxU2LxB1LCeqLdb4XsGyLaZt3Ty5KCsj_TDVMXMw8LQScOKFIkt9mOXJjED4/s1600/Tabgha+%2528Galil%25C3%25A9e%2529%252C+%25C3%25A9glise+de+la+Multiplication+des+pains.jpg" /></a></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">On nous permettra ci-après d'aborder sans préambule une des énigmes les plus déroutantes de tout l'Évangile : la double relation des deux Multiplications des pains rapportées tant par saint Matthieu que par saint Marc, et que d'aucuns s'efforcent en vain de fusionner : </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<b>Matthieu, chapitre 14.</b><br />
13.Quand Jésus apprit cela, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. 14. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. 15. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » 16. Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » 17. Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » 18. Jésus dit : « Apportez-les moi. » 19. Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. 20. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. 21. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants. </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<b>Matthieu, chapitre 15. </b><br />
32. Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : « J'ai compassion de cette foule, car voilà déjà trois jours qu'ils restent près de moi, et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin ». 33. Les disciples lui dirent : « Où nous (procurer) dans un désert assez de pains pour rassasier une si grande foule? » 34. Jésus leur dit : « Combien de pains avez-vous? Sept, lui dirent-ils, et quelques petits poissons. » 35. Alors il commanda à la foule de s'asseoir par terre, 36. il prit les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna aux disciples, et les disciples aux foules. 37. Tous mangèrent et furent rassasiés; et des morceaux qui restaient, on emporta sept corbeilles pleines. 38. Or ceux qui mangèrent étaient quatre mille hommes, sans les femmes et les enfants. </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Que disent ici les commentateurs ecclésiastiques, lorsqu'il y en a ?!
Tout simplement qu'une première fois 4000 personnes ont été nourries
avec 7 pains et qu'une autre fois, 5000 l'ont été avec 5 pains. Pour la
plupart rien d'autre qu'une simple répétition malheureuse d'un copiste
reproduite avec négligence. Faut-il se contenter de cette fadaise ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcMCUC0HzoM2Hj936JRhBEzn-bE-zAYD0glSdvF1I60LGRzEOM8WAve8rr16ZFx6OfRP3PduX7JNeUYdlJa88_CrOdDU5Yh1mGt43GnsZn3MLIKlYcICr84k6iVspXAik5YfBmwp4rrTU/s1600/Tr%25C3%25A8s+Riches+Heures+du+duc+de+Berry-Folio_168v_La+Multiplication+des+pains.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1073" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcMCUC0HzoM2Hj936JRhBEzn-bE-zAYD0glSdvF1I60LGRzEOM8WAve8rr16ZFx6OfRP3PduX7JNeUYdlJa88_CrOdDU5Yh1mGt43GnsZn3MLIKlYcICr84k6iVspXAik5YfBmwp4rrTU/s400/Tr%25C3%25A8s+Riches+Heures+du+duc+de+Berry-Folio_168v_La+Multiplication+des+pains.jpg" width="298" /></a>« Rappelons une fois de plus que l'<a href="https://spfc441.blogspot.com/2014/10/les-deux-voies-de-linitiation.html"><span style="color: #990000;">Initiation</span></a> a deux aspects : 1° par l'un, l'homme descend dans ses corps physique et éthérique ; il apprend à connaître son propre organisme ; il est introduit dans les forces qui sont à l'œuvre en l'homme lui-même. 2° l'autre face de l'initiation, c'est celle par laquelle l'homme est conduit dans le monde spirituel, par laquelle il se répand dans le Macrocosme. Or vous savez qu'en ce qui concerne la réalité – et non pas ce que perçoit la conscience – c'est là une opération qui s'effectue chaque fois que quelqu'un s'endort : il détache son corps astral et son Moi de ses corps physique et éthérique et les répand dans le monde des astres (de là le nom de corps astral) dont il peut alors absorber les forces. Lorsque par l'initiation, l'homme sort de ses corps physique et éthérique avec son corps astral et son Moi, il ne parvient pas seulement à la vision objective de ce qui existe sur notre terre ; il parvient aussi à s'étendre dans le Cosmos, à connaître le monde des astres et à s'assimiler les forces qui s'écoulent de ce monde vers nous. <br />
<br />
Mais tout ce que l'homme acquiert ainsi existait déjà chez le Christ dès le Baptême, par suite de sa nature spéciale (1). Cette présence ne nécessitait pas chez le Christ un état qui ressemblerait au sommeil ; même lorsqu'il ne dormait pas, même lorsqu'il était dans ses corps physique et éthérique, il était capable de s'unir au monde des astres et d'introduire ces forces dans le monde physique. On pourrait décrire l'action du Christ en disant que par la puissance d'attraction des corps physique et éthérique qui avaient été préparés pour lui, par toute son entité il aspirait la force du soleil, de la lune et des étoiles, bref de l'ensemble du Cosmos qui est lié à notre terre ; et lorsqu'il agissait, ce qui agissait en réalité à travers lui, c'était la force vivifiante, guérissante qui descend du Cosmos dans l'homme, lorsque dans le sommeil il est en dehors de ses corps physique et éthérique. Les forces par lesquelles agissait le Christ Jésus provenaient du Cosmos grâce à l'attraction que son corps exerçait sur elles ; puis, passant par son corps, elles rayonnaient sur ses disciples. Et ceux-ci pouvaient pressentir, grâce à leur réceptivité, qu'à travers l'être qu'ils avaient sous les yeux, à travers le Christ, les forces du Cosmos venaient à eux comme une nourriture spirituelle. Ces forces se déversaient en eux. <br />
<br />
Mais les disciples eux-mêmes connaissaient deux états de conscience différents car ce n'étaient pas encore des hommes tout à fait supérieurs : ils tendaient seulement, auprès du Christ et en s'appuyant sur lui, vers un développement très élevé. Ils vivaient donc alternativement dans deux états de conscience différents, comparables à l'état de sommeil et à l'état de veille de l'homme ordinaire. Ils avaient ainsi la possibilité de recevoir, dans l'un et l'autre état, la force magique du Christ ; elle pouvait agir sur eux de jour, lorsqu'ils rencontraient le Christ, mais elle agissait aussi la nuit lorsqu'ils étaient en dehors de leurs corps physique et éthérique. Tandis qu'à l'ordinaire, l'homme se répand, sans en avoir conscience, sans en rien savoir, dans le monde des astres, la force du Christ était alors auprès d'eux et ils pouvaient la voir. C'était elle, ils le savaient, qui leur apportait la nourriture des mondes stellaires. <br />
<br />
Ce double état de conscience avait encore pour les disciples une autre conséquence. Chez tout homme – même chez un disciple de Jésus – il faut considérer ce qu'il est au moment actuel et le germe qu'il porte en lui de facultés qui mûriront dans des incarnations futures. Chez vous aussi existe déjà le germe de ce qui ne se révélera aux yeux de tous que dans votre prochaine incarnation. Et si ce germe en vous devenait conscient, vous pourriez déjà avoir comme une espèce de première impression clairvoyante, la vision de l'avenir immédiat. Ce qui va se passer dans l'avenir immédiat fait partie des premières expériences de la clairvoyance, pourvu que celles-ci soient pures, véridiques et sincères. <br />
<br />
Ainsi en était-il tout spécialement pour les disciples. À l'état normal de veille, la force du Christ s'écoulait en eux et ils s'en rendaient compte. Et que se passait-il pendant leur sommeil ? Du fait qu'ils étaient les disciples de Jésus et que la force du Christ avait agi sur eux, ils devenaient parfois clairvoyants tout en dormant ; ils voyaient alors moins ce qui se passait au moment même que l'avenir auquel l'homme devait participer. Ils plongeaient en quelque sorte dans la mer de la vision astrale et voyaient par avance ce qui allait arriver. <br />
<br />
Il y avait donc pour les disciples deux états de conscience ; dans l'un ils pouvaient se dire : De jour, le Christ nous apporte du fond des étendues cosmiques les forces de l'univers et il nous les distribue comme une nourriture spirituelle. Parce qu'il est la force du Soleil, il nous apporte tout ce qui vient de Zoroastre à travers le christianisme. Il nous transmet les forces que le soleil peut envoyer des 7 constellations diurnes. De là vient la nourriture le jour. Et pour la nuit, les disciples pouvaient se dire : Nous voyons comment, par la force du Christ, le soleil nocturne, le soleil qui est invisible pendant la nuit et qui passe à travers les 5 autres constellations, envoie dans nos âmes les aliments célestes. <br />
<br />
Dans leur clairvoyance imaginative, les disciples pouvaient sentir qu'ils étaient unis à la force du Christ, à la force du Soleil qui leur envoyait ce qui était bon pour les hommes de leur époque – et je vous fais remarquer que ceci est dit pour les hommes de la quatrième époque de civilisation. Dans l'autre état de conscience, la force du Christ envoyait aux disciples ce qu'elle pouvait leur envoyer : le soleil de la nuit, la force des 5 constellations nocturnes ; don qui ne serait valable que pour l'époque suivante, pour la cinquième époque de civilisation. Voilà ce dont les disciples se rendaient compte. Comment pouvait-on jadis exprimer cela ? <br />
<br />
D'après l'ancienne façon de designer les choses, on disait un <i>"millier"</i> en parlant d'un grand rassemblement d'hommes et, si l'on voulait préciser, on ajoutait un nombre choisi d'après une caractéristique essentielle : les hommes de la quatrième époque de civilisation, par exemple, étaient désignés comme le "quatrième mille" et ceux qui vivaient déjà comme on devait le faire à la cinquième époque de civilisation étaient le "cinquième mille", ce ne sont là simplement que les termes d'un langage particulier (2). <br />
<br />
C'est pourquoi les disciples pouvaient dire : « Pendant le jour nous percevons ce que la force du Christ nous transmet des forces solaires – des 7 constellations diurnes – de sorte que nous recevons ainsi la nourriture qui convient aux hommes de la quatrième époque de civilisation, au "quatrième mille". Et dans l'état de clairvoyance imaginative où nous sommes pendant la nuit, nous percevons – par les 5 constellations nocturnes – ce qui vaut pour un avenir prochain, pour le "cinquième mille ». Les hommes de la quatrième époque – les 4000 – sont donc nourris du haut du ciel par les 7 pains célestes, par les 7 constellations diurnes ; et les hommes de la cinquième époque – les 5000 – sont nourris par les 5 pains célestes, par les 5 constellations nocturnes. En même temps que l'attention était toujours attirée sur le point-limite où les constellations du jour touchaient aux constellations de la nuit : sur les Poissons. <br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
L'on aborde ici un secret : il est fait allusion à une importante opération des Mystères : celle du lien magique qui unit le Christ à ses disciples. Le Christ explique à ceux-ci qu'il ne parle pas de l'ancien levain des Pharisiens mais que, par les forces solaires du Cosmos, il leur communique une nourriture céleste, bien qu'il n'ait à sa disposition, une première fois, que les 7 pains du jour, les 7 constellations diurnes, et une autre fois les 5 pains de la nuit, les 5 constellations nocturnes – toujours séparées par les Poissons qui font la transition. Et il est même question de <b>2</b> Poissons afin que ce soit bien clair. » (Rudolf Steiner, <i>L'Évangile de saint Matthieu,</i> 10ème conférence, pp. 173-177, Paris, 1981. GA123) </div>
</blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyecalHgjIW2myI29QLIJjPe5HRnOFlxZkhIWDNq-hEBJ71srmgX06n7ZCYOb-EzN5jlhb_foZL56l0FDT9xM3MVcAf0m5MikjnObOfy31weX0-gWXkrU0qn9pplgTDRGBJx5SNhVfC-M/s1600/Multiplication+des+pains.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="383" data-original-width="539" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyecalHgjIW2myI29QLIJjPe5HRnOFlxZkhIWDNq-hEBJ71srmgX06n7ZCYOb-EzN5jlhb_foZL56l0FDT9xM3MVcAf0m5MikjnObOfy31weX0-gWXkrU0qn9pplgTDRGBJx5SNhVfC-M/s400/Multiplication+des+pains.jpg" width="400" /></a></div>
<b>Ne supportant pas que le Christ soit une entité solaire et que l'homme ait pu être dès l'origine en relation, non plus seulement avec la Terre, mais avec l'ensemble de l'univers, les Églises répugnèrent toujours à se voir rappeler l'étroite corrélation du Christ avec la totalité du Cosmos, faute évidemment d'en avoir conservé l'intelligence. Aussi est-ce donc sans importance pour elles qu'il y ait eu 7 ou 12 "corbeilles" de reste en tant que lien pourtant très clair avec le monde des 7 planètes ou celui des 12 constellations. Et ceci se retrouve dans presque tous les faits et gestes du Christ. D'où les incessantes persécutions, trop souvent féroces, contre tout ce qui tendait à mettre en évidence la nature cosmique, universelle, du Christ en face du « bon Jésus » humain, trop humain cher au jésuitisme ambiant depuis des siècles, et qui fit dire à Rudolf Steiner que le catholicisme n'avait été qu'une caricature du véritable Christianisme. Un christianisme défiguré, détourné de sa source ésotérique originelle et dont il ne reste plus aujourd'hui qu'une pâle ombre bien incapable de nourrir les âmes, et bien surtout de répondre à leur aspiration de ce <i>"Pain des âmes"</i> sans lequel l'homme sombre et se détruit. Qu'attendre, en effet, d'une confession religieuse incapable d'apporter des réponses crédibles aux événements les plus fondamentaux de ses propres données scripturaires ? WH.</b><br />
<b><br /></b>
<br />
1. Rappelons que ce n'est pas à la naissance de Jésus (autrement dit à Noël) qu'intervient l'incarnation proprement dite du Christ, mais trente années plus tard, lors du Baptême dans le Jourdain : c'est à ce moment seulement que l'entité solaire divine s'incarne.</div>
2. Il ne faut donc pas prendre ces nombres de manière quantitative, mais qualitative ; ils se rapportent, en effet, aux 7 ères religieuses successives de l'humanité depuis le Déluge glaciaire, soit, en se référant au point vernal : 1[000] = ♋, 2[000] = ♊, 3[000] = ♉, 4[000] = ♈, 5[000] = ♓, 6[000] = ♒, 7[000] = ♑. (Exemples : <i>Exode,</i> 32, 28 ; <i>1 Rois,</i> 19, 17-18 etc.) <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy2b-pX8Ykmt-RKZjImRNMHuLMJMbQ18TvCU8sR92eTuKwO309CwUJtCOxMxNVwShIGJrVwf0zwE0tiut0NvsrqLzGv0qOtSMRRNBsCSo94hyphenhyphenU4k3Mz7HPJFO0Njrddn2yPtBf1Gc-euQ/s1600/%25C3%25A8res.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="248" data-original-width="488" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy2b-pX8Ykmt-RKZjImRNMHuLMJMbQ18TvCU8sR92eTuKwO309CwUJtCOxMxNVwShIGJrVwf0zwE0tiut0NvsrqLzGv0qOtSMRRNBsCSo94hyphenhyphenU4k3Mz7HPJFO0Njrddn2yPtBf1Gc-euQ/s1600/%25C3%25A8res.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
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<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }</style>WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-54667163372257643272018-07-10T11:32:00.000+02:002018-09-20T14:00:12.929+02:00Cagliostro<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgUXrZXIOA5GiYpEgV0sq_tVNWHZxQML5qm14I3w5QPBTfaJgqfag0c0n7aA7u4moZDFk8PprFD6ZoQOF4QaOn8MV7nZukawibkePPKaZczUG8yBtaSWpDWRjFwpw5r2WidG2u6HZevzs/s1600/San_Leo-la_cella_di_Cagliostro.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgUXrZXIOA5GiYpEgV0sq_tVNWHZxQML5qm14I3w5QPBTfaJgqfag0c0n7aA7u4moZDFk8PprFD6ZoQOF4QaOn8MV7nZukawibkePPKaZczUG8yBtaSWpDWRjFwpw5r2WidG2u6HZevzs/s640/San_Leo-la_cella_di_Cagliostro.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b>San Leo, cachot de Cagliostro</b></span></div>
<br />
<span style="font-size: large;">Il peut advenir parfois que l'on soit amené, bien malgré soi, à l'obligation morale de réviser certains sujets sensibles, à propos notamment de certaines personnalités occultes lourdement controversées, honnies même, et qui n'en furent pourtant pas moins au cœur des événements les plus centraux de notre monde contemporain. C'est, en particulier, le cas de celles qui se manifestèrent à l'aube de la grande Révolution française comme le comte de Saint-Germain et le très controversé comte de Cagliostro dont la destinée tragique avait amené jusqu'à l'intervention personnelle d'un pape (1).</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"> </span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiovIF8uonrlhXsMoyXIy2J8XdYUYcr2tUgaLW9Oy9VlAeq_uaeYin2YBCzCrv3fVTMMm9rCgeMANuo4RyTNnVXsKjgzVu6K963xsorzBaluua1W3u6f0-X32WoA7MUnmhtDhfGHVn9CjA/s1600/Alessandro_Cagliostro.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1072" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiovIF8uonrlhXsMoyXIy2J8XdYUYcr2tUgaLW9Oy9VlAeq_uaeYin2YBCzCrv3fVTMMm9rCgeMANuo4RyTNnVXsKjgzVu6K963xsorzBaluua1W3u6f0-X32WoA7MUnmhtDhfGHVn9CjA/s320/Alessandro_Cagliostro.jpg" width="238" /></a><br />
Il ne faut pas hésiter faire table rase et déblayer le sujet de tout le fatras légendaire entassé à foison sur cette existence hors normes pour y retrouver la réalité des faits, tant d'innombrables agents de toutes obédiences se seront attachés, du vivant même de sa personne, à déformer, travestir et défigurer, souvent d'incroyable manière, chacun de ses faits et gestes (2). Il ne saurait être question ici, bien sûr, de développer une biographie, même sommaire, que certains esprits libres s'efforcèrent heureusement de mettre en évidence, en évitant notamment de confondre hâtivement les individualités d'Alessandro Cagliostro et du Sicilien Giuseppe Balsamo comme le firent – contre l'avis même de Cagliostro – nombre d'auteurs, y compris Goethe lui-même. Était-il concevable, en effet, de confondre ces deux personnages, dont l'un ne parlait qu'italien, alors que Cagliostro parlait couramment français, italien, portugais etc. ? Et ce n'était pas là – tant s'en faut ! – les seules incohérences car ce n'était évidemment pas sans intention que l'un des ennemis les plus acharnés de Cagliostro, le sieur Morande de triste mémoire, avait lancé cette identification que rien, jamais, pas même la double saisie des papiers de Cagliostro, ne vint, en quoi que ce soit, confirmer. <br />
<br />
On ne saurait donc se fier à l'escroc de haut vol Morande (3), pas plus qu'à la triste femme De la Motte (4), arnaqueuse effrontée du trop naïf cardinal de Rohan, pour nous éclairer sur la personne et les buts de Cagliostro. Ce serait s'égarer dans le bourbier sans fond de tous les aigrefins d'un monde en pleine agonie et fort éloigné des objectifs réels de ceux qui s'efforcèrent de pallier l'abîme où allaient s'engloutir les monarchies européennes. De Paris à Londres, et de Londres à Saint-Petersbourg, en passant par la Courlande et la Suisse où il fit arrêt, c'est à Riehen, à proximité immédiate de Dornach donc (où devait s'ériger un jour le futur Goetheanum), qu'il fit construire, sur la propriété des Sarrasin-Bischoff, une maison de rencontre qui existe encore.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSpscsEnxihPLUzYzXFM5C5RHMpJ2AE4_mhXFVqe_IzVV0gn08WKXe3DWV74CML8VbEJK9eg7hobZHewrkeqXDrOPyff7Op4AzcHGLRw33C5GYg1Tna2I1v3Qaz4hqmbQ3-aWlJQERVyw/s1600/Gl%25C3%25B6cklihof_mit_Cagliostro-Pavillon.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1235" data-original-width="1600" height="244" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSpscsEnxihPLUzYzXFM5C5RHMpJ2AE4_mhXFVqe_IzVV0gn08WKXe3DWV74CML8VbEJK9eg7hobZHewrkeqXDrOPyff7Op4AzcHGLRw33C5GYg1Tna2I1v3Qaz4hqmbQ3-aWlJQERVyw/s320/Gl%25C3%25B6cklihof_mit_Cagliostro-Pavillon.jpg" width="320" /></a></div>
Manifestement, cet homme poursuivait un but fort éloigné de tout ce dont ses ennemis s'efforcèrent de l'accuser (tout comme le comte de Saint-Germain) et en dépit d'une générosité dont il ne se départit jamais. Nul ne peut dire, en effet, qu'il réclama jamais le moindre argent, au grand déplaisir de tous les stipendiés de basse besogne qui le traquaient en permanence. Homme libre, médecin dont les cures stupéfièrent, et lui attirèrent la jalousie venimeuse des empiriques en titre – à plus forte raison lorsqu'il soignait gratuitement, assumant lui-même souvent le coût des médicaments ! – il se fit ainsi autant d'ennemis que d'amis tout à sa dévotion. Quels furent les buts, la finalité rectiligne de cette destinée impénétrable ? Est-on fondé à répondre, ou faut-il définitivement renoncer à l'éclairer hors du champ romanesque ? En ce sens, il n'est pas inutile que Rudolf Steiner ait eu une bonne connaissance intérieure de la maçonnerie égyptienne propre à Cagliostro : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Le dit comte Cagliostro, chez qui se dissimulait une individualité connue des seuls plus hauts occultistes véritablement initiés, tenta tout d'abord à Londres de rehausser la Franc-Maçonnerie à un nouveau niveau, laquelle était encore restée en un point que je vous ai caractérisé. Ce qui ne put se faire à Londres, il s'efforça ensuite de le réaliser en Russie, et puis à La Haye où il échoua pour diverses raisons. Il réussit toutefois à fonder une loge de Philalèthes à contenu occulte à Lyon dans un cercle franc-maçonnique du lieu qui reçu le nom de "Sagesse Triomphante". Le but de cette loge fut donné par Cagliostro. Mais tout ce que vous pouvez lire là-dessus n'est rien d'autre que ce qu'en ont écrit des gens qui n'en ont pas compris le sens. Ce qui en fut dit ne sont, à vrai dire, que des indications. Il s'agissait pour Cagliostro d'un double objectif : d'abord d'un enseignement en vue de l'élaboration de la <a href="https://spfc441.blogspot.com/2008/12/la-pierre-philosophale_06.html"><span style="color: #990000;">Pierre Philosophale</span></a> ; ensuite d'ouvrir les esprits à la connaissance du Pentagone Mystique, du Pentagramme Mystique. Je ne puis que vous indiquer ce que ces deux termes signifient. On s'est beaucoup moqué de ces choses qui ne sont pas seulement à prendre au sens symbolique, mais reposent sur des faits. </b><br />
<br />
<b>La Pierre Philosophale a une destination spécifique que Cagiostro énonça comme devant prolonger la vie humaine de 5527 années, ce qui paraît évidemment risible au sens commun. Il est pourtant possible, par un enseignement particulier, de prolonger immensément la vie dès lors que l'homme apprend à cesser de vivre en son seul corps physique. Celui qui voudrait se représenter que l'Adepte ne pourrait être atteint par la mort au sens habituel du mot, se représenterait faussement la chose. Croire aussi qu'un Adepte ne pourrait être atteint par une tuile et tué, se ferait aussi une idée fausse. Cela ne pourrait, en effet, se faire que si l'Adepte y consentait. Il ne s'agit pas là de la mort physique, mais de ce qui suit : La mort physique de celui qui connaît le secret de la Pierre Philosophale et a réussi à s'en libérer n'est pour lui qu'un événement apparent. Pour les autres hommes il s'agit là d'un événement qui creuse une profonde coupure dans leur vie. Pour celui qui, de la manière dont Cagliostro l'a voulu avec ses élèves, sait utiliser la Pierre Philosophale, la mort n'est qu'un événement apparent. Elle ne constitue pas une période significative dans sa vie. Elle n'est, à vrai dire, là que pour les autres, qui peuvent observer l'Adepte, et dire qu'il meurt. Lui-même, en vérité, ne meurt point. La chose est qu'il a appris à ne plus vivre du tout dans son corps physique, tant il est vrai qu'il a appris à vivre au quotidien tous les événements qui surviennent à l'instant de la mort. Il a déjà fait l'expérience de ce qui se passe à ce moment. Dès lors, la mort n'est plus possible ayant appris depuis longtemps à vivre sans son corps physique. Il dépose son corps physique de la même manière qu'il déposerait un imperméable, et se glisse dans un nouveau corps tout comme dans un nouvel imperméable. Maintenant vous pourrez vous faire une idée d'un des enseignement que Cagliostro transmettait, en l'occurrence celui de la Pierre Philosophale qui ôtait toute signification à la mort physique elle-même. </b><br />
<br />
<b>Le second était la connaissance du Pentagramme. Il s'agit de la faculté de différencier les unes des autres les cinq enveloppes corporelles de l'homme. Lorsqu'on énonce : corps physique, corps éthérique, corps astral, kama-manas, corps causal, ce ne sont que des mots, tout au plus des abstractions. Autant dire pas grand chose. L'homme d'aujourd'hui connaît à peine le corps physique ; seul celui qui connaît le </b><b><b>"</b>Pentagramme</b><b><b>"</b> apprend à connaître les cinq corps. Aussi longtemps que l'on vit dans le corps on ne le connaît pas, mais seulement lorsqu'on en a une vision objective. C'est ce qui différencie l'homme ordinaire de celui qui est passé par une telle école et qui sait ce que sont les cinq corps objectivement perçus. L'homme ordinaire vit aussi dans ses cinq corps, mais vivant dedans il ne peut s'en évader et les contempler. Tout au plus perçoit-il son corps physique s'il se regarde ou se contemple dans une glace. Les élèves de Cagliostro, s'ils avaient bien suivi sa méthode, devaient parvenir à ce à quoi certains Rose+Croix de même école avaient eux-mêmes expérimenté. Ils faisaient partie d'une école de grands initiés européens qui les amenaient à prendre véritablement connaissance des cinq corps, et pas seulement <i>in abstracto</i>. C'est ce qu'on nommait "Connaissance du Pentagramme" et "Renaissance morale". </b><br />
<br />
<b>Je ne veux pas dire que les élèves de Cagliostro n'étaient pas arrivés à quelque chose. Ils en étaient arrivés effectivement à pénétrer le corps astral. Cagliostro était tout particulièrement doué pour les amener à la contemplation du corps astral. Longtemps avant la catastrophe qui fondit sur lui, il était parvenu, en dehors de l'école de Lyon, à fonder des écoles à Paris, en Belgique, à Saint-Pétersbourg et en d'autres localités d'Europe d'où sortirent ceux qui devaient un jour devenir, jusqu'aux 18, 19 et 20èmes grades, les fondateurs de la Maçonnerie des Hauts Grades. Toujours est-il que le comte de Gagliostro eut, avant même de finir sa vie dans les geôles de Rome, une influence déterminante sur la Maçonnerie occulte européenne. Tout bien réfléchi, le monde ne saurait valablement porter un jugement sur lui. J'ai déjà mentionné que lorsque les gens parlent de Cagliostro, c'est à peu près aussi intelligent que lorsqu'un Hottentot s'exprime sur la construction du chemin de fer aérien, car on ignore dans quelle relation des faits extérieurs apparemment immoraux s'inscrivent dans les événements mondiaux. » (Rudolf Steiner: <i>Die Tempellegende und die Goldene Legende,</i> GA.93 1982, Berlin, 16. Décembre 1904, non traduit). </b></blockquote>
<br />
Quelle meilleure réhabilitation de l'énigmatique Cagliostro que ces quelques lignes de l'initiateur de la Science Spirituelle d'orientation anthroposophique ? Et que pouvait-on souhaiter de plus éclairant sur celui qui s'était efforcé, par delà tous les obstacles, de restaurer cette Franc-maçonnerie en pleine décadence à l'orée de la grande Révolution française ? Que pouvait-il rester, après cela, des sarcasmes et des calomnies littéraires tirés, pour la plupart des dossiers d'Inquisition du jésuite Marcello ? Que vaut encore, en effet, le satyrique <i>Grand Cophte</i> de Goethe face à l'hommage appuyé de Mozart pour <i>Sarastro</i> dans sa Flûte Enchantée ? Le romanesque, si futé soit-il, ne saurait percer à jour les arcanes de la véritable Initiation : il n'en restituera jamais qu'une fiction. <br />
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMcLq1n_zUjP5aYDqVxd6VteqFVUxPVh_l-OQG4BdCZTTlpJsH6ikLpiR7xvf8DdjAwQsw_VF5tv8_J1yR8LXXcn2jqwpfGzFCcx6Llxi4Us9iKCjFTDzMVqUhK_2oywzFkJskq8a0-fw/s1600/Sceau+de+Cagliostro%2528Lucifer+foudroy%25C3%25A9%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMcLq1n_zUjP5aYDqVxd6VteqFVUxPVh_l-OQG4BdCZTTlpJsH6ikLpiR7xvf8DdjAwQsw_VF5tv8_J1yR8LXXcn2jqwpfGzFCcx6Llxi4Us9iKCjFTDzMVqUhK_2oywzFkJskq8a0-fw/s200/Sceau+de+Cagliostro%2528Lucifer+foudroy%25C3%25A9%2529.jpg" width="200" /></a></div>
« Je ne suis d'aucune époque ni d'aucun lieu ; en dehors du temps et de l'espace, mon être spirituel vit son éternelle existence et, si je plonge dans ma pensée en remontant le cours des âges, si j'étends mon esprit vers un mode d'existence éloigné de celui que vous percevez, je deviens celui que je désire. Participant consciemment à l'être absolu, je règle mon action selon le milieu qui m'entoure. Mon nom est celui de ma fonction et je le choisis, ainsi que ma fonction, parce que je suis libre. Mon pays est celui où je fixe momentanément mes pas. Datez-vous d'hier, si vous le voulez, en vous rehaussant d'années vécues par des ancêtres qui vous furent étrangers ; ou de demain, par l'orgueil illusoire d'une grandeur qui ne sera peut-être jamais la vôtre. Moi, je suis celui qui est. <br />
<br />
« Je n'ai qu'un père ; différentes circonstances de ma vie m'ont fait soupçonner à ce sujet de grandes et émouvantes vérités, mais les mystères de cette origine, et les rapports qui m'unissent à ce père inconnu, sont et restent mes secrets. Que ceux qui seront appelés à les deviner, à les entrevoir, comme je l'ai fait, me comprennent et m'approuvent. Quant au lieu, à l'heure où mon corps matériel, il y a quelque quarante ans, se forma sur cette terre ; quant à la famille que j'ai choisie pour cela, je veux l'ignorer ; je ne veux pas me souvenir du passé pour ne pas augmenter les responsabilités déjà lourdes de ceux qui m'ont connu, car il est écrit : "Tu ne feras pas tomber l'aveugle." Je ne suis pas né de la chair, ni de la volonté de l'homme : je suis né de l'esprit. Mon nom, celui qui est à moi et de moi, celui que j'ai choisi pour paraître au milieu de vous, voilà celui que je réclame. Celui dont on m'appela à ma naissance, celui qu'on m'a donné dans ma jeunesse, ceux sous lesquels, en d'autres temps et lieux, je fus connu, je les ai laissés, comme j'aurais laissé des vêtements démodés. <br />
<br />
« Me voici : je suis noble et voyageur ; je parle et votre âme frémit en reconnaissant d'anciennes paroles ; une voix qui est en vous et qui s'était tue depuis bien longtemps, répond à l'appel de la mienne ; j'agis et la paix revient en vos cœurs, la santé dans vos corps, l'espoir et le courage dans vos âmes. Tous les hommes sont mes frères, tous les pays me sont chers ; je les parcours pour que, partout, l'Esprit puisse descendre et trouver un chemin vers vous. Je ne demande aux rois, dont je respecte la puissance, que l'hospitalité sur leurs terres et, lorsqu'elle m'est accordée, je passe, faisant autour de moi le plus de bien possible ; mais je ne fais que passer. Suis-je un noble voyageur ? <br />
<br />
« Comme le vent du Sud, comme l'éclatante lumière du midi qui caractérise la pleine connaissance des choses et la communion active avec Dieu, je viens vers le Nord, vers la brume et le froid, abandonnant partout à mon passage quelques parcelles de moi-même, me dépensant, me dissimulant à chaque station, mais vous laissant un peu de clarté, un peu de chaleur, un peu de force, jusqu'à ce que je sois enfin arrêté et fixé définitivement au terme de ma carrière, à l'heure où la rose fleurira sur la croix. Je suis Cagliostro. Pourquoi vous faut-il quelque chose de plus ? Si vous étiez des Enfants de Dieu, si votre âme n'était pas si vaine et si curieuse vous auriez déjà compris ! » (<i>Mémoire pour le comte de Cagliostro accusé contre le Procureur général,</i> S.I., Paris, 1786, in-16, p. 12 sqq.) </blockquote>
<br />
Comme chez nombre d'initiés de haut rang, Cagliostro souleva contre lui les haines les plus farouches, tout autant que les dévouements les plus désintéressés. Nous ne saurons jamais quel sacrifice le conduisit, presque délibérément, dans les griffes de l'Inquisition, lui dont le maître Philippe de Lyon avait pu dire qu'il « était un être de lumière ». Enchaîné jusqu'à sa mort au fond d'une geôle de la forteresse San-Leo, comment ne pas songer ici à tous ces témoins de l'initiation spirituelle que furent les martyrs cathares, les templiers, Jeanne d'Arc, <a href="https://spfc441.blogspot.com/2010/10/qui-fut-kaspar-hauser.html"><span style="color: #990000;">Gaspar Hauser</span></a> et tant d'autres qui marquèrent de leur sang la voie de la Connaissance et de la Vérité, cette Vérité qui seule rend libre. Deux années ne se passèrent pas que Napoléon mettait un point final au pouvoir temporel du pape : Le 19 février 1797 les bataillons français entraient à Rome et libéraient tous les prisonniers des cachots de la papauté. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. En l'occurrence, le 7 avril 1791 en présence du futur pape Pie VII au cours d'un procès d'Inquisition truqué le condamnant à la "mort exemplaire" – c'est-à-dire au bûcher – commuée en prison perpétuelle en la forteresse San-Leo. Peine en tous points semblable à celles qu'eurent à subir autrefois les Cathares albigeois. <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTkhap4vrPzMFfKD2AKSD4U0pe0BYwC0S60_wdkctTlLNK9JuaS33dc-ilUpAGHY2Wc3OVdlsY6r_Naihze-26afAog9KYgvsrR7X2NwBU3c7jKvtqtygDY3FqZsGpzPLO8ZnzEWuNx3I/s1600/La_rocca_di_San_Leo.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTkhap4vrPzMFfKD2AKSD4U0pe0BYwC0S60_wdkctTlLNK9JuaS33dc-ilUpAGHY2Wc3OVdlsY6r_Naihze-26afAog9KYgvsrR7X2NwBU3c7jKvtqtygDY3FqZsGpzPLO8ZnzEWuNx3I/s200/La_rocca_di_San_Leo.JPG" width="200" /></a></div>
Il est à signaler qu'il est sans exemple qu'un souverain pontife ait assisté à une comparution d'hérétique en tribunal d'Inquisition. C'est dire toute l'importance politique que le pape et le Vatican attachaient à l'affaire. Il n'y fallut pas moins de quarante sept interrogatoires et la torture ordinaire pour en arriver là. <br />
2. Notamment la trop célèbre <i>Vie de J. Balsamo</i>, directement extrapolée des cartons du Saint-Office en apologie du travail de ses inquisiteurs. <br />
3. Charles Théveneau, qui ne fut jamais ni Morande, ni de la Morande, encore moins chevalier, mais même la comtesse Du Barry et le roi Louis XV durent traiter avec ce redoutable maître-chanteur. Réfugié à Londres, il avait regroupé autour de lui toute la lie des pamphlétaires européens, et se fit l'ennemi mortel de Cagliostro après que celui-ci eut décliné de s'allier à lui. <br />
4. Instigatrice de la rocambolesque <i>Affaire du Collier de la reine</i> où elle s'efforça en vain d'impliquer Cagliostro qui sera finalement intégralement innocenté, par <i>décharge honorable</i>, le 31 mai 1786, tandis qu'elle-même sera publiquement fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du V infamant des voleurs. <br />
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-81330554977323120482018-05-15T11:38:00.000+02:002020-02-01T15:59:50.087+01:00La chauve-souris<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQA-z3yC71-1E7dSGx6wlJ1y1I1TvwhpSikDIFtoG13B0o-hYZ1v4md_R4UmNHgprylQ6URZLyS4AjbBWbWwAPCdJLpm66exEy6wjPr0X5ck_a_lE7D7cTQWTxueHhqXGevZaL9cIveoI/s1600/chauvesouris.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="583" data-original-width="960" height="388" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQA-z3yC71-1E7dSGx6wlJ1y1I1TvwhpSikDIFtoG13B0o-hYZ1v4md_R4UmNHgprylQ6URZLyS4AjbBWbWwAPCdJLpm66exEy6wjPr0X5ck_a_lE7D7cTQWTxueHhqXGevZaL9cIveoI/s640/chauvesouris.jpg" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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<span style="font-size: large;">De plus en plus désensibilisée aux choses naturelles, l'humanité actuelle a perdu le sens du spirituel le plus immédiat ; elle ne sait plus reconnaître – ou de moins en moins – le laid du beau, ni ce qu'ils dissimulent, et moins encore ce qui parle en eux. C'est notamment vrai pour les différents êtres du règne animal, et les immémoriales légendes et mises en garde autrefois transmises par nos ancêtres à propos de certains animaux n'atteignent plus désormais que de très loin nos contemporains et le plus souvent dans une totale incrédulité. Il en va tout aussi bien ainsi du serpent, de l'araignée et de la chauve-souris dont on ne sait plus aujourd'hui reconnaître les connotations les plus anciennes avec le démoniaque, si tant est que certains soient encore à même de différencier nettement le vol d'un papillon, d'une colombe ou d'une chauve-souris ! Certains scientifiques ouvertement matérialistes n'hésitant pas à considérer, de nos jours, celle-ci sur le même plan que les plus inoffensives musaraignes, par exemple, en s'efforçant naïvement de les multiplier en méconnaissance absolue du caractère maléfique pourtant universellement attaché depuis toujours à ces animaux (1). Il peut être utile d'explorer d'un peu plus près la question par rapport aux autres espèces aériennes du règne animal. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUU9LVspo7BJCxJ3HbkoqQ1HLfHPUkXPEyv-_pw5lPsaalBCY1s6x7Z_luJotlrMqjlrK403iMudv4JCLXi0OAKNcAnAJeKu-584OSrsy6geoyoC5fAKUANrzGkrcKMnCxbFeTWdSaY68/s1600/papillons.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="443" data-original-width="640" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUU9LVspo7BJCxJ3HbkoqQ1HLfHPUkXPEyv-_pw5lPsaalBCY1s6x7Z_luJotlrMqjlrK403iMudv4JCLXi0OAKNcAnAJeKu-584OSrsy6geoyoC5fAKUANrzGkrcKMnCxbFeTWdSaY68/s400/papillons.jpg" width="400" /></a>« Nous avons donc ainsi deux étages : le papillon habitant l'éther de lumière à la périphérie de la terre, et l'oiseau l'éther de chaleur à cette même périphérie. Arrivons maintenant à un troisième étage : en descendant jusqu'à l'air proprement dit, nous y trouvons des êtres bien particuliers qui n'auraient nullement pu exister aux époques reculées de l'évolution terrestre, par exemple à l'époque où la lune était encore unie à la terre. Ces êtres sont bien, eux aussi, des êtres aériens, c'est-à-dire des êtres vivants dans l'air, mais ils ont été touchés très brutalement par les particularités terrestres, en particulier par la pesanteur. Le papillon, lui, n'a aucunement été atteint par la pesanteur : il plane joyeusement dans l'éther de lumière, il sent qu'il en est l'enfant et la créature. L'oiseau <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqc9avCSZnOz9UAnbng3SSAceo4Xp-vBY2SzszQrhJUEfeeGLsmbTMeVSHCZQ8JDFigKh8gqgpdFLPwjRZ467KctzAH2KZ8eSLL4CpvQUTBiUFNMxxQNlwNlA_6QjSpthCL4CIWIw8DQ/s1600/colombe.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="476" data-original-width="506" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqc9avCSZnOz9UAnbng3SSAceo4Xp-vBY2SzszQrhJUEfeeGLsmbTMeVSHCZQ8JDFigKh8gqgpdFLPwjRZ467KctzAH2KZ8eSLL4CpvQUTBiUFNMxxQNlwNlA_6QjSpthCL4CIWIw8DQ/s320/colombe.jpg" width="320" /></a>surmonte la pesanteur en échauffant l'air intérieur qui le constitue : il est de l'air chaud, et l'air chaud monte, comme on le sait, dans l'air froid. Il triomphe donc, lui aussi, de la pesanteur. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Les animaux auxquels nous arrivons maintenant appartiennent encore à l'air, en raison de leur filiation, mais ils n'ont pas surmonté la pesanteur terrestre parce qu'ils n'ont pas des os creux. Leurs os sont remplis de moelle. Ils ne possèdent pas non plus de cavités aérifères comme les oiseaux. Ces animaux sont les chauves-souris. C'est là une tribu tout à fait singulière. Rien à l'intérieur de leur corps n'a triomphé des forces de la pesanteur. Elles n'ont pas la légèreté calorique des oiseaux. Elles succombent à la pesanteur ; elles la ressentent dans tous leurs os et dans toute leur chair. Il en résulte que l'élément lumineux dont vit le papillon leur est antipathique ; elles lui préfèrent le crépuscule. Contraintes de se servir de l'air, elles n'aiment cet air que lorsqu'il cesse d'être le porteur de la lumière ; elles se confient au clair-obscur : ce sont des animaux crépusculaires. Si les chauves-souris parviennent à se soutenir dans les airs c'est grâce à des ailes d'aspect quelque peu caricatural ; en réalité elles ne sont pas de véritables ailes, mais seulement des membranes tendues entre leurs doigts démesurément allongés, des sortes de parachutes. Grâce à ces appareils, elles arrivent à vaincre la pesanteur, mais c'est en l'équilibrant, en lui opposant une force contraire et de même nature qu'elle. Elles restent tout à fait soumises aux forces terrestres. Il est à remarquer qu'on n'a jamais pu analyser complètement, à l'aide des lois de la physique et de la mécanique, le système de vol du papillon, ni celui de l'oiseau. Il faudrait y introduire un autre élément que les constructions mécaniques. Par contre, on a pu analyser à l'aide de ces lois le vol de chauves-souris. <br />
<br />
La chauve-souris n'aime pas la lumière, elle fuit l'air illuminé, mais elle hante l'air vaguement éclairé du crépuscule. Elle se distingue de l'oiseau par ceci : l'oiseau, lorsqu'il regarde, a toujours en vue ce qui se passe dans l'air. L'épervier lui-même, lorsqu'il va dérober un agneau, voit cet agneau d'en haut comme un objet qui est au bout du rayon lumineux, comme un objet peint à la surface de la terre. Ce n'est d'ailleurs pas une simple vision, c'est une convoitise qui anime son vol. Le vol de l'épervier qui s'abat sur l'agneau, c'est une explosion dynamique de volonté, de désir. <br />
<br />
Le papillon, de son côté, voit les objets de la surface terrestre comme dans un miroir. Il y voit le cosmos. Le papillon qui voltige ne se soucie nullement de la terre, mais seulement des reflets du cosmos qu'il y aperçoit. L'oiseau, lui non plus, ne voit pas les choses terrestres, sauf ce qui appartient à l'air. La chauve-souris est l'animal qui commence à percevoir les choses qu'elle traverse ou frôle de son vol, et parce qu'elle n'aime pas la lumière, elle est désagréablement impressionnée par tout ce qu'elle voit. On peut dire en somme que le papillon et l'oiseau ne possèdent qu'une vision de nature très spirituelle. <br />
<br />
En descendant l'échelle des êtres, nous trouvons les chauves-souris comme les premiers animaux doués d'une vision terrestre, et cette vision leur est un sujet d'antipathie : elles n'aiment pas voir ; elles en éprouvent une sorte d'angoisse : c'est pourquoi elles semblent être de la frayeur incarnée. Elles passent furtivement, elles filent à toute allure, essayant de ne rien voir. Par contre, elles tendent très attentivement leur ouïe qui est extraordinairement fine. La chauve-souris écoute attentivement son propre vol, et son ouïe est sans cesse sur le qui-vive. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5tANiI5xdEHm4wd7TNLyX84SVYxppG0attVPf1eNuJNEotqgC0ULDynziFlmeNCJAfAyBO2x8MZVU7WNM4YbzHqqsSgH67QWR4hB_SMcGEMZBp-LetKBTteRHgPSE-QZuJTarVJFEuAE/s1600/chauv+sour.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="768" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5tANiI5xdEHm4wd7TNLyX84SVYxppG0attVPf1eNuJNEotqgC0ULDynziFlmeNCJAfAyBO2x8MZVU7WNM4YbzHqqsSgH67QWR4hB_SMcGEMZBp-LetKBTteRHgPSE-QZuJTarVJFEuAE/s400/chauv+sour.jpg" width="400" /></a></div>
Observez les oreilles de la chauve-souris. Vous constaterez que ces oreilles sont de véritables instruments récepteurs accordés à la frayeur cosmique, à la peur universelle. Ces oreilles ont une forme tout à fait remarquable, elles sont réellement réceptives à tout ce qui, dans l'univers, est frayeur, fuite silencieuse et glissante. On ne peut le comprendre que lorsqu'on a situé la chauve-souris dans l'échelle des êtres comme nous venons de le faire. Il faut encore ajouter quelque chose. Le papillon émet sans cesse dans le cosmos de la matière spiritualisée, et il est le favori des forces saturniennes. Or, rappelez-vous ce que j'ai exposé précédemment : Saturne est dans notre système planétaire le grand porteur de la mémoire, et le papillon est en rapport étroit avec la mémoire de notre planète. Ce qui vit en lui ce sont des souvenirs. D'autre part, l'oiseau est entièrement "tête" et dans cet air chaud à travers lequel il vit, il est essentiellement "pensée" ; une pensée qui vit et qui vole. Les pensées que nous avons en nous, sont, elles aussi, apparentées à l'éther de chaleur ; elles représentent en nous l'oiseau : elles sont l'Aigle dans l'homme. L'oiseau est donc une pensée qui vole. La chauve-souris, par contre, est un rêve qui vole, elle est le rêve ailé du cosmos. <br />
<br />
En résumé, la terre est environnée d'une zone de papillons qui sont des souvenirs cosmiques, d'une zone d'oiseaux qui sont des pensées cosmiques, et d'une zone de chauves-souris qui sont des rêves cosmiques. En toute réalité, ce sont les rêves du cosmos qui parcourent l'espace de ce vol silencieux et furtif. Le rêve aime le clair-obscur, et le cosmos exprime son attachement au clair-obscur en y envoyant voler les chauves-souris. Les souvenirs, les représentations durables de la mémoire sont incarnés dans la ceinture étincelante de papillons qui encercle la terre ; les pensées instantanées sont incarnées dans la zone des oiseaux ; et les rêves de la périphérie terrestre sont incarnés dans le vol des chauves-souris. Il faut sentir cela. Quand on se concentre bien sur la forme de la chauve-souris, sa ressemblance avec le rêve apparaît d'une manière frappante. Il est impossible de regarder une chauve-souris qui vole sans avoir le sentiment que l'on rêve. Cet être est là, mais il ne devrait pas être là. Il est insolite, il se tient à l'écart des autres créatures naturelles, comme le rêve à l'écart des réalités physiques courantes. <br />
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Rappelons-nous maintenant que le papillon émet, durant sa vie, de la substance terrestre spiritualisée, et que l'oiseau transmet celle-ci au monde spirituel après sa mort. Quel est en ce cas le rôle de la chauve-souris ? Elle sécrète pour ainsi dire de la substance spiritualisée, en particulier celle qui émane de cette membrane volante, tendue entre ses doigts, elle la sécrète pendant toute sa vie – mais ce n'est pas pour la donner au monde spirituel : elle la livre à l'atmosphère terrestre. Il se forme ainsi dans l'air des sortes de gouttes, des perles de substance spiritualisée. Tandis que la substance spiritualisée s'éloigne de la terre par le fait des papillons et des oiseaux, elle y revient par le fait des chauves-souris, et notre atmosphère est remplie de ces formations singulières qui sont de la substance spiritualisée sécrétée par ces animaux. Lorsque le voyant suit du regard le vol d'une chauve-souris, il voit ces formations spirituelles. L'animal en est accompagné dans son vol comme une comète de sa queue. C'est de la matière spirituelle qui, au lieu d'être transmise au cosmos, est réfléchie et renvoyée dans le monde physique, dans l'air. On peut voir voltiger à travers les airs ces émissions spirituelles des chauves-souris : elles sillonnent l'atmosphère. L'air consiste, nous le savons, en oxygène, en azote, etc. Mais ce n'est pas tout : l'air contient également les inclusions spirituelles dues aux chauves-souris. Si étrange et si paradoxal que cela puisse sembler, cette tribu de rêve qu'est la race des chauves-souris, envoie à travers les airs de petits fantômes qui s'agglomèrent et forment une masse. En géologie on appelle <i>magma</i> la masse encore molle qui occupe les couches profondes du globe. On pourrait parler d'un magma spirituel qui se trouve dans l'air et qui a pour origine les émissions spirituelles des chauves-souris. <br />
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<b>Vous voyez, nous découvrons ici des correspondances bien curieuses. La science initiatique conduit précisément à pénétrer de toutes parts à l'intérieur des phénomènes. Ces restes de chauves-souris, ils constituent une nourriture de choix pour l'être que je vous ai décrit en de précédentes conférences sous le nom de "Dragon". Pour que le Dragon puisse s'en nourrir, il faut que ces restes aient été tout d'abord respirés par les hommes. Et lorsque les hommes laissent ces fantômes spirituels s'emparer de leur vie instinctive, le dragon a une main-mise sur eux. Ces fantômes grouillent alors dans la nature humaine, le dragon les dévore et, si l'on peut s'exprimer ainsi, il s'en engraisse, spirituellement parlant. Il acquiert ainsi une grande puissance sur l'homme, il s'en rend maître à des titres très divers. </b></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
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Voilà contre quoi l'homme actuel doit réapprendre à se protéger. D'où viendra son salut ? De ce que je vous ai décrit précédemment, lorsque j'ai parlé du combat de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2015/10/michael.html"><span style="color: #990000;">Michaël</span></a> contre le Dragon sous sa forme nouvelle. En faisant sienne l'impulsion michaëlique, l'homme moderne peut se fortifier intérieurement et se garder de ce péril. Le dragon se trouve alors privé de nourriture. L'homme n'est plus exposé aux pouvoirs illégitimes des fantômes qu'ont émis, dans l'atmosphère, les chauves-souris. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Il ne faut pas reculer devant la compréhension de ces réalités secrètes de l'univers. La recherche de la vérité, telle qu'on la pratique et l'admet partout aujourd'hui, ne conduit à rien de réel, à peine mène-t-elle parfois à un rêve, à une maya. On ne peut espérer trouver la réalité que dans le domaine où l'on aperçoit l'existence physique toute traversée par l'existence spirituelle. <br />
<br />
Tous les êtres, toutes les créatures qui existent où que ce soit, ont leur tâche à remplir, leur mission, bonne ou mauvaise. Tout est à sa place dans l'ordre universel, et tous les êtres tiennent les uns aux autres. Le matérialiste voit voltiger des papillons, voler des oiseaux, s'ébattre des chauves-souris… Il est à peu près dans le cas d'un homme sans discernement qui ornerait sa chambre d'une quantité de tableaux différents, sans découvrir entre eux aucune liaison. En ce sens, les diverses créatures ailées sont pour la conception courante des images juxtaposées, privées de tout lien. Mais dans le cosmos il y a partout des liens, et la juste place est assignée à chaque être par son rapport intime avec la totalité de l'univers. Qu'il s'agisse du papillon, de l'oiseau ou de la chauve-souris, toute créature a son sens. <br />
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Ceux qui désirent tourner ces choses en dérision, qu'ils le fassent ! Les hommes ont accompli de plus hauts faits en matière de raillerie. Des académies savantes ont bien décrété qu'il ne peut pas exister d'aérolithes parce qu'il n'y a pas de fer dans le ciel ! Pourquoi les hommes ne tourneraient-ils pas en dérision ce que je viens d'exposer au sujet de la fonction des chauves-souris ? Cela ne doit nullement empêcher la connaissance du spirituel de grandir peu à peu dans les âmes. » (R. Steiner, <i>L'Homme dans ses rapports avec les animaux et les esprits des éléments,</i> Paris, pp. 78-83) </blockquote>
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Il ne serait, bien entendu, jamais venu à l'esprit de nos ancêtres de tripoter ou d'inhaler goulûment, sauf accident, ces si mignonnes bestioles, mais l'homme change, au détriment trop souvent de certaines facultés innées qui le mettaient autrefois instinctivement en garde en face de certaines malodorantes approches susceptibles de lui nuire, et qu'il méconnaît si naïvement de nos jours, faute, tout simplement, de voir le danger en face. Car, n'en déplaise à certains propagandistes de l'innocuité totale de ces nocturnes – et sans même parler du dégoûtant vampire tropical suffisamment immonde pour qu'il soit inutile d'insister – la chauve-souris n'est pas seulement l'inoffensif insectivore que l'on s'efforce de mettre en avant, mais bien surtout le vecteur ignoré de multiples germes et maladies bactériennes et virales comme la rage, l'histoplasmose et le redoutable <i>Syndrome Respiratoire Aigu Sévère</i> (SRAS) manifestement transmis par les chauves-souris et leurs fientes un peu partout dans le monde (2). <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi80GEe_amtJBfkHcspwdiXOTPaARGxPU0B_9VsJpuwEr_7jdxdSfz9ST54CWJD6_XPOgPeamhQG2d3EZrM4waza8XDSOzB7cxZWpe7BQ8c8V3Wb4I9hF2aco6og4pCwSsS18NXwyRyzc/s1600/Inka+%2528vampire%2529.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="458" data-original-width="634" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi80GEe_amtJBfkHcspwdiXOTPaARGxPU0B_9VsJpuwEr_7jdxdSfz9ST54CWJD6_XPOgPeamhQG2d3EZrM4waza8XDSOzB7cxZWpe7BQ8c8V3Wb4I9hF2aco6og4pCwSsS18NXwyRyzc/s320/Inka+%2528vampire%2529.png" width="320" /></a>Ce n'était pourtant pas pour rien que dans le <i>Popol Vuh</i>, la maison de la chauve-souris est l'une des antichambres souterraines qu'il faut traverser pour atteindre le pays de la mort. De même que pour les Tupi-Guarani du Brésil la fin du monde est décrite précédée de la disparition du soleil dévoré par une chauve-souris. La chauve-souris incarne donc ainsi ce que l'on peut, en effet, fort bien désigner comme un être animal entravé dans son évolution spirituelle, et partant image de l'entité maudite si bien décrite autrefois par Buffon, Michelet, Victor Hugo etc. (pour ne citer qu'eux). On peut vouloir nier l'évidence et bâillonner l'instinct, mais la nature, elle, ne se trompe pas. <br />
WH. <br />
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<br />
<br />
1. En dépit d'une certaine tendance quelque peu irresponsable. Il existe même des associations reconnues (comme <i>Plecotus</i>) promouvant ce type de vulgarisation. <br />
2. Une étude en 2013 a, en effet, isolé un virus vivant dans les excréments de chauves-souris sauvages en Chine, virus très proche parent du syndrome respiratoire aigu sévère (similitude génétique de l'ordre de 95 %) et qui confirme définitivement que ces animaux sont le réservoir naturel à l'origine de ces maladies infectieuses. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJNxY99y7zc3pJW2tXblchOUiwTI4Z7EuVRHGkselNMKSvETu4FobJS44rkf7mmFS_oGdW8lL-RsBb8gdIND7Sx-e0IUnpua93vDHP-fw2PKzPi3ISFI2KBdWLf_t3ZZ_OEyd6FcXIn40/s1600/Chauve-souris+vampire.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="443" data-original-width="740" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJNxY99y7zc3pJW2tXblchOUiwTI4Z7EuVRHGkselNMKSvETu4FobJS44rkf7mmFS_oGdW8lL-RsBb8gdIND7Sx-e0IUnpua93vDHP-fw2PKzPi3ISFI2KBdWLf_t3ZZ_OEyd6FcXIn40/s320/Chauve-souris+vampire.jpg" width="320" /></a>Cette étude montre de plus que le virus de chauve-souris peut passer
directement chez l'homme sans intermédiaire. (Pour n'évoquer ici que
l'aspect strictement matériel des choses qui n'en reflétera jamais que
la maya la plus immédiate). Une étude, réalisée en collaboration avec
des chercheurs de l’<i>Institut de Recherche pour le Développement </i>(IRD) et
publiée dans <i>Nature Communications</i> révèle notamment la menace
planétaire que représentent les chauves-souris. D’ores et déjà bien
connues pour véhiculer des maladies telles qu’Ebola ou la rage, on
vient, en effet, de découvrir que ces chiroptères sont des réservoirs
potentiels d’une multitude d’infections qui touchent l’homme et les
animaux dans le monde entier. Pire, ils auraient même transmis ces
agents infectieux à l’ensemble du règne animal en tant que propagateurs
de multiples pathologies comptant parmi les premières causes de
mortalité infantile dans le monde.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/uOkOxQ7w4-M/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/uOkOxQ7w4-M?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<span style="font-size: x-small;">(Suivi :)</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihusMvnLDCm5QurbACU15fmzTkcqO3j0qKT_UgEahtmJ_f4Main_VG9TfXCJ_Fbwyf1q-Rh545CE26G7NALtY4WDbO6_FE0x-qgzu7rOceOB9oInVdsRx5Zb5tsPNWZn1tnzI_Ayi5Y9Q/s1600/chauve-souris-geante-%2528inde%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="917" data-original-width="700" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihusMvnLDCm5QurbACU15fmzTkcqO3j0qKT_UgEahtmJ_f4Main_VG9TfXCJ_Fbwyf1q-Rh545CE26G7NALtY4WDbO6_FE0x-qgzu7rOceOB9oInVdsRx5Zb5tsPNWZn1tnzI_Ayi5Y9Q/s640/chauve-souris-geante-%2528inde%2529.jpg" width="484" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
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WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-64586870152431290152018-03-26T14:57:00.000+02:002018-04-01T17:23:12.688+02:00La Mission Cosmique du Manichéisme<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9_1AqhiA8fGHHojzQQg0oKYCgFH5P0EJqzH8-WctBzQavDr9USBdZTS8FbRxviWBqJ_GKuYJngXkkZYS4wnXy7I-y2gZsqV6DNxUHlb1WekmFR4D7LdGnvU-mibO3qvBvA_M8Ak5ZRbo/s1600/WH.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="105" data-original-width="127" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9_1AqhiA8fGHHojzQQg0oKYCgFH5P0EJqzH8-WctBzQavDr9USBdZTS8FbRxviWBqJ_GKuYJngXkkZYS4wnXy7I-y2gZsqV6DNxUHlb1WekmFR4D7LdGnvU-mibO3qvBvA_M8Ak5ZRbo/s1600/WH.gif" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
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<span style="font-size: large;">En complément des multiples confidences de R. Steiner sur le Manichéisme en tant que fondement spirituel de la future 6ème ère religieuse évoquée par St. Jean dans son <a href="http://spfc441.blogspot.de/2017/08/lapocalypse.html"><span style="color: #990000;">Apocalypse</span></a> (1), cet exposé synthétique de la véritable mission des manichéens dans l'ordre du monde, en ces temps critiques où l'humanité menace chaque jour un peu plus de sombrer dans la folie : </span></div>
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<blockquote class="tr_bq">
« Nous avons vu que le manichéisme est le courant spirituel chargé par le Christ de mener dans la suite de l'évolution le difficile combat du Bien contre le Mal, pour la rédemption de tout ce qui est devenu le mal en vue de la liberté humaine. <br />
<blockquote class="tr_bq">
« Pour les manichéens le mal est une partie intégrante du Cosmos : il collabore à son évolution et doit finalement être absorbé, transfiguré par le Bien : la grande originalité du manichéisme est d'étudier la fonction du mal et de la douleur dans le monde… L'Homme se dégagera du Mal... » (1). </blockquote>
Dans une autre conférence sur les manichéens, Rudolf Steiner cite la légende du Temple qui décrit l'assaut du royaume de Lumière par les esprits des Ténèbres et l'envoi de l'Homme primordial formé de Lumière. Puis il explique : " le sens de cette légende est que les Ténèbres doivent être vaincues par la Lumière grâce au mélange du Bien et du Mal pour sauver celui-ci et non pour le châtier… car le Mal n'est qu'un Bien qui n'est pas à sa place ". <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtc9o_XcaDMqcTZYKEifGmLWMyNEFMSP7W6bSw_8R9o7sWaQBZEI80_d-zZisU29JQcKXjmd0RMY9hz45hzVWmbxkpI15SuM_qSfg9UpkpWJNHL4D0lVmi40cJ3Dyknl5A7Ora_P4xLDg/s1600/ahriman.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtc9o_XcaDMqcTZYKEifGmLWMyNEFMSP7W6bSw_8R9o7sWaQBZEI80_d-zZisU29JQcKXjmd0RMY9hz45hzVWmbxkpI15SuM_qSfg9UpkpWJNHL4D0lVmi40cJ3Dyknl5A7Ora_P4xLDg/s1600/ahriman.jpg" /></a>En effet, le mal veut ou aller trop vite ou maintenir trop longtemps ce qui est : c'est en cela qu'il n'est pas à sa place. Celui qui veut aller trop vite c'est <i><a href="http://spfc441.blogspot.de/2012/02/satan.html"><span style="color: #990000;">Satan</span></a>-Ahrimane</i> pressé d'isoler complètement la Terre de la divinité en remettant prématurément à l'homme les moyens techniques de maîtriser la Nature. R. Steiner parle du danger des machines à oscillations dont les vibrations se synchronisant avec celles de l'Univers feraient de celui-ci un immense mécanisme sans vie. Tout le monde prend conscience aujourd'hui de la menace d'une destruction planétaire par les explosions atomiques, les bombes à hydrogène et au cobalt. Par contre, Lucifer voudrait maintenir l'humanité dans une spiritualité d'autrefois, celle qu'il dirigeait grâce aux âmes-groupes des races, des peuples et qu'il dirige encore en partie. Il pousse les hommes à se tourner vers les impulsions du passé et à ignorer celles de l'avenir. Ce sont deux mondes opposés, deux tendances entre lesquelles l'homme oscille constamment et dont il doit prendre conscience pour trouver les forces d'équilibre du Christ. En quoi consistent donc ces forces ? <br />
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Le Christ apporte à l'âme humaine un courant de vie ; il éveille ainsi ce Moi supérieur spirituel qui dort dans notre subconscience et il le fortifie. Cette action christique est nettement indiquée dans le récit de l'évangile de Saint Luc : la résurrection du jeune homme de Naïn. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<blockquote class="tr_bq">
"Comme il approchait de la porte de la ville, voilà qu'on emportait un mort, fils unique de sa mère laquelle était veuve, et une foule considérable de gens de la ville étaient avec elle. Le Seigneur l'ayant vue fut touché de compassion pour elle et il leur dit : ne pleurez pas. Et s'approchant, il toucha la cercueil et les porteurs s'arrêtèrent ; et il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ». Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler, et il le rendit à sa mère." (Lc. VII, 12-15). </blockquote>
Ce cercueil que touche le Christ c'est le corps humain qui, à cette époque est menacé de mort, car le courant de vie créatrice du Père est épuisé. En venant s'incarner dans un corps humain, le Christ l'a revivifié ; la chair cesse de se matérialiser davantage : "Les porteurs s'arrêtent". L'évolution remonte avec les forces nouvelles du Moi, du « Je » dont mission est d'en prendre peu à peu la direction. C'est pourquoi le Christ dit "Jeune homme « JE » te le dis, lève-toi. Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler". Il est en effet couché parallèlement à la surface de la Terre, et cette position qui est celle des animaux, les assujettit aux entités spirituelles qui les gouvernent. Ce n'est qu'en se redressant, face au ciel, que l'Homme peut leur échapper, qu'il peut parler. Or sa parole, son Verbe, est justement cette force nouvelle que le verbe cosmique est venu lui confier. " Et il le rend à sa mère", c'est-à-dire à l'âme humaine, la veuve, l'Isis des Égyptiens, qui a perdu son époux divin, à la Nature aussi que les dieux ont dû abandonner. La rédemption des hommes et du monde est désormais possible, mais la lutte humaine contre le mal commence : c'est la mission du manichéisme. <br />
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Il est intéressant à cet égard de comparer la résurrection de Lazare et celle du jeune homme de Naïn : celle-ci est anonyme et il n'est plus question de lui par la suite ; Lazare est « le disciple que Jésus aimait », à qui il réservait un enseignement secret. Sa résurrection est une initiation analogue à celle des Mystères : les paroles de Jésus, les trois jours et demi passés dans le tombeau en sont la marque évidente. Le jeune homme de Naïn c'est toute l'humanité, "la foule considérable" dont le corps se ranime, mais dont l'âme doit être fortifiée ; elle le sera quand la pensée humaine détachée de la pensée divine aura acquis la logique, reflet du Logos, au cours du Moyen-Âge et que la Sagesse du Christ pourra lui être révélée. Ainsi se rejoignent dans notre civilisation les courants de la connaissance et de l'amour actif, du Verbe christique fécondant le Verbe humain. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUCWmYh4Ar9Ke4_c342Hu-U63KODAdxMTm_4Q1k42iBTn8MQdq5_0wTt7p5Ac5gb5zMxAp4tOcJN8W2y2xeErYMpqsatBbzMwGXv0QH8qAFoYLHrcLcE8m4GfiqToczviCymFn1ddr4xA/s1600/Pierre_Bouillon_-_Jesus_Resurrecting_the_Son_of_the_Widow_of_Naim.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="441" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUCWmYh4Ar9Ke4_c342Hu-U63KODAdxMTm_4Q1k42iBTn8MQdq5_0wTt7p5Ac5gb5zMxAp4tOcJN8W2y2xeErYMpqsatBbzMwGXv0QH8qAFoYLHrcLcE8m4GfiqToczviCymFn1ddr4xA/s1600/Pierre_Bouillon_-_Jesus_Resurrecting_the_Son_of_the_Widow_of_Naim.jpg" /></a></div>
On peut dire que Manès intervient continuellement dans l'évolution pour l'empêcher de dévier trop gravement. Nous avons vu deux de ces manifestations, mais il est évident que nous ne pouvons avoir sur son action future que des indications très générales. Cependant Rudolf Steiner a parlé à plusieurs reprises du rôle important que Manès est appelé à jouer au cours de la prochaine civilisation. <br />
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Manès, dit-il, dans sa conférence de 1904 sur "les manichéens" doit donner au courant de la vie chrétienne la forme qui permettra son plein épanouissement. La vie coule sans cesse ; la forme qu'elle prend tend à l'arrêter et à la fixer, mais elle la dépasse et court de forme en forme : la vie du lis passe de la racine à la feuille, puis à la fleur, puis à la graine et recommence. Au temps de St. Augustin, la vie chrétienne est entrée dans la forme de l'État romain : « Ce qui fut d'abord république, puis empire, ce qui a vécu là, dans son apparence extérieure, comme État romain, a livré sa vie à la forme. Les anciens magistrats de l'État sont devenus des évêques et des prêtres ». Et nous savons comment cette forme romaine enserre la vie chrétienne dans ses dogmes. <br />
<br />
Mais aujourd'hui l'impulsion de vie du Christ la déborde et achemine l'Homme vers la fécondation par le <i>Manas</i>, l'Esprit qui vient, le <i>Paraclet</i>, le Moi-spirituel libre. Dans notre cinquième civilisation, la forme de cette vie vient encore du passé, de notre <i>Karma</i> qui, pour nous permettre de régler nos dettes, nous impose tel peuple, telle famille, telle confession religieuse. Pour réaliser le vrai christianisme, il faudra nous libérer et, en pleine conscience, en toute liberté, nous unir par des liens purement spirituels. Voilà pourquoi Manès, dès aujourd'hui, prépare l'autonomie de l'âme. Tout ce qui vient de lui est un appel à la lumière spirituelle de l'âme pour qu'elle se dresse contre tout ce qui ne vient pas d'elle-même ! « Vous devez rejeter toute révélation extérieure, tout ce qu'une autorité extérieure vous a transmis » et n'accepter que ce que votre clairvoyance vous garantit. Ce sera d'abord l'effort d'une petite communauté dont les membres « par la pleine lumière de leur âme » réaliseront « cette forme extérieure d'une société dans laquelle pourra vivre le christianisme de la VIème civilisation ». De là vient, ajoute R. Steiner, que le manichéisme s'efforce avant tout d'établir une vie extérieure pure, et il cite les Cathares. Il se pourrait que Rabelais ait eu l'intuition de cette communauté en décrivant cette célèbre <i>Abbaye de Thélème</i> où chacun agit selon sa libre fantaisie et où pourtant tous s'accordent en une harmonie parfaite. <br />
<br />
Cependant, cette VIème civilisation verra le mal se dresser contre le Bien « en une opposition bien plus grande qu'aujourd'hui. Elle aura justement pour tâche de ramener le mal au bien par la douceur, et les successeurs des Fils de la Veuve seront fortement armés pour le faire. Ils répandront avant tout la paix, l'amour, la non-résistance au mal par la force ». Mais la mission de Manès ne s'achève pas là ; dans la Terre redevenue astrale le mal humain se manifestera en des formes animales astrales hideuses dont l'amour triomphera : « L'amour ne serait pas aussi grand s'il ne devait pas avoir la force de surmonter la laideur dans les faces des hommes mauvais » (2). <br />
<br />
La lutte continuera ensuite dans les mondes futurs (Jupiter, Vénus, Vulcain) (3). Au cours de cette évolution l'homme doit spiritualiser l'action des cinq signes du Zodiaque qu'on appelle "obscurs" (4). Les sept signes lumineux qui ont formé nos organes nobles sont déjà déchargés de leur mission. Les autres qui agissent encore dans la partie inférieure du corps vont l'être au fur et à mesure que l'homme maîtrisera ses membres étroitement liés à la Terre. Voilà pourquoi le jeune homme de Naïn ne se dresse que "sur son séant". Le lavement des pieds est l'imagination de cette purification dont le Christ a donné l'exemple. On ignore si la rédemption du mal, qui s'achèvera sur Vénus, sera totale, mais les manichéens sont convaincus que s'il y a des forces retardataires, elles seront utilisées dans de nouvelles créations . </blockquote>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMd_jAxWn_Ms3eUUGxv21leL0BJCsV8HegweDYxwTwNY1KgtZbC3GJYVYlG7bjxvOLQxB8hQdaxAIdlFOlWB5F6fe6S9MIPVgqh0j_bXLGizRmRpb2_RccyQ0d6YYFCp3C67SIJc1XIno/s1600/Lavement+des+pieds.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="780" height="489" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMd_jAxWn_Ms3eUUGxv21leL0BJCsV8HegweDYxwTwNY1KgtZbC3GJYVYlG7bjxvOLQxB8hQdaxAIdlFOlWB5F6fe6S9MIPVgqh0j_bXLGizRmRpb2_RccyQ0d6YYFCp3C67SIJc1XIno/s640/Lavement+des+pieds.png" width="640" /></a></div>
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<blockquote class="tr_bq">
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Une question se pose maintenant : quelles seront donc les armes dont disposeront les manichéens puisqu'au mal ils n'opposeront pas la force ? <br />
<br />
La première arme est assurément celle que nous apporte la connaissance. La pensée est une force active et quand, par la méditation, nous nous ouvrons aux pensées cosmiques créatrices – bien qu'elles ne soient encore qu'un reflet – elles agissent. Elles rayonnent et libèrent déjà certains éléments troubles présents en nous-mêmes : nous transformons subtilement notre substance physique. Ces pensées préparent même dans une certaine mesure le futur Jupiter dont les forces de vie seront celles que nous aurons élaborées en bien comme en mal. Mais à la connaissance il importe de joindre la conscience du mal et de son rôle dans l'évolution. Le mal, surtout celui qui agit dans notre pensée détachée du monde spirituel, ne peut exercer ses ravages que si nous l'ignorons, si nous l'acceptons aveuglément comme un progrès. Il suffit de connaître sa volonté de séparation pour, sans le détruire, lui apporter le contre-poids spirituel qui l'annihilera. Cette conscience c'est la lumière du Christ en nous. <br />
<br />
Il faut surtout que cette Sagesse soit pénétrée d'amour, qu'elle descende de la tête dans le cœur pour y éveiller le désir de se dévouer à la tâche qui s'impose. Il ne faut prendre que pour donner. Car si la connaissance nous libère, elle développe par là même le Moi personnel dans lequel il y a le Bien, mais aussi le Mal, et, cultivée seule, elle accentue l'égoïsme et l'orgueil. « Si l'on veut chercher le mal en l'Homme, dit R. Steiner, on ne doit pas le chercher dans les mauvaises actions commises dans la société humaine, mais dans les tendances au mal. On peut se demander chez quels hommes se trouvent ces tendances ? Chez tous les hommes depuis le début de la Vème civilisation, les mauvais instincts, les tendances au mal existent dans le subconscient » (5). <br />
<br />
Pourquoi depuis la Vème civilisation ? Parce qu'avant de posséder la conscience personnelle, l'homme était plus ou moins dirigé par des êtres spirituels, il ne se cherchait pas une morale, il se contentait d'un "Art de vivre" que lui enseignaient les fables, les récits empruntés à la vie des animaux. L'effort vers une vie morale est justement dû à la présence du mal en nous. <br />
<br />
Nous arrivons alors à cette curieuse expression des manichéens : « il faut prendre le mal en soi ». Que veut dire : prendre le mal en soi ? Assurément pas : le faire, mais d'abord l'arrêter en soi. Ne pas rendre autrui responsable du mal que nous faisons en disant : « C'est sa faute » ou « tout le monde le fait » ; ne pas s'absoudre aux dépens des autres. C'est aussi le taire quand nous le constatons autour de nous, c'est surtout éviter de le susciter par notre égoïsme. C'est enfin ne pas le rendre, car ainsi on le propage ; c'est accepter le mépris, l'échec de nos efforts : ces efforts qui ne se matérialisent pas dans la "forme" se chargent de vie spirituelle pour l'avenir. C'est nous mettre au service de l'Esprit et sacrifier en toute occasion notre petit intérêt personnel, notre bonheur temporel, nos réactions légitimes, à la grande réalisation de l'humanité. Nous n'avons pas seulement à pardonner le mal, mais à aider les coupables. Voilà le sens de la générosité d'Auguste dans le <i>Cinna</i> de Corneille. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<b>C'est en dernier lieu, quand on est libéré de son propre karma, alléger celui des autres, les décharger de leur dette et même – mais c'est un idéal qui ne sera possible que dans l'avenir – prendre en soi, dans son corps physique, les conséquences destructrices, inévitables du mal sur le corps de celui qui, autrefois, a été criminel, pour hâter sa rédemption. C'est ce qu'a fait le Christ qui, pour cette raison, devait souffrir et mourir sur la croix. Tout sacrifice dans ce monde matériel libère des forces spirituelles. </b><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiux1i3G3zwn1J0pugnv4guSD-OQ1fYeR0u0ECmy4wTGqmI1mvBP3_5Fdio4SP8kAqlC1LZMtnEX_49yC3sorR2UVjbgrpSiGNoEJV90zKz2P8DzhyphenhyphenpKOL71EDrYJE3k_kZ9ANSGGGfdXw/s1600/Buddha-Maitreya.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="992" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiux1i3G3zwn1J0pugnv4guSD-OQ1fYeR0u0ECmy4wTGqmI1mvBP3_5Fdio4SP8kAqlC1LZMtnEX_49yC3sorR2UVjbgrpSiGNoEJV90zKz2P8DzhyphenhyphenpKOL71EDrYJE3k_kZ9ANSGGGfdXw/s320/Buddha-Maitreya.jpg" width="198" /></a>Mais il reste l'arme essentielle des manichéens : le verbe humain, reflet du Verbe cosmique et créé par lui. Il prendra plus tard une force magique. Rudolf Steiner annonce que celui qui sera le <i>Maitreya Bouddha</i> deviendra "le maître du Bien par la parole". Le Christ recommande à se disciples de ne pas préparer leur réponse aux accusations de leurs ennemis car ils seront inspirés. Ce rayonnement du Bien est la mission que le poète suisse Albert Steffen assigne à la poésie actuelle et future. Ainsi se réalisera peu à peu cette rédemption cosmique fruit de l'Amour qui est le but de notre manifestation terrestre et grâce au sacrifice : sacrifice des entités spirituelles d'abord qui se sont laissées emprisonner dans la matière pour nous rendre libres, du Christ ensuite qui s'est laissé crucifier pour que de sa mort naisse la force spirituelle qui permettra aux vrais chrétiens de se sacrifier à leur tour, de faire rayonner l'amour et de gagner un premier combat contre le mal. » (S. Hannedouche, <i>Cahiers d'Études cathares</i>, 1954, N°21) </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>On peut évidemment se demander dans quelle mesure ce futur christianisme michaëlique encore en gestation sur les débris de l'ancien pourra être à même de faire face à ce qui monte irrésistiblement de l'abîme aujourd'hui : cette conjuration invisible de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/12/page-margin-2cm-p-margin-bottom-0.html"><span style="color: #990000;">la Bête</span></a> évoquée par St. Jean, et qui ne cesse de se répandre à l'ombre sinistre de ses drapeaux noirs un peu partout dans le monde prétendument civilisé. On peut être libre de se gausser d'une foi chrétienne apparemment si débile et désarmée face à la rage bestiale de ceux qui se sont jurés de l'exterminer. C'est pourtant une option trompeuse sur l'apparente faiblesse de ce qui peut encore rester de pur et virginal dans le cœur des hommes ; et il me revient certaine voix prophétique sur ce qui est d'ores et déjà à nos portes : </b></div>
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<blockquote class="tr_bq">
« Viendra un temps, proche hélas, où la virginité ne sera plus à l'honneur en ce monde. Des brutes s'incarneront un jour qui parviendront insidieusement à faire croire aux hommes que seule la chair est forte, et faiblesse la croyance qu'elle ait à se soumettre à d'autres lois qu'à celle de la matière brute. Et d'autres viendront ensuite qui érigeront en dogme et suprême idéal humain l'assouvissement prétendument libérateur des pulsions obscures du sexe et de l'animalité. Ces crétins croiront tenir là les conditions de leur parfait épanouissement, alors que ce ne seront que les chaînes et les fouets de leur propre esclavage à des êtres dont ils n'auront même plus conscience… Les imbéciles ! S'ils connaissaient seulement le vrai pouvoir de la virginité, ils sauraient que nulle force n'est plus puissante et souveraine que celle-là, que c'est même là la seule puissance véritablement invincible qui soit en l'univers. » (6). </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette virginité de l'âme que Manès appelait de ses vœux, prédisposition nécessaire à la naissance du futur <i>Manas</i>, de ce Moi supérieur dont il portait lui-même le nom. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
1. En l'occurrence <i>Philadelphie</i>, la future ère du Verseau. Cf. R. Steiner, <i>Cosmogonie psychologique,</i> (conf. recueillies par E. Schuré). <br />
2. R. Steiner, <i>L'Apocalypse</i>, 7ème conf. <br />
3. Rappelons que ces termes ne désignent pas les planètes actuelles, mais les trois grandes phases finales de l'évolution du monde. <br />
4. Autrement dit successivement le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. <br />
5. <i>Études sur les symptômes historiques</i>, 4ème conf. <br />
6. J-Y.G.,<i> Ing, Les sept seuils d'Atlantis</i>, Édit. du Rocher, 2005, pp. 247-248. <br />
<br />
<br />
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-51118881480922784262018-03-21T12:42:00.001+01:002018-05-01T14:05:50.436+02:00Catharisme & Église romaine au XIIè siècle<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEZnekdm28gFQh4xEl162Q5_vU_AxovREUsLJBcxDAAg-NDFlQZuj3zC8VDI6Q4FumlvL94k7a8LvtGZDhkretQf6iT-qxG4HdGJN7WgT1gUB-p-R6GBLwZVw4xXD3AKvP1q3USDVG77Q/s1600/Galahad_Graal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="555" data-original-width="1600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEZnekdm28gFQh4xEl162Q5_vU_AxovREUsLJBcxDAAg-NDFlQZuj3zC8VDI6Q4FumlvL94k7a8LvtGZDhkretQf6iT-qxG4HdGJN7WgT1gUB-p-R6GBLwZVw4xXD3AKvP1q3USDVG77Q/s1600/Galahad_Graal.jpg" /></a></div>
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<span style="font-size: large;">Une mise en lumière de l'opposition radicale entre le christianisme johannique, ésotérique par nature, et celui d'une Église romaine, exotérique, oppressive et dogmatique par la force de ses armes et de son pouvoir temporel.</span></div>
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<br /></div>
<blockquote class="tr_bq">
« Les reproches que l'on fait encore au <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/le-catharisme.html"><span style="color: #990000;">catharisme</span></a> (mépris du mariage et de la procréation, ascétisme excessif allant jusqu'au suicide) sont des contresens dus à la mauvaise foi de ses adversaires et dissimulent en fait une opposition fondamentale beaucoup plus grave : ce que l'Église romaine reprochait au catharisme c'était avant tout sa conception de l'Esprit. <br />
<br />
Depuis les origines du christianisme, elle avait en effet peu à peu éliminé celui-ci de la vie quotidienne religieuse et le concile de Constantinople en 869 avait définitivement décrété que l'homme n'était constitué que d'un corps charnel et d'une âme douée de facultés spirituelles. L'homme, créature naturelle, se trouvait donc sur la terre pour y subir les suites du "péché originel", tenter d'y faire son salut, c'est-à-dire jouir, après sa mort, d'une vie éternelle dans un Paradis où régnait un Dieu tout-puissant dont on chanterait inlassablement les louanges. Mais il pouvait aussi la perdre et, après sa mort, souffrir éternellement les peines de l'enfer. <br />
<br />
Ce Dieu unique, créateur des corps et des âmes, était placé si haut au-dessus de la pauvre humanité pécheresse, qu'on ne pouvait l'atteindre que par d'humbles prières transmises par des intermédiaires : anges, archanges, Notre-Seigneur Jésus-Christ et sa sainte Mère, la Vierge Marie, mais surtout par l'Église. Celle-ci ayant reçu la Révélation en la personne des apôtres, ayant été confiée à Pierre – "sur cette pierre je bâtirai mon Église" – assumait la charge de sauver les âmes du péché originel par son enseignement et par son culte. <br />
<br />
Mais peu à peu, l'enseignement et le culte s'étaient vidés de leur sens originel et l'eucharistie, la présence du Christ à l'autel, avait pris un caractère matériel dans l'hostie puisque le Christ après sa résurrection était en fait "remonté à la droite du Père". L'Église restait donc seule dépositaire des moyens de médiation entre l'homme et la Divinité : les sacrements dispensés par un clergé fortement hiérarchisé. Elle était la seule puissance spirituelle qui, par les dogmes et le culte sacramentel, encadrait les âmes pour les conduire au ciel. <br />
<br />
La première conséquence de la séparation établie entre l'âme et l'Esprit fut donc une défense formelle, sous peine d'excommunication, de rechercher un contact personnel avec le monde spirituel par ce que les premiers Pères de l'Église appelaient : la "Connaissance". La foi suffisait, une foi aveugle qui prenait souvent le caractère d'une superstition. L'Église, suscitant avec habileté la peur d'une damnation éternelle, régnait sur tous, petites gens et grands de ce monde, avec d'autant plus d'autorité qu'elle avait, au cours des temps historiques, pendant les invasions barbares, étendu son activité au domaine temporel. Ses évêques étaient souvent des seigneurs féodaux et ses prêtres, qui enregistraient les naissances avec le baptême, disposaient de l'état civil. La menace de l'excommunication courbait jusqu'aux têtes impériales. Mais la puissance, et les richesses qui l'assurent, avaient entraîné une deuxième conséquence : un relâchement des mœurs du clergé qui, vers les XIè et XIIè siècles, avaient atteint un degré très grave contre lequel la papauté luttait en vain quand elle n'était pas elle-même entraînée dans le courant général. <br />
<br />
<b>Or, en face de cette conception si favorable aux intérêts temporels de l'Église, le catharisme venu d'Orient par la Bulgarie, apportait une conception entièrement opposée ; pour les cathares, il n'y avait pas de scission entre l'Esprit, le monde spirituel divin et le monde humain. L'homme possédait, outre son corps et son âme, un esprit, c'est-à-dire un élément provenant de ce monde divin, fondement de son individualité, de son développement personnel, de son éternité. Placé dans un monde terrestre déchu, il pouvait "faire son salut" par ses propres moyens et, en premier lieu, par une connaissance de ce monde divin et une purification de ses attaches matérielles, qui lui rendaient possible le contact avec le monde divin ; celui-ci s'établissait par l'intermédiaire du "Maître intérieur" qui n'est autre que son Moi éternel dont le moi temporel était un reflet adapté à la vie terrestre. </b><br />
<br />
Mais cette conception d'un esprit individuel rendait inutile la médiation de l'Église et l'intervention d'un personnel ecclésiastique. Point de médiateurs dispensateurs de forces spirituelles, mais des Anciens, c'est-à-dire des Sages dont le savoir et l'expérience aidaient le simple croyant. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjILx_CDcuI_fJO-8Gk8ruB3Zyvj_wSxveyhL77eb8doicjJh4FNA4Sbn6fdhDkeH_7faCCBk6Mma5PjdapWCndxApiyqNrUwvp_BdOIUgHV11W7DbXqnrtU3dwO4bX_urJv8LIQjimrwA/s1600/consolamentum.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="310" data-original-width="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjILx_CDcuI_fJO-8Gk8ruB3Zyvj_wSxveyhL77eb8doicjJh4FNA4Sbn6fdhDkeH_7faCCBk6Mma5PjdapWCndxApiyqNrUwvp_BdOIUgHV11W7DbXqnrtU3dwO4bX_urJv8LIQjimrwA/s1600/consolamentum.jpg" /></a>En eux, on vénérait ceux qui avaient déjà rencontré leur Esprit et qui formaient un ordre d'initiés dont les règles de vie ascétique étaient évidemment sévères, mais ne s'imposaient nullement aux fidèles. Ceux-ci avaient l'assurance de disposer de vies successives pendant lesquelles la purification et le perfectionnement restaient possibles. Et cette notion d'un développement intérieur graduel effectué au prix d'un effort personnel devenait le fondement d'une conduite morale et sociale plus humaine et plus pure. Il n'était pas besoin de faire hâtivement son salut au cours de la vie présente, en se retirant dans des couvents isolés du monde pour y "châtier la chair" ; il fallait au contraire enrichir ses expériences en participant à la vie quotidienne, travailler pour gagner sa vie, instruire les autres, les secourir, les aider, supporter avec tolérance et une patience bienveillante leurs imperfections ; toutes vertus humaines qui leur ont valu le surnom de "bonshommes". <br />
<br />
Au Moyen-Âge où l'on disposait encore d'une certaine clairvoyance, la rencontre de l'Esprit était relativement plus facile et plus fréquente qu'aujourd'hui. On en trouve la trace, sous différentes formes, non seulement chez des "saints", mais chez des poètes – comme Dante –, les troubadours, les peintres. Pour ceux des cathares qui la faisaient ou qui, sur le point de mourir allaient la faire, une cérémonie particulière la consacrait ou la préparait ; c'était le <i>Consolament</i> ainsi appelé parce qu'il symbolisait la réalisation de la promesse faite par le Christ à ses disciples : "Je vous enverrai le Consolateur", le Saint-Esprit, l'Esprit que chacun peut éveiller en soi quand il en est devenu digne. <br />
<br />
Ce coup d'œil jeté en arrière sur l'époque qui a précédé l'apparition d'une pensée limitée aux seules données des sens, montre bien à quel point l'Église romaine et le catharisme s'opposaient. La conception chrétienne du catharisme était non seulement plus élevée, mais aussi plus riche de possibilités morales et sociales que celle de l'Église romaine. Mais celle-ci disposait de la puissance, elle n'hésita pas à faire appel aux intérêts matériels des seigneurs du Nord pour écraser le courant spirituel si menaçant pour son autorité et son existence, car se réformer lui était impossible. Et le catharisme succomba sous les coups réunis des guerriers croisés et des bûchers des inquisiteurs. </blockquote>
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<blockquote>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8Fx9Xr68UJlrJLGXURY-g_M8jnRm2E3pBg_rus6oGQL4zRkAo7VNbH5D9u0x9iDK8ZFnfEKM62kC99lgTqjcZn1jZQ7MLs9J3ahIlsHhsiRulxNeM14-Kn3nFpFWlQTXT8fhLmKJ1yrY/s1600/inquisition-verbrennung.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="462" data-original-width="822" height="359" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8Fx9Xr68UJlrJLGXURY-g_M8jnRm2E3pBg_rus6oGQL4zRkAo7VNbH5D9u0x9iDK8ZFnfEKM62kC99lgTqjcZn1jZQ7MLs9J3ahIlsHhsiRulxNeM14-Kn3nFpFWlQTXT8fhLmKJ1yrY/s640/inquisition-verbrennung.jpeg" width="640" /></a></div>
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<b><span style="font-size: small;">Le courant spirituel auquel se rattache le catharisme. </span></b><br />
<br />
<span style="font-size: small;">On</span> n'étouffe pas la vérité sous le poids des persécutions entreprises au nom de vérités particulières liées aux intérêts matériels. En dépit de l'Église déviée dès les premiers siècles par son alliance avec l'<i>Imperium romanum</i> dont elle prétendait prendre la place, un courant spirituel chrétien s'est toujours maintenu plus ou moins secret, plus ou moins silencieux, mais surgissant soudain à la surface, quand il faut rappeler à l'humanité que le monde divin veille sur ses destinées. Ces destinées ont été magnifiquement esquissées par Jean dans l'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2017/08/lapocalypse.html"><span style="color: #990000;">Apocalypse</span></a> que les chrétiens des premiers siècles comprenaient mieux que nous. Mais le plan divin comportait que la réalisation en serait remise à la liberté humaine aidée de la force apportée par le Christ quand il s'incarna dans un corps humain. <br />
<br />
Comme un enfant imprudent qui joue avec le feu, l'humanité risque parfois de ruiner les intentions du Créateur. C'est alors que dans l'histoire religieuse du monde, un courant puissant se manifeste pour répandre des impulsions et des idées vraiment chrétiennes ; il s'affirme pendant un certain temps, le temps nécessaire pour qu'avant de s'épuiser dans les réalisations matérielles, avant de perdre son dynamisme spirituel, il dépose des germes précieux pour l'avenir. Il succombe alors en apparence aux attaques de ses adversaires et le sacrifice des forces spirituelles inemployées et d'autant plus puissantes de ses membres, prépare une future manifestation. <br />
<br />
Ce fut le cas du manichéisme, premier nom de ce courant que l'on peut toujours appeler ainsi, car son guide est Manès "l'Apôtre" du Christ, le <i>Paraclet</i>, c'est-à-dire le représentant du Saint-Esprit, de ce "Consolateur" promis par le Christ avant sa mort. Il apparaît au 3è siècle en Orient et se répand rapidement jusqu'en Chine et dans le bassin méditerranéen. C'est un courant de combat – non qu'il se livre à une guerre matérielle : il vient livrer une guerre spirituelle – il rappelle à l'humanité qu'elle est engagée dans une lutte cosmique qu'avait déjà indiquée, bien avant Manès, le grand Sage Zoroastre. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjilsQLVGn6uoLOnnKeVrw-7jap4aDGWzYKV3DefPypc_AJnR-BVaKQNpKjS0jAN1WSzFGmeKSVB2BLEPQyxjVptca3IkGp0RuSPe4iViSTPweKRIK3vKIPbUsqZw0hJFio-wnTJDzJftw/s1600/dualisme.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjilsQLVGn6uoLOnnKeVrw-7jap4aDGWzYKV3DefPypc_AJnR-BVaKQNpKjS0jAN1WSzFGmeKSVB2BLEPQyxjVptca3IkGp0RuSPe4iViSTPweKRIK3vKIPbUsqZw0hJFio-wnTJDzJftw/s640/dualisme.jpg" width="640" /></a></div>
</div>
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Celui-ci avait en effet enseigné que la Terre s'était séparée du Cosmos originel et durcie sous l'action d'une entité spirituelle révoltée qu'il appelait : <i>Ahrimane</i>. L'humanité qui vivait sur la terre avait pour mission de lutter contre Ahrimane à l'aide des forces du Soleil, d'<i>Ahoura Mazdao</i>, "la Grande Aura", en veillant sur les forces de vie, don solaire, par la culture du sol, le soin du règne animal, la pureté de ses sentiments. Ahoura Mazdao et Ahrimane étaient donc deux "dieux" ennemis, mais issus tous deux d'un Dieu unique <i>Zervane</i>, le Temps sans bornes. L'un était bon et favorisait l'évolution humaine, l'autre Ahrimane, s'efforçait de l'arrêter à son profit : dualité cosmique de la manifestation par conséquent, qui pour exister doit diviser l'unité originelle non-manifestée. <br />
<br />
Au cours de très longues périodes de temps, sa vision se tournant de plus en plus vers les choses terrestres matérielles du domaine d'Ahrimane, l'humanité perdit peu à peu le contact des Entités solaires et ses forces de vie menacèrent par suite de s'épuiser. Le Christ, entité solaire lui-même, descendit alors sur la Terre pour les lui rendre et la religion chrétienne se répandit en Occident sous l'effet d'une puissante impulsion de foi. Or l'évolution conduit doucement l'homme à la liberté : elle tend à le séparer de la divinité ; pour se tourner un jour librement de sa propre volonté vers l'Esprit, l'homme doit s'individualiser, développer une pensée personnelle, cesser peu à peu de n'obéir qu'à des impulsions divines. Mais au 3è siècle après J.C., sous l'influence d'Ahrimane, l'Église romaine a déjà mis son emprise sur cette pensée libérée du monde spirituel, elle a déjà fixé des dogmes, édicté des lois, arrêté les contours d'une religion qui emprisonne les âmes. Il faut qu'un souffle de liberté se répande grâce à une révélation plus précise de la situation de l'homme terrestre vis-à-vis du monde spirituel. Celui qui l'apporte est Manès (216-277) ; il intervient en Perse, là où l'esprit de Zoroastre avait déjà révélé l'opposition existant entre <i>Ormuzd</i> et <i>Ahrimane</i>. La conception de Manès fait descendre la dualité cosmique sur la Terre dans le monde de l'homme : la lumière cosmique, au cours des assauts d'Ahrimane est restée emprisonnée dans la matière et, en l'homme lui-même, son âme de lumière est prisonnière du corps. Le mythe manichéen expose les étapes du combat qui a abouti à cette situation, à cette "chute" commune de la Terre et de l'homme et annonce la rédemption possible grâce aux forces solaires du Christ incarné. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe379EMcigYC9INBKgBtdU0JAAdpydelQG_5hgzYEHfOI5oD2wE-QmRlR-H0q1SQrALp0NyutXhe4Cc1oqjW2XhC6NJHkPpK_07si9ASiXC7gka8d5HeMD5Q2984AL0yFpHp0kfDlPi-g/s1600/expansion.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="632" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe379EMcigYC9INBKgBtdU0JAAdpydelQG_5hgzYEHfOI5oD2wE-QmRlR-H0q1SQrALp0NyutXhe4Cc1oqjW2XhC6NJHkPpK_07si9ASiXC7gka8d5HeMD5Q2984AL0yFpHp0kfDlPi-g/s1600/expansion.png" /></a></div>
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Ce mythe donna un élan prodigieux de ferveur religieuse et spirituelle. Mais en reliant notre monde humain à la lutte cosmique du Bien et du Mal et en y associant l'homme, on le rapprochait de la divinité solaire et on le détachait de la seule autorité de l'Église. Augustin rompt cette alliance : le monde du Créateur ne peut contenir aucun mal, c'est l'humanité qui est seule coupable en usant de son libre arbitre pour désobéir à la loi divine et se vouer au mal. Le problème du Bien et du Mal cesse d'être cosmique, il devient purement moral et écrase l'homme sous le poids de sa responsabilité, du "Péché originel". Toute l'humanité doit être condamnée ; mais devant cette situation désespérée, Dieu dans sa miséricorde, décide d'en sauver au moins une partie : c'est la doctrine de la prédestination. L'ignorance du destin qui nous est réservé personnellement nous incite à faire le bien, pour ne pas risquer de perdre une hypothétique possibilité de salut. C'est ce que propose Pascal. <br />
<br />
Une première fois, la puissance temporelle de l'Église, bien qu'elle ait tempéré la doctrine trop absolue d'Augustin, a raison de ce qu'elle condamne comme une hérésie qui porterait atteinte à sa domination sur les âmes : elle maintient la condamnation à un enfer éternel, la culpabilité purement humaine, et une persécution poursuivie pendant des siècles contre les manichéens assure son triomphe. Il faut que l'humanité soit entièrement isolée des forces spirituelles cosmiques, qu'elle ne réalise sa rédemption qu'avec ses propres force aidée de celles du Christ, et l'Église a, par sa déviation première, assumé le lourd destin de la pousser au matérialisme actuel. <br />
<br />
Pourtant lorsqu'en 869, le concile de Constantinople supprime la notion d'esprit en n'accordant à l'homme qu'une âme et un corps (1), un sursaut se produit pour que le germe spirituel de la rédemption générale ne soit pas définitivement étouffé: le courant manichéen réapparaît, cette fois en Occident, sous le nom de Catharisme. Venus d'Orient d'une manière assez complexe, ses adeptes avaient pris en Bulgarie le nom de <i>Bogomiles</i> et dans le midi de la France, celui de <i>Cathares</i>, de "purs" révélant ainsi leur mission morale rédemptrice. Ils reprennent à leur compte les mythes manichéens du bien et du mal cosmique, de la présence d'un Esprit en l'homme, des forces cosmiques solaires du Christ, de la rédemption de l'humanité et du monde par un effort moral de purification au cours de vies successives. L'opposition à l'Église romaine est radicale et, devant la décadence indéniable de celle-ci, son succès menace d'être éclatant. </div>
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La réaction de l'Église est si vive, si brutale et si violente que le catharisme paraît définitivement extirpé : le germe précieux de la rédemption semble enseveli sous la poussière d'un matérialisme généralisé. Mais le courant du christianisme manichéen n'est pas mort : il ne cesse depuis lors de se manifester. Le catharisme est à peine étouffé que la légende du <i>Graal </i>se répand en Europe. Or, elle n'appartient pas à l'Église ; le <i>Perceval</i> de Chrétien de Troyes et le <i>Parzival</i> de Wolfram d'Eschenbach recherchent le château du Graal au cours d'une vie d'épreuves et de purifications, tout à fait en dehors de l'Église romaine. On n'y trouve aucune intervention du Pape, ou d'un évêque ou même d'un prêtre catholique, mais seulement de quelques rencontres essentielles avec de pieux ermites "de grande religion" dont la demeure reste inconnue. Toute la légende se déroule d'ailleurs non dans le monde physique, mais dans le monde de l'âme et le château du Graal d'un accès si difficile ne se trouve que dans le monde de l'Esprit. <br />
<br />
Au XIVè siècle, Christian Rosenkreuz fonde la <i>Rose+Croix</i>. Elle a pour mission toute nouvelle, tout en restant à l'arrière-plan des événements historiques, de guider discrètement, par des impulsions puissantes mais disséminées, la formation d'une pensée rationnelle qui, par le chemin de la science moderne doit dépasser un jour l'étude de la matière et de l'espace à trois dimensions pour accéder à une connaissance du domaine spirituel. C'est <a href="http://spfc441.blogspot.de/2016/06/la-cene-de-paracelse-le-rituel-cathare.html"><span style="color: #990000;">Paracelse</span></a> qui, au début du XVIè siècle, jette une première étincelle de lumière dans la science médicale de l'époque, et ses conceptions religieuses encore peu connues, font revivre l'élévation de la pensée et de la piété cathares. Par la suite, des artistes, des philosophes, des savants, de puissants penseurs, ouvrent la voie, souvent inconscients de leur mission profonde. Les plus grands parmi eux portent des noms prestigieux : ce sont en Italie, Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange, en France nos poètes du XVIIè siècle, Bacon et Fludd en Angleterre, Mozart, Bach, Goethe et Wagner en Allemagne, pour ne citer que les plus remarquables : tous sont des témoins irrécusables de la lumière. <br />
<br />
Et quand la science contemporaine, fourvoyée par la passion de maîtriser le monde matériel, risque de tout détruire avec les moyens d'une technique dictée par Ahrimane, le courant du christianisme manichéen ressurgit, d'abord modestement, sous l'impulsion d'une "Science de l'Esprit", enseignée par Rudolf Steiner. La voie vers l'Esprit est à nouveau largement ouverte : chacun peut librement la parcourir. » (S. Hannedouche, <i>Manichéisme & Catharisme,</i> Éditions des Cahiers d'Études Cathares, 1967, p. 59 sqq.) </div>
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<br />
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1. En contradiction formelle avec l'enseignement de St.Paul affirmant clairement la <i>trichotomie </i>de l'homme en esprit, âme et corps (1 Thes., 23), ce qui fut toujours une base universelle de l'initiation antique.<br />
<br />
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-61221505000008078072017-11-15T14:32:00.000+01:002018-11-05T18:10:24.111+01:00Les mystères du sang<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4No6xMqdZwzZXOCtNrVqFA5XNPNh5KS7VxSM_P4esamP2RsaPhejHliNpAE8Wg0wm5TtdjD8dN82kmC28VLbWiLBfBDPG-yUMJJYPTpv7eoM2hqhKs8hnSWoM_HQ9fr6gbq9ikkSVTC4/s1600/Blut+Gottes+%2528Van+Eyck%252C+1432%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1280" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4No6xMqdZwzZXOCtNrVqFA5XNPNh5KS7VxSM_P4esamP2RsaPhejHliNpAE8Wg0wm5TtdjD8dN82kmC28VLbWiLBfBDPG-yUMJJYPTpv7eoM2hqhKs8hnSWoM_HQ9fr6gbq9ikkSVTC4/s640/Blut+Gottes+%2528Van+Eyck%252C+1432%2529.jpg" width="640" /></a></div>
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<span style="font-size: x-small;"><b>Agnus Dei (Van Eyck, 1432)</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%</style><br />
<span style="font-size: large;">Il y a bien des manières d'aborder les mystères du sang du point de vue de la connaissance suprasensible, à commencer par celle qui vit le sang couler des plaies du Rédempteur et métamorphoser en un instant l'aura de la Terre à l'aube de notre ère. Ce mystère de l'esprit du sang dont tous les peuples anciens eurent une prescience immémoriale issue de leurs enseignements les plus occultes. </span><br />
<br />
Toujours, où que l'on soit, le sang porte, avec la vie, la personnalité, le Moi-esprit de l'entité qu'il qualifie, qu'elle soit humaine ou divine, et ce depuis la plus haute antiquité. Il n'est besoin, par exemple, que de songer à cet <i>Ichor</i> divin mentionné par Homère, ce sang des dieux coulant du poignet d'Aphrodite blessée, quand « Du poignet jaillit l'immortel sang de la déesse » (1). Ou bien, fruit tardif de l'inspiration luciférienne pré-chrétienne, celui du sanglant taurobole de Mithra, quasi général à la fin du monde antique et déjà démoniaque. Tant il est vrai que lorsque les dieux se retirent (ce qui était le cas à la fin de l'Antiquité païenne), c'est le monde démoniaque qui s'installe à sa place. Que l'on songe seulement à ces monstrueux anachronismes que sont encore, de nos jours, les sanguinaires corridas (2), ou ces répugnantes boucheries <a href="http://spfc441.blogspot.de/2016/07/islam-religion-ou-superstition.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">islamiques</span></a> de l'<i>Aïd-el-Kébir</i>, dégoûtante barbarie d'une pseudo-religion :</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEA5TsIiuHL1ehEMsXaU1WFwb8FxqIPCzS609_C15vJl9YfJ1MWhOaMooFJi9Fa8JmgJNmv5qx0QfsJPYy1wxE0v4r7Q8WoIR62AAmbUqKXXrWoVIhX2S2aN6Bs1v3d8pm8BZcMeECfF4/s1600/A%25C3%25AFd-el-kebir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="590" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEA5TsIiuHL1ehEMsXaU1WFwb8FxqIPCzS609_C15vJl9YfJ1MWhOaMooFJi9Fa8JmgJNmv5qx0QfsJPYy1wxE0v4r7Q8WoIR62AAmbUqKXXrWoVIhX2S2aN6Bs1v3d8pm8BZcMeECfF4/s1600/A%25C3%25AFd-el-kebir.jpg" /></a></div>
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<br /></div>
Mais les mystères du sang dépassaient de très loin ces résidus décadents si emblématiques de ce qui les inspire !<br />
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<blockquote class="tr_bq">
« Tout évolue dans le monde, y compris la conscience humaine dont la forme n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui. En nous transportant à l'époque de nos lointaine ancêtres, nous rencontrons une autre forme de conscience. L'homme d'aujourd'hui appréhende les objets du monde par les sens pendant sa vie diurne, éveillée, et il les transforme en représentations qui agissent à leur tour sur son sang. Il vit et élabore donc dans son sang tout ce qui, provenant du monde extérieur, lui est livré par les sens. Sa mémoire est pleine de toutes ces expériences sensorielles, mais par contre il n'a aucune conscience de ce qui, au niveau de sa vie corporelle, relève de l'hérédité ; il ne sait rien de la forme de ses organes internes. <br />
<br />
Il n'en fut pas toujours ainsi. Le sang véhiculait naguère non seulement ce que les sens percevaient du monde extérieur mais aussi ce qui donne sa forme au corps. Et comme cela provenait de ses ancêtres, l'homme ressentait leur vie en lui-même. Si l'on se représente cet état de conscience amplifié, on aura une idée du type de mémoire qui lui correspond. Un homme qui ne ressent que ce qu'il perçoit par les sens mémorisera uniquement ses expériences sensorielles et n'aura évidemment conscience que de ce qu'il a vécu par leur intermédiaire depuis son enfance. Il en fut autrement de l'homme préhistorique qui ressentait aussi ce qui se passait en lui, et comme ce "vécu intérieur" résultait de son hérédité, il vivait en représentation les expériences de ses ancêtres, c'est-à-dire qu'il se souvenait non seulement de sa propre enfance, mais aussi de ce qu'avaient vécu ses ancêtres et dont il véhiculait également les images dans son sang. <br />
<br />
Aussi incroyable que cela paraisse à la pensée matérialiste actuelle, il est pourtant vrai qu'il a existé une forme de conscience qui permettait aux hommes d'inclure dans leur expérience personnelle, non seulement leurs propres perceptions sensorielles, mais également les expériences vécues par leurs ancêtres. Ceci les autorisait à dire : "J'ai vécu cela" non seulement de ce qui se rapportait à leur propre personne, mais également ce qu'avaient vécu leurs ancêtres et qui était inscrit aussi dans leur mémoire. Cette forme ancienne de conscience humaine avait évidemment quelque chose de crépusculaire en comparaison avec la conscience de veille actuelle. Elle avait le caractère d'une rêverie vivante et intense, mais qui balayait un spectre plus large que la conscience de veille actuelle puisqu'elle englobait le vécu des ancêtres. Ainsi le fils se sentait-il uni à son père et à son grand-père en un seul moi parce qu'il ressentait leurs expériences comme s'il s'agissait des siennes propres. <br />
<br />
Le fait qu'un nom désignât non seulement une personne particulière, mais aussi une suite entière de générations tenait à cette forme de conscience particulière, à ce que l'homme ne vivait pas seulement dans son monde personnel mais qu'il portait aussi en lui-même la conscience des générations précédentes. Le fils, le petit-fils, etc. donnaient un même nom à ce qu'ils avaient de commun et qui se transmettait à travers eux tous. L'individu se ressentait comme un maillon d'une chaîne de générations et cette impression était tout à fait conforme à la réalité. » (R. Steiner, <i>Le sang est un suc tout particulier,</i> GA.55, Paris, 1977, pp. 47-49, et Genève, 2002, p.69 sqq.) <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Adam, âgé de cent-trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il mourut. » (Genèse, 5 sqq.)</i> Suit, comme on le sait, l'extraordinaire succession des hauts patriarches bibliques depuis Adam jusqu'à Noé dont les âges frisent allégrement le millénaire puisque de 969 ans pour la seule lignée Mathusalem. Que n'a-t-on pas raconté sur ces "extravagances" ? </blockquote>
<br />
« Ce qui fit évoluer cette forme de conscience vers une autre est un événement bien connu de l'histoire ésotérique. En remontant le cours de l'histoire, on rencontre chez tous les peuples un moment particulier qui peut être décrit pour chacun d'entre eux de façon très précise. C'est le moment où le peuple accède au degré de civilisation où il perd les traditions et la sagesse ancestrale qui s'était transmise par le sang de génération en génération. La conscience qu'ont les peuples de cette époque est exprimée dans les anciens récits populaires. Les tribus vivaient auparavant repliées sur elles-mêmes et l'on se mariait au sein de la famille, situation que l'on retrouve dans toutes les <a href="http://spfc441.blogspot.de/2016/05/entre-lange-et-la-bete.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">races</span></a> et chez tous les peuples. C'est alors un moment important pour l'humanité que celui où ce principe est rompu, où les sangs étrangers se mélangent, où les mariages dans le même sang cèdent la place à des mariages entre sangs étrangers. Les premiers préservent le sang de génération en génération, ils permettent à un même sang d'irriguer à travers des générations les membres d'une lignée ou d'une nation. Les autres introduisent en l'homme du sang nouveau et cette interruption du principe tribal, ce mélange des sangs qui se produit tôt ou tard chez tous les peuples correspond à la naissance de la raison tournée vers le monde extérieur, de l'intellect. <br />
<br />
Ce qui importe ici, c'est qu'il ait existé autrefois une sorte de clairvoyance crépusculaire qui a donné naissance aux mythes et aux récits et qui vivent dans la parenté des sangs comme la conscience actuelle vit dans leur mélange. À l'apparition des mariages entre sangs étrangers correspond la naissance de la pensée logique, de l'intellect. C'est un fait surprenant mais absolument vrai, et la recherche conventionnelle continuera à confirmer cette découverte, comme elle a déjà commencé à le faire. C'est le mélange qui résulte des mariages entre sangs étrangers qui, après avoir anéanti l'ancienne clairvoyance, élève l'humanité vers un niveau d'évolution supérieur. Alors que celui qui poursuit un développement occulte redécouvre cette clairvoyance et lui donne une forme nouvelle, la conscience de veille actuelle se développe, elle, en se distinguant de l'ancienne clairvoyance crépusculaire. <br />
<br />
De nos jours, c'est le monde extérieur auquel les hommes s'adonnent qui s'exprime dans leur sang et façonne leur monde intérieur. Chez l'homme des origines c'était plutôt le monde corporel intérieur qui déterminait la nature du sang. Les penchants, bons et mauvais, se transmettaient avec la mémoire des expériences des ancêtres, et leurs effets se retrouvaient dans le sang de la descendance. Lorsque les sangs se sont mélangés, ce lien avec les ancêtres a été du même coup brisé et la vie humaine a acquis un caractère personnel. L'homme a appris à fonder ses dispositions morales sur sa propre expérience. Dans un sang non mélangé s'exprime donc le pouvoir des ancêtres, dans un sang mélangé celui de l'expérience propre. C'est cela qu'évoquent les récits et les légendes populaires lorsqu'elles nous disent : ce qui a pouvoir sur ton sang a pouvoir sur toi. Le pouvoir des traditions populaires a décliné dès lors que celles-ci n'eurent plus la possibilité d'agir sur le sang et que la réceptivité du sang pour les forces ancestrales fut entravée par l'apport de sang étranger. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjti-3u8lbnzr2_I3RrN8b8GBBpELeqEitoENDhHwhyphenhyphendmSjf8QCeDEc2orHHtkUdnHS8aFt7IDIHPhyLnrtjUnr9Jgt_uRuE0GPlBvvKrbKJ2IBhEsivWyVv0QpqCavGCxLkQv9EA8zL2s/s1600/pacte.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="549" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjti-3u8lbnzr2_I3RrN8b8GBBpELeqEitoENDhHwhyphenhyphendmSjf8QCeDEc2orHHtkUdnHS8aFt7IDIHPhyLnrtjUnr9Jgt_uRuE0GPlBvvKrbKJ2IBhEsivWyVv0QpqCavGCxLkQv9EA8zL2s/s320/pacte.jpg" width="320" /></a>Et cette affirmation a une très grande portée. Tout pouvoir qui veut s'exercer sur un homme doit veiller à ce que son action se manifeste jusque dans son sang. Si un pouvoir maléfique veut influencer un homme, il doit s'emparer de son sang. Tel est le sens subtil et véritable de la citation du <i>Faust</i>, et c'est aussi la raison pour laquelle le représentant du principe du mal demande à Faust de signer le pacte avec son sang. Si j'entre en possession de ton nom signé avec ton sang, je t'aurais saisi par la seule prise offerte par l'homme et t'aurai attiré à moi. Quand on possède le sang de l'homme, on possède l'homme, autrement dit son Moi. <br />
<br />
Lors du choc entre deux groupes d'hommes que provoque généralement la colonisation, seule une personne qui connaît les lois de l'évolution sera en mesure de dire si la culture étrangère peut être ou non adoptée par le peuple colonisé. Essayez d'inculquer une culture étrangère à un peuple dont l'environnement a déterminé la configuration et le sang. Vous n'y parviendrez pas, et c'est ce qui explique l'inévitable dépérissement des indigènes de certaines régions lors de l'intrusion des colonisateurs. C'est de ce seul point de vue que l'on devra juger de cette question et l'on cessera alors de croire que l'on peut inculquer n'importe quoi à n'importe qui. On ne peut imposer au sang que ce qu'il est en mesure de supporter […] <br />
<br />
Alors que le mélange entre sangs d'espèces animales trop distantes les unes des autres entraîne la mort, l'ancienne clairvoyance de l'homme primitif a été, elle, anéantie par le mélange de son sang avec un sang extérieur à sa parenté. La vie de l'esprit telle que nous la connaissons n'est rien d'autre que le résultat du mélange des sangs et, si l'on reprend la recherche dans ce domaine qui est le nôtre, on sera en mesure de découvrir dans un avenir assez proche les effets de ce mélange sanguin et son évolution dans le temps. En résumé, la rencontre entre sangs d'espèces animales éloignées les unes des autres entraîne la mort alors que ce n'est pas le cas entre espèces proches. L'organisme physique de l'homme résiste, lui, au mélange entre sangs humains différents mais c'est la faculté de clairvoyance qui en pâtit. L'homme est donc ainsi fait que l'intellect naît du mélange entre des sangs non apparentés <u>mais qui ont atteint des stades d'évolution comparables</u>. La capacité de clairvoyance qui repose sur l'animalité est alors anéantie au profit de l'apparition d'une nouvelle forme de conscience. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
<b>On assiste donc à un niveau supérieur dans l'évolution humaine, à un phénomène comparable à ce qui se produit à un niveau inférieur chez l'animal lorsque des sangs étrangers s'anéantissent mutuellement. Chez l'homme, le sang étranger tue ce qui est lié à la parenté sanguine, il tue la conscience diffuse et crépusculaire. La conscience de veille de l'homme contemporain résulte donc du meurtre de la vie spirituelle que garantissait le mariage au sein de la parenté, mais on a en contrepartie l'avènement d'éléments nouveaux : l'intellect et la conscience de veille qui couronnent le mariage hors de la parenté […] En effet, on peut par exemple anéantir un peuple dans ce qui fait sa particularité lorsque, en le colonisant, on impose à son sang quelque chose qu'il ne peut pas supporter. » (R. Steiner, <i>ibid.</i> p. 71 sqq.) </b></div>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
</blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Toutes choses qu'un esprit averti relèvera sans peine au cours de l'Histoire qui vit tant de peuples s'abâtardir et dégénérer d'avoir seulement subi le mélange d'un sang étranger trop incompatible à sa culture et son hérédité. Le meurtre et les massacres ne furent pas seuls à tuer. Telles, notamment, ces populations amérindiennes et australiennes incessamment refoulées de leurs territoires ancestraux par l'irrésistible invasion de leurs colonisateurs. C'est, en effet, le sang qui, chez l'homme est le porteur du Moi individuel et non plus, comme chez l'animal, du Moi-groupe enveloppant l'espèce entière (3). C'est là une réalité d'ordre occulte dont la méconnaissance se trouve, aujourd'hui, plus que jamais, à l'origine d'interminables guerres tribales et conflits sanglants pour le plus grand bénéfice des puissances démoniaques à l'œuvre en l'homme et en dehors de l'homme. C'est, en particulier, ce qu'un faux <a href="http://spfc441.blogspot.de/2009/01/propos-de-rudolf-steiner.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">nationalisme</span></a> mal compris, mais excité en sous-mains en vue d'intérêts masqués, fait éclore un peu partout de par le monde (4). Partout surgissent désormais comme champignons vénéneux ces abcès purulents de prétendue libération nationale œuvrant toujours à dresser les peuples les uns contre les autres, nation contre nation, ethnie contre ethnie pour le plus grand avantage de ceux qui les manipulent dans l'ombre. <i>Divide ut regnes</i> toujours, but ultime de toutes les CIA sur le sang des hommes (5). </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF5a55RGpXTOFVwDzzrjKp-Mb8EN9qQ_RTncQ00KsRgkuPuq8Sm_eZrtmV-6-EaCb4xN2YsyeuOfy25OQIPt17kl20QkM_QJL_QnVQRhBQAPkygJtvXlmwdTHopQzly2vbxwd0rtYhLmg/s1600/human+races.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="731" data-original-width="1600" height="182" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF5a55RGpXTOFVwDzzrjKp-Mb8EN9qQ_RTncQ00KsRgkuPuq8Sm_eZrtmV-6-EaCb4xN2YsyeuOfy25OQIPt17kl20QkM_QJL_QnVQRhBQAPkygJtvXlmwdTHopQzly2vbxwd0rtYhLmg/s400/human+races.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Ce qui fut à l'origine divisé selon la sagesse divine en vue d'une saine évolution de l'homme, tend aujourd'hui à faire le jeu des puissances retardataires, et ravaler l'homme au rang de la bête. C'est là la malédiction des forces décadentes du sang entre la folie d'une submersion raciale organisée et l'aberration des déchirements nationaux entre peuples frères (6). Nous avons souvent évoqué cette menace qui ne fait que s'amplifier. Pour autant que nous puissions l'apprécier, seule une pensée chrétienne régénérée aux sources d'une véritable science spirituelle sera en mesure de nous éviter cette catastrophe qui se profile toujours plus tragiquement à nos portes. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. <i>Iliade 5, 339-342,</i> en grec ancien ἰχώρ, le sang supra-physique des dieux. </div>
<div style="text-align: justify;">
2. Perpétuation décadente et sadique de l'antique rituel minoen des fêtes <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUB4PGIdm1k9o-TtewKfoZXKjCpKf5BQUtqGIfvKggfstbFBt0UBSP4E8_a3oRgytPOsEWMWlzjLwHkoWhl-_DcHNlrv8OH0DLEJQU_CZrSlRs1KBUaNkiz9ZvkoJMB6A5qTIpghoCp4w/s1600/CreteKnossosBullDance.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="624" data-original-width="1013" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUB4PGIdm1k9o-TtewKfoZXKjCpKf5BQUtqGIfvKggfstbFBt0UBSP4E8_a3oRgytPOsEWMWlzjLwHkoWhl-_DcHNlrv8OH0DLEJQU_CZrSlRs1KBUaNkiz9ZvkoJMB6A5qTIpghoCp4w/s320/CreteKnossosBullDance.jpg" width="320" /></a>taurines de l'ancienne Crète où le taureau n'était jamais blessé ni mis à mort. <br />
3. « La science spirituelle appelle âme-groupe animale ou Moi-groupe, ce qui se perpétue ainsi d'espèce en espèce ; ce moi-groupe étant considéré comme une entité réelle, chaque animal n'a donc pas un moi individuel mais participe à un moi-groupe extérieur à lui ; il n'est pas question de nier le moi animal mais de reconnaître ce moi-groupe qui dirige chaque espèce de l'extérieur. » (R. Steiner, <i>Psychologie & vie intérieure</i>). <br />
4. Ce qui est notamment le cas aujourd'hui de l'Ukraine aux mains de faux nazis naïfs à la solde directe de l'impérialisme états-unien. <br />
5. Dernière en titre, cette extravagante effervescence d'une Catalogne indépendante, en attendant celle d'une ethnie monégasque ou du Berry libre. Au profit de qui ? <br />
6. Comme ce qui dresse aujourd'hui follement l'Ukraine, berceau historique de la Russie, contre cette même Russie pour de sournois objectifs impérialistes d'outre-atlantique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-36984693222068531132017-08-15T09:37:00.000+02:002020-04-04T11:07:00.448+02:00L'Apocalypse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgROVXU-x090xOVBv5u4d6xQhHIKF6tiOSfiJsbUcuUM53om_h6ByKE7XcjwkC8P1Qu7n_62Xaq2APzgDLska4Ot0UWMvI6XMSWIrEiOjDgqwMPXm4kN0Kyos25DNsYm8RyRp8Mf6pX42g/s1600/Heures+%2528Vierge_%25C3%25A0_l%2527Enfant%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgROVXU-x090xOVBv5u4d6xQhHIKF6tiOSfiJsbUcuUM53om_h6ByKE7XcjwkC8P1Qu7n_62Xaq2APzgDLska4Ot0UWMvI6XMSWIrEiOjDgqwMPXm4kN0Kyos25DNsYm8RyRp8Mf6pX42g/s640/Heures+%2528Vierge_%25C3%25A0_l%2527Enfant%2529.jpg" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b>La Femme vêtue de soleil (Apocalypse, 12). </b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: large;">Comme nous l'exposions voici quelques mois, ce n'est pas dans le mince espace d'un blog que l'on peut expliciter l'Apocalypse de Jean, la grande Révélation occulte (1) de l'initié personnel du Christ, cet apôtre qui fit l'objet lui-même de la dernière initiation selon le mode antique telle qu'elle se pratiquait depuis des millénaires aux frontières de la mort – en même temps qu'il devenait, des mains mêmes du Christ, le premier des initiés chrétiens d'après l'Incarnation. On peut toutefois, de nos jours, en dévoiler l'architecture et les grandes lignes de force. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« Ceci est la Révélation de Jésus-Christ que Dieu a donnée à son serviteur qui décrira <i>en bref</i> comment s'accomplira ce qui doit arriver. Il l'a mis <i>en signes</i> et envoyé par son Ange à son serviteur Jean, et celui-ci l'a exprimé. » (Apo. 1) </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est lui, ce disciple insigne (2), qui devait recevoir l'ultime volonté du Christ au pied de la croix, seul de tous les apôtres et futur auteur de ce qui devait devenir le tout dernier livre de la Bible, le compendium le plus ésotérique du christianisme, au point que Luther devait avouer, en 1522, n'y rien comprendre du tout (3). C'était évidemment tout dire de ce que l'on pouvait attendre du futur protestantisme, sans pour autant que l'Église catholique ait elle-même apporté – ou révélé ! – la plus petite lumière sur le sujet, l'Église de Rome ayant été, dès l'origine, pour les raisons que nous avons mainte fois exposées, hostile et réfractaire à toute connaissance suprasensible. Aussi, sans évidemment prétendre à une étude exhaustive de l'Apocalypse, nous paraît-il opportun d'en dégager ici les principaux points directeurs tels qu'ils ressortent de ce que la science spirituelle nous enseigne, et développons-le, autant que faire se peut, le plus succinctement possible. <br />
<br />
En premier lieu cette remarque : tout comme la Genèse ouvre la Bible sur une vision rétrospective de la création du monde, <a href="http://spfc441.blogspot.de/2017/03/lapocalypse-le-devenir-de-lhomme.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">l'Apocalypse</span></a> la referme sur une vision prospective et prophétique jusqu'aux âges ultimes de notre Terre et sa métamorphose finale en ce que nous désignons comme le futur Jupiter (4). Ce que Jean présente très systématiquement en quatre hebdomades successives : les 7 Lettres, les 7 Sceaux, les 7 Trompettes et les 7 Coupes de colère. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpuqfaw1vvXsHyZtAQI4sSdnADbGjSaAuWkcLFGDr2hSL0VQYS23VfVvIZmlKdXyZw90X8OePrX_oYl0_XWk91fk09ehSSrP55TCZybDzYCYmme7r1XNXDRLSE2qYkMNz-CF72O3RQH3g/s1600/Agneauimmole.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="472" data-original-width="473" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpuqfaw1vvXsHyZtAQI4sSdnADbGjSaAuWkcLFGDr2hSL0VQYS23VfVvIZmlKdXyZw90X8OePrX_oYl0_XWk91fk09ehSSrP55TCZybDzYCYmme7r1XNXDRLSE2qYkMNz-CF72O3RQH3g/s200/Agneauimmole.jpg" width="200" /></a>L'essentiel de l'Apocalypse se déployant ainsi très rigoureusement selon cette architecture symbolique des quatre degrés de l'Initiation antique, à partir de la perception sensible du plan physique (les 7 Lettres) jusqu'à la perception imaginale du plan astral au travers des 7 Sceaux, pour aborder enfin la connaissance des plans spirituels inférieur et supérieur des 7 Trompettes et des 7 Coupes – ce que l'anthroposophie décrit comme les quatre niveaux de la Connaissance : la perception, l'imagination, l'inspiration et l'intuition, autrement dit, pour utiliser les termes en usage : au-delà de la perception sensible, l'aperception des images astrales, puis des sonorités spirituelles, et celle enfin des entités proprement dites. Toutes choses à la base de ce qui se trouvait être le contenu, sous des termes sensiblement différents, de l'antique initiation dans les temples depuis l'affaiblissement, puis la disparition de l'ancienne clairvoyance atavique ainsi que nous l'avons plusieurs fois souligné. <br />
<br />
D'emblée cette question : la signification du 7 et du 12 en divers endroits de l'Apocalypse. Elle est simple et constante : le Sept indiquant toujours une référence temporelle en rapport avec le cours des 7 planètes au ciel, et le Douze une référence spatiale aux 12 signes zodiacaux en tant qu'archétypes cosmologiques fondamentaux de toute science hermétique. On passe ainsi, au fil des chapitres de l'Apocalypse, du 7 au 12, le Temps devenant Espace, et ce dès les premières septaines : <br />
<br />
<b>Les Sept Lettres. </b><br />
<br />
Les 7 Lettres aux 7 Églises correspondent à l'évolution de la pensée religieuse humaine depuis la fin de l'ère atlantéenne au huitième millénaire avant J-C. jusqu'à ce qu'il est convenu d'appeler la "<a href="http://spfc441.blogspot.de/2010/06/la-guerre-de-tous-contre-tous.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">Guerre de tous contre tous</span></a>" aux alentours du huitième millénaire après, et selon la progression du point vernal au ciel (5) : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>♋ Lettre à la communauté d'Éphèse : acquis de l'ère proto-indienne. <br />♊ Lettre à la communauté de Smyrne : acquis de l'ère proto-perse. <br />♉ Lettre à la communauté de Pergame : acquis de l'ère égypto-chaldéenne. <br />♈ Lettre à la communauté de Thyatire : acquis de l'ère gréco-latine. <br />♓ Lettre à la communauté de Sardes : période actuelle. <br />♒ Lettre à la communauté de Philadelphie : ère religieuse à venir. <br />♑ Lettre à la communauté de Laodicée : ère terminale du cycle post-atlantéen. </b></blockquote>
<br />
<b>Les Sept Sceaux. </b><br />
<br />
Il ne nous appartient pas de commenter ici ces données, il serait en effet très présomptueux d'imaginer pouvoir le faire en un simple blog, notre propos se bornant seulement à tracer une voie d'investigation claire des grandes lignes de la Révélation johannique à commencer par le plan physique des Lettres, auquel fait directement suite celle des 7 Sceaux du monde imaginal astral, dont ceux des 4 Cavaliers de l'Apocalypse : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRW6WCYXtVo1RCFpKryE5MUEPCeXbUTk4nqMzi9kDNSFAP8Ut9Kb9pCj-PxugcQepuoHFOq_OXuTAOvYTlo2BWnbbSTUhvCvTWzHOZlJI01RV7vUeOkwuOrdiD8mSJvqRSBh7ZkznpMj4/s1600/Cav_Apo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="524" data-original-width="644" height="520" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRW6WCYXtVo1RCFpKryE5MUEPCeXbUTk4nqMzi9kDNSFAP8Ut9Kb9pCj-PxugcQepuoHFOq_OXuTAOvYTlo2BWnbbSTUhvCvTWzHOZlJI01RV7vUeOkwuOrdiD8mSJvqRSBh7ZkznpMj4/s640/Cav_Apo.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<b>♐ Le Cavalier Blanc porteur de l'arc du Sagittaire => Esprit (Christ) <br />♏ Le Cavalier Rouge porteur de l'Épée du Scorpion => Âme (Lucifer) <br />♎ Le Cavalier Noir porteur de la Balance => Corps (Ahrimane) <br />♍ Le Cavalier livide image de la Mort. </b></blockquote>
<br />
La descente dans l'abîme de la partie de l'humanité de plus en plus engluée dans son effroyable prostitution aux forces de la matière en dégénérescence se poursuit dans les trois derniers sceaux jusqu'aux Gémeaux (♊), lesquels précédent directement l'élévation au plan des sonorités des 7 Trompettes du monde spirituel proprement dit auquel donne accès ce que nous désignons comme l'inspiration : <br />
<br />
<b>Les Sept Trompettes. </b><br />
<br />
Ultime et dernière grande ère septénaire de l'évolution du monde (6), celle où Jean se voit ordonner de mesurer le caractère ésotérique véritable (le temple) en regard de ce qui ne concerne que la foule des simples croyants (le parvis) : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMuJxzen3sr3wo0w_EpUe_gM9FvsWMpdifQr565CmYdDNKoaesrR6yq-Mv6uXbw2-PH6Ic-t5_K-eP88fnyiRSFfOrHoGI0G20wwDFjOL5LIZ1LTDD0OPtnUwUPI0elxmVgcoABaQyc5o/s1600/angers_sept_trompettes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="393" data-original-width="579" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMuJxzen3sr3wo0w_EpUe_gM9FvsWMpdifQr565CmYdDNKoaesrR6yq-Mv6uXbw2-PH6Ic-t5_K-eP88fnyiRSFfOrHoGI0G20wwDFjOL5LIZ1LTDD0OPtnUwUPI0elxmVgcoABaQyc5o/s640/angers_sept_trompettes.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel et ceux qui y adorent. Mais le parvis en dehors du Temple assigne-le au monde extérieur, ne le mesure pas, car il a été livré aux nations. » (Apo. 11) </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Il peut dès lors découvrir ce qui se révèle à l'initié dans la grande vision apocalyptique de la Femme vêtue de soleil avec la lune sous ses pieds selon l'hiéroglyphe michaélique du Porteur de la Balance (7) entre la Vierge et le Dragon (♏♎♍). </div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« À ce moment, la Terre aura atteint le but de son évolution physique. Tous les êtres, toutes les créatures de la Terre se seront transformés. Car si l'on peut dire des humains de la sixième ère que leur figure révélera ce qu'il y a en eux de bon et de mauvais, la forme humaine, ainsi que celle de toutes les créatures, sera l'expression du Bien et du Mal dans une bien plus grande mesure encore à la septième ère [...] Lors de la septième, il n'y aura même plus besoin de dissimuler par des paroles ce que l'âme recèlera. La pensée ne sera plus muette ; elle ne pourra plus rester secrète. Quand l'âme pensera, elle fera aussi retentir au dehors ce qu'elle est aujourd'hui pour l'initié. » (R. Steiner, <i>L'Apocalypse</i>, 8ème conf.) </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Les deux Bêtes.</b> <br />
<br />
Surviennent ensuite les 2 Bêtes montant de la Mer et de la Terre, gardiennes démoniaques du Seuil à l'orée du monde spirituel : Lucifer-Léviathan et Satan-Béhémoth (chapitre 13) : l'âme sans esprit, et l'esprit sans âme en lesquels les lecteurs de l'Odyssée reconnaîtront aisément Charybde-Ahrimane et Scylla-<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6fXLN5ClJ0lt15xAyYmOM8SIVNOmPycCeSoMAEAv7vVg-hBofLsiY-wbeHrRT1hyeqirAg8hiKgEaqV-FpE8JuQHlUlXz0YRSD5DQtbPysiyDCU2bse62TpImp7GD7I_FVcHfLFHlGkM/s1600/Apocalypse+d%2527Angers.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="394" data-original-width="589" height="267" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6fXLN5ClJ0lt15xAyYmOM8SIVNOmPycCeSoMAEAv7vVg-hBofLsiY-wbeHrRT1hyeqirAg8hiKgEaqV-FpE8JuQHlUlXz0YRSD5DQtbPysiyDCU2bse62TpImp7GD7I_FVcHfLFHlGkM/s400/Apocalypse+d%2527Angers.jpg" width="400" /></a>Lucifer, ou même, dans l'Edda, Fenris et le Serpent Midgard, les deux contre-puissances ennemies de l'homme au seuil du monde spirituel, entre l'esprit glacé d'Ahrimane et le feu dévorant de Lucifer-Loki. Ce sont ces deux Bêtes – celle aux 7 têtes et 10 cornes et celle aux 2 cornes parlant comme un dragon (8) – qui intensifieront leur séduction sur tous ceux qui n'auront pas été capables de dissoudre leur matérialité physique, faute d'avoir fait de leur corps une expression de ce qui est beau, noble et sage ; ceux-là seront incapables de suivre l'évolution lors de l'astralisation générale du monde au retentir de la septième Trompette et devront être relégués sur un nouveau globe isolé. Sonne alors l'heure de la grande moisson des âmes et leur vendange dans la cuve du vin de la colère de Dieu (chap. 14) : </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Les Sept Coupes de colère. </b><br />
<br />
Sept époques devront pourtant encore être employées à la dissolution de cette matérialité ténébreuse, 7 Coupes de colère se déversant, à partir du Jugement (♎), depuis le plan spirituel supérieur de l'intuition sur tous ceux qui portent encore la marque de la Bête et qui adorent son image, en ce sens que la conception matérialiste ahrimanique ne peut appréhender l'homme que dans la seule mesure de son apparentement sous-humain à l'animal, à l'exclusion de l'impulsion divine intérieure que les dieux placèrent en lui à l'aube des jours. Telle est la marque de la Bête que l'homme s'inscrira lui-même au front jusque dans son apparence physique ainsi que nous y avons déjà fait allusion. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBZWY_-zRdja6aIpis_9zMbybPtI79UqNKR26s0pvMCUE30yH8MmqYL3Ju_fcEZQJpojiXVlAnBd99bfdwgk7oYymS5p63s4E0HQmDf1fdd8Vzvqkvit508kkx2vmSJOqn1VOOdIHf0EQ/s1600/Chute+Babylone.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="398" data-original-width="600" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBZWY_-zRdja6aIpis_9zMbybPtI79UqNKR26s0pvMCUE30yH8MmqYL3Ju_fcEZQJpojiXVlAnBd99bfdwgk7oYymS5p63s4E0HQmDf1fdd8Vzvqkvit508kkx2vmSJOqn1VOOdIHf0EQ/s400/Chute+Babylone.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Interviennent alors le transport en esprit de l'auteur de l'Apocalypse au plus haut de sa contemplation, et la chute de la grande Babylone où trône la Grande Prostituée et ceux qui l'encensent. Comprenons l'effondrement de tout ce qui s'est construit sur le matériel et les forces d'en bas (chap. 17 et 18). Viennent ensuite les noces de l'Agneau (♈), l'indissoluble union de l'Âme et de l'Esprit peuvent alors se réaliser ; thème universel des
<i>Noces Chymiques</i> de Chrtistian Rose+Croix et de tous ces innombrables contes où l'esprit humain vainqueur libère enfin son âme et peut s'unir à elle.<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; </style>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véridique, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête plusieurs diadèmes ; et il avait écrit un Nom, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même. » (Apo. 19, 11) </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est là tout le mystère du petit mot "JE" que chaque être humain ne peut dire que de lui-même et pour lui-même, véritable Épée à double tranchant entre magie blanche et magie noire, ce "Je" dans lequel nul ne doit pourtant s'enfermer, à peine de se lier à l'égo luciférien, mais qu'il lui appartient d'élargir à Celui qui le lui a jadis inscrit dans l'âme : Ainsi « Non pas moi, mais le Christ en moi. », en tant que porteur du JE divin dans son propre Je humain (9). La chute de l'Antéchrist, déjà décrit comme la seconde Bête dont le nombre est <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/12/page-margin-2cm-p-margin-bottom-0.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">666</span></a> et qui monte de la terre avec l'islam intervient alors : </div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<b>« La menace de jeter la confusion dans le christianisme apparaît en 666 qui représente dans le monde spirituel l'année significative où tout ce qui est arabisme et mahométisme fait son apparition. [L'auteur de l'Apocalypse] désigne cette année 666 avec la plus nette précision. Ceux qui savent lire l'Apocalypse comprennent cela. Il voyait à l'avance l'action qu'exercerait l'apparition qu'il signale par des paroles fortes en qualifiant le nombre 666 de nombre de la Bête. » (R. Steiner, <i>Apocalypse et Action pastorale</i>, GA346, 7ème conf.) </b></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
C'est là le nombre occulte de <i>Soradt</i> (סורת) le démon solaire ennemi du Christ, d'abord lié pour 1000 ans, puis délié, finalement jeté dans l'étang de feu et de soufre au terme de la guerre finale contre les dernières forces révoltées de Gog et Magog (chap. 20). </div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGDe3_isTOxcY0pXOkvR3vCD5YtE0qowaXLQhfC8uCHVgwCJ4DDQSQo6xwrr-4aiHDHJlAagpYSJdKMzzfARJrcw3u6LGQ4ASz6DzrxDUKEeb3sh2AAT8LmAy6k7KS4ZDiFJbey_2dpdo/s1600/GA346_Tafel.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="455" data-original-width="450" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGDe3_isTOxcY0pXOkvR3vCD5YtE0qowaXLQhfC8uCHVgwCJ4DDQSQo6xwrr-4aiHDHJlAagpYSJdKMzzfARJrcw3u6LGQ4ASz6DzrxDUKEeb3sh2AAT8LmAy6k7KS4ZDiFJbey_2dpdo/s320/GA346_Tafel.jpg" width="316" /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Ce monstre, ce tentateur que nous avons décrit, il faut nous le représenter comme d'une toute autre nature que l'être humain. Il a son origine dans d'autres périodes d'évolution, il en a gardé certaines tendances et sera très satisfait de rencontrer des hommes qui seront restés étrangers au Bien sur la Terre. Ce monstre n'a rien pu tirer de la Terre. Il a vu venir l'évolution terrestre mais constate que, n'ayant pas évolué avec elle, il ne peut en tirer aucun profit, il n'aurait pu en profiter que s'il avait réussi à exercer sur elle sa domination à un certain moment, notamment lorsque le Christ est descendu sur la Terre. Si le principe christique avait été étouffé dans son germe, si le Christ avait pu être vaincu par son adversaire, toute la Terre aurait pu succomber au principe de Soradt. Tel n'a pas été le cas. Aussi cet être doit-il se contenter des déchets d'humanité qui n'auront pas suivi le Christ, des hommes qui seront restés pris dans la matière ; ceux-là formeront plus tard ses légions. » (R. Steiner, <i>L'Apocalypse</i>, GA104, 12ème conf.) </b></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La nouvelle Terre. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijc_Tmrhpy83l70SMvsZJA8Hn5-j1hhSZcNeVyZ4OFU5soGpcPdt6QTWfHqVzaC_WtEGVED6ikbBeT6y2EQnmMvRWiT9xqpLmuLD9TFIBeoSYLHCJ0b30TtBBJMofVN4VPiRffB3qZ07Q/s1600/Bamberger+apokalypse.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="399" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijc_Tmrhpy83l70SMvsZJA8Hn5-j1hhSZcNeVyZ4OFU5soGpcPdt6QTWfHqVzaC_WtEGVED6ikbBeT6y2EQnmMvRWiT9xqpLmuLD9TFIBeoSYLHCJ0b30TtBBJMofVN4VPiRffB3qZ07Q/s320/Bamberger+apokalypse.jpg" width="255" /></a></div>
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux [...] Et il me montra le fleuve d'eau de la vie limpide comme du cristal qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau » et l'Arbre de Vie produisant douze fois ses fruits. (Apo. 21 et 22) ».</blockquote>
</div>
C'est en ces termes que Jean voit descendre le nouvel éon, des plus hauts plans dévachanique et astral en cette nouvelle manifestation physique connue comme le futur Jupiter (10) que la Voyante inspirée de l'Edda germanique décrit elle-même comme l'apparition de Gimle, la nouvelle et radieuse métamorphose de la Terre après le crépuscule des dieux anciens (<i>Völuspá,</i> 64-65) :<br />
<br />
<br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
« Elle voit s'élever une salle, <br />
Plus belle que le soleil, <br />
Couverte d'or, à Gimle : <br />
C'est là que les troupes fidèles habiteront, <br />
Et pour l'éternité jouiront du bonheur<br />
Alors arrive d'en haut <br />
Au dernier jugement, <br />
Le Puissant, le Magnifique, <br />
Celui qui tout gouverne. »</div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
C'est à cette manifestation finale du Christ solaire en gloire que nous conduit l'Apocalypse, face au déchaînement des puissances ténébreuses du matérialisme, de la peur et de la bestialité qui se soulèvent en masse à la fin de la Terre physique en pleine dégénérescence. Une montée en puissance des forces d'en bas dont il n'est même pas bien difficile de reconnaître les premiers feux sinistres un peu partout à notre époque. <br />
<br />
« Je suis l' Α et l' Ω, <br />
le commencement et la fin. » (Apo. 21, 6) <br />
<br />
En dire plus n'aurait pas sa place ici. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
1. Apocalypse, du gr. Ἀποκάλυψις, dévoilement, désoccultation, révelation. Cf. Emil Bock, <i>L'Apocalypse, considérations sur la Révélation de Jean,</i> Édit. Iona, 2016. <br />
2. Identifié comme « le disciple que Jésus aimait », formule consacrée de l'initié personnel d'un hiérophante dans l'antiquité. C'est, en l'occurrence, le même qui devait, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh981LofjDNvMKTbEh1eZke_bzf0vQgy5e9e32WmO0PKd0OvUH_ar0QW7_jZ_VA8SztvLJMJISt-KS4dByTsLhW0MpMB9f2O3g5PhQrIHhe4ReOE6knxvHKRSc42zALFCcSIJr7IHQ0UnY/s1600/Lazare.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="375" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh981LofjDNvMKTbEh1eZke_bzf0vQgy5e9e32WmO0PKd0OvUH_ar0QW7_jZ_VA8SztvLJMJISt-KS4dByTsLhW0MpMB9f2O3g5PhQrIHhe4ReOE6knxvHKRSc42zALFCcSIJr7IHQ0UnY/s200/Lazare.jpg" width="200" /></a>sous le nom de Lazare, ressusciter d'entre les morts lors de la dernière grande initiation selon le mode antique en Judée (Jean, 11, 1-44) <br />
3. Dans sa préface à l'Apocalypse: “Mon esprit ne peut se faire à ce livre etc.” Aveu significatif de la part d'un homme qui crut pouvoir se faire réformateur de la religion chrétienne... <br />
4. Rappelons qu'il ne s'agit pas ici de la planète connue de nos jours sous ce nom, mais de la prochaine métamorphose de la Terre après la fin du monde, que l'on désigne en Inde comme le prochain <i>manvantara</i> de la Terre. Ce que la mythologie nordique désigne elle-même sous le nom de Gimle. <br />
5. Chacune de ces ères précessionnelles durant approximativement, rappelons-le, 2160 années, soit le douzième d'une grande année platonicienne de 25 920 ans. <br />
6. Rappelons, une fois de plus, que cette évolution cosmique de la Terre se réalise en 7 ères (polaire, hyperboréenne, lémurienne, atlantéenne, et postatlantéenne (des 7 Lettres), puis les 7 Sceaux et les 7 Trompettes). <br />
7. On se souviendra que la Balance est un attribut constant de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2015/10/michael.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">Michael</span></a> dans l'iconographie. <br />
8. Ce n'est pas le lieu ici de donner l'explication des "têtes" et des "cornes". Cf. R.S. <i>L'Apocalypse</i>, 9ème et 10ème conf. <br />
9. Ce que traduit directement le tétragramme <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/yhwh.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">YHWH</span></a> du nom de Yahvé, littéralement “Je suis Celui qui suis”. À rapprocher de la seconde hypostase de la <i>Trimourti</i> indienne Vishnou, en son ultime avatar Kalki à la fin des temps : le Cavalier Blanc, suprême apothéose du Je christifié de l'Homme. <br />
10. À l'exclusion, cette fois, du règne minéral, la base naturelle la plus basse du nouvel éon étant désormais végétale et non plus inorganique et morte. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-88016750612659219632017-06-04T07:04:00.000+02:002020-06-29T11:14:55.729+02:00Esperanto<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJUKyzvYWcKT8wzQbdCLRNs1xvhAgeJI0mgDmh72pSXg0esuEE-GCxy9Kfiz_8qFfLQQHa6KS3EFUPU_PHPHK4QsyMUfim3MVIZnJQwfe_K4jfAP37I0sBf4Zb2oIZGmAvUbZxufAOWLE/s1600/Brueghel%252C+Tour-de-Babel%252C+v.1563.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1050" data-original-width="1400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJUKyzvYWcKT8wzQbdCLRNs1xvhAgeJI0mgDmh72pSXg0esuEE-GCxy9Kfiz_8qFfLQQHa6KS3EFUPU_PHPHK4QsyMUfim3MVIZnJQwfe_K4jfAP37I0sBf4Zb2oIZGmAvUbZxufAOWLE/s1600/Brueghel%252C+Tour-de-Babel%252C+v.1563.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }</style>
<br />
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: x-small;"><b>Brueghel, <i>La Tour
de Babel et la confusion des langues,</i> 1563.</b></span></div>
<span style="font-size: x-small;"><b>
</b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b>« Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots... » (Genèse, XI) </b></span></div>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
« Qu’est-ce qui s’est progressivement formé lorsque l'homme est passé du stade de la clairvoyance à celui de l’intelligence ? Le langage ! Tandis que l’homme apprenait peu à peu la station verticale – c’était à l’époque atlantéenne – le langage s’est développé progressivement pour être achevé à la fin de la période atlantéenne. Lorsque les <a href="http://spfc441.blogspot.de/2012/04/latlantide.html"><span style="color: #990000;">Atlantes</span></a> ont avancé vers l’Est avec une intelligence bien développée, le langage était déjà élaboré. Mais ce langage, tant qu’il est resté le langage des Atlantes, était homogène, basé sur les bruits et les sons mêmes de la nature. C’était une imitation de ce que les Atlantes avaient perçu durant l’époque de clairvoyance et de clairaudiance : le ruissellement des sources, le murmure des vents, le bruissement des arbres, le grondement du tonnerre, le clapotis des vagues. Ils ont transcrit ces bruits et sons dans ce qui était le langage commun des Atlantes. C’est durant la période post-atlantéenne que s’est organisée et développée ce que l’on peut appeler la différenciation entres les diverses langues et idiomes, entre les éléments des diverses langues. » (R.Steiner, <i>Signes & symboles occultes</i>, GA101, Genève, 1998, p.94-95). </blockquote>
<br />
<span style="font-size: large;">Le passage d'une langue homogène commune à la multiplicité linguistique sous l'action des puissances divines, c'est cela que décrit ésotériquement le mythe de la Tour de Babel au célèbre chapitre 11 de la Bible, et sous d'autres formes en d'autres mythologies, aussi bien que dans l'Edda (1). Une occasion de rappeler ici l'effort que fut la tentative de l'Espéranto de pallier ce morcellement de la langue unitaire primitive à l'occasion du 130ème anniversaire de sa création. Une petite digression pour remettre les choses au point sur une ancienne prévention, souvent mal documentée, de certains cercles anthroposophiques en face de cette langue originale : </span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlJq-9u1aQglLgcooxfxxFYE_Ni0zc775D9Kan7omS_WgQXKuMWqXRiSky4SjXeV9nFRFg4DgNaeYJ4mCGRevtcZ-bNApcF8moq03NTsF3vBPAewxKojmKbHJ2hzC2GT077xnffHnJzj4/s1600/esperanto-language-stamp-collecting.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="289" data-original-width="400" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlJq-9u1aQglLgcooxfxxFYE_Ni0zc775D9Kan7omS_WgQXKuMWqXRiSky4SjXeV9nFRFg4DgNaeYJ4mCGRevtcZ-bNApcF8moq03NTsF3vBPAewxKojmKbHJ2hzC2GT077xnffHnJzj4/s200/esperanto-language-stamp-collecting.jpg" width="200" /></a></div>
Langue internationale auxiliaire fondée en 1887 en vue de servir de lien neutre entre les cultures et les locuteurs de tous les pays, l'espéranto s'est organisé à partir d'une grammaire strictement régulière et logique apte à traduire universellement la pensée humaine. Création originale du médecin polonais Ludwik Lejzer Zamenhof sous le pseudonyme de D<b><span style="font-size: xx-small;">ro</span></b> Esperanto, la <i>internacia lingvo</i> aspire à devenir la seconde langue aisément accessible et utilisable par tous en tant qu' « effort pour répandre dans le monde entier l'usage d'une langue humaine neutre qui, sans s'immiscer dans les affaires intérieures des peuples et sans viser le moins du monde à éliminer les langues nationales existantes, donnerait aux hommes des diverses nations la possibilité de se comprendre ; qui pourrait servir de langue de conciliation au sein des institutions des pays où diverses nationalités sont en conflit linguistique ; et dans laquelle pourraient être publiées les œuvres qui ont un égal intérêt pour tous les peuples. » (2) <br />
<br />
Quelque à priori que l'on ait, en tous cas, une chose est sûre, c'est que de toutes les langues construites – et il y en eut plus de mille ! – seul l'espéranto parvint à atteindre le statut reconnu de langue vivante d'une communauté internationale sur plus de cent vingt pays. Création neutre entièrement basée sur un cadre structurel unique en 16 règles grammaticales fixes, que nous pouvons même nous offrir le luxe d'exposer ici tant elles sont concises et simples : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0dXeZHF0KEvolbAepIKhyphenhyphenL9aFBcgGba61R-vbt34220dO2gJcT9J5EP6JukfgL7SL8xx3S0hBkxAjdovKmhTtXlsakKzxThsIfCy-V4gmp2kyYTV3IrLwHM1SoKmk1bNlzZ4C0uj14cs/s1600/E.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0dXeZHF0KEvolbAepIKhyphenhyphenL9aFBcgGba61R-vbt34220dO2gJcT9J5EP6JukfgL7SL8xx3S0hBkxAjdovKmhTtXlsakKzxThsIfCy-V4gmp2kyYTV3IrLwHM1SoKmk1bNlzZ4C0uj14cs/s200/E.jpg" width="200" /></a>1° Il n'existe qu'un seul article, l'article défini invariable <i>la</i>. <br />
2° Le nom est caractérisé par la finale -o (ex. <i>tago</i> : jour) Le pluriel est en -j <i>(tagoj)</i>. L'accusatif se marque en ajoutant -n au singulier comme au pluriel (tagon, tagojn) <br />
3° L'adjectif est caractérisé par la finale -a et ne varie pas en genre (<i>bela</i> : beau, belle). Le pluriel est en -j et l'accusatif en -n (<i>belaj, belan, belajn</i>). Le comparatif de supériorité se rend par pli… ol (plus… que) et le superlatif par plej… el (le/la/ les plus… des). <br />
4° Les adjectifs numéraux et cardinaux sont invariables : <i>unu, du, tri, kvar, kvin, ses, sep, ok, naù, dek, cent, mil</i>. Les dizaines se forment par combinaison des dix premiers nombres : 21 = <i>dudekunu</i>. Les ordinaux s'obtiennent en ajoutant -a aux cardinaux (premier = <i>unua</i>), les multiplicatifs en ajoutant -obl- (double = <i>duobla)</i>, les fractionnaires en ajoutant -on- (un tiers = <i>unu triono</i>), les collectifs en ajoutant -op- (un trio = <i>triopo</i>. On met po devant le nombre pour marquer le distributif (<i>po tri</i> = à raison de trois chacun). <br />
5° Les pronoms personnels sont <i>mi, vi, li (il), ŝi (elle), ĝi</i> (il ou elle pour les animaux et les choses), <i>si</i> (soi), <i>ni, vi, ili</i> et <i>oni</i> (on). Ils prennent -n à l'accusatif. Pour en faire des adjectifs ou des pronoms possessifs on ajoute -a et ils se déclinent alors comme l'adjectif. <br />
6° Le verbe ne change ni pour les personnes ni pour les nombres : <i>-as</i> marque le présent de l'indicatif, <i>-is</i> le passé, <i>-os</i> le futur, <i>-us</i> le conditionnel, <i>-u</i> l'impératif-subjonctif, <i>-i</i> l'infinitif. Les trois participes actifs sont <i>-ant</i>- pour le présent, <i>-int</i>- pour le passé, <i>-ont-</i> pour le futur. Les trois participes passifs sont <i>-at-</i> pour le présent, <i>-it-</i> pour le passé, <i>-ot-</i> pour le futur (ex. <i>amanta</i> : aimant ; <i>aminta</i> : ayant aimé ; <i>amonta</i> : sur le point d'aimer ; <i>amata</i> : en train d'être aimé ; <i>amita</i> : ayant été aimé ; <i>amota</i> : sur point d'être aimé). Les temps du passif se forment à l'aide de l'auxiliaire <i>esti</i> et d'un des trois participes passifs. <br />
7° Les adverbes dérivés se terminent en -e : <i>bone</i> = bien. <br />
8° Toutes les prépositions veulent par elles-mêmes le nominatif. <br />
9° Chaque mot se prononce comme il est écrit. <br />
10° L'accent tonique tombe sur l'avant-dernière syllabe. <br />
11° Les mots composés s'obtiennent par la simple réunion des éléments qui les forment, l'élément principal se mettant à la fin (ex. <i>terpomo</i> : pomme de terre). <br />
12° Il n'y a qu'une seule négation par phrase négative. <br />
13° Si le mot marque le lieu où l'on vas, il se met à l'accusatif (ex. <i>Mi iras Parizon</i>, je vais à Paris). <br />
14° Chaque préposition possède un sens précis. En cas de doute on utilise la préposition <i>je</i> qui n'a pas de signification propre. <br />
15° Les mots étrangers passent en espéranto en prenant l'orthographe et la flexion de la langue internationale. <br />
16° La finale -a de l'article et la finale -o du nom peuvent s'amuïr. Elles sont alors remplacées par une apostrophe (ex. <i>de l' mond' = de la mondo). </i></blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCRquaPWfbmQfLHL9PdbDGocEwdXZiT2FYp_dpsamdU150cLCqi_aDcKKLKjJOMKJhLYSt_rKwRN62qd68cJN3dEZuR3VtyJC9iyxQ_XiaPj6E2pHMRSlSzM-wr5ULwVaM_SvZinSxQKk/s1600/correlatifs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1034" data-original-width="786" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCRquaPWfbmQfLHL9PdbDGocEwdXZiT2FYp_dpsamdU150cLCqi_aDcKKLKjJOMKJhLYSt_rKwRN62qd68cJN3dEZuR3VtyJC9iyxQ_XiaPj6E2pHMRSlSzM-wr5ULwVaM_SvZinSxQKk/s640/correlatifs.jpg" width="486" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
C'est là toute la grammaire. Par rapport aux 3 ou 400 pages d'une (petite) grammaire française, on ne peut que remarquer la différence. À titre d'exemple parmi bien d'autres, quand l'extrême complexité du <i>Volapük</i> (3) le conduisit à disparaître presque aussitôt, c'est bien l'extrême simplicité de l'espéranto qui conduisit cette interlangue à se répandre et se maintenir jusqu'à nos jours aux quatre coins de la planète. Steiner lui-même en fit mention à de multiples reprises, en en soulignant tout à la fois les avantages et les limites : <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« La langue n'est pas, en premier lieu, que ce qui émane de l'intellect, la langue est à vrai dire un vécu directement ressenti. De là surviendrait une terrible extériorité de l'homme si nous introduisions une telle langue universelle comme l'espéranto ou quelque chose de ce genre au sein de l'humanité. J'ai entendu d'excellents poèmes de belle résonance en espéranto. Je ne suis nullement prévenu contre lui, mais le ressenti, l'âme et le vivant pénétrant la langue se perdrait en grande partie : ce qui [de toutes façons] se passe toujours lorsque l'on se contente de traduire mot à mot une langue en une autre. » (Rudolf Steiner, <i>Synthese und Analyse im Menschenwesen und in der Erziehung,</i> GA301, 5.5.20 à Bâle, p.164.) </b><br />
<b><br /></b>
<b>« Que nous tournions les phrases en espéranto, ou bien en anglais, en allemand, en français, ou en russe cela revient au même. Ce qui importe c'est que nous trouvions la possibilité d'apporter une substance spirituelle en russe, en allemand, en anglais, en français <i>et</i> en espéranto. » (R. Steiner, <i>Vom Einheitsstaat zum dreigliedrigen sozialen Organismus</i>, GA 334, 17.03.1920) </b></blockquote>
<br />
C'est à partir de considérations de ce genre qu'un certain nombre d'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/leurythmie.html"><span style="color: #990000;">eurythmistes</span></a> s'efforcèrent d'aborder l'exploration des ressources eurythmiques de l'espéranto tout en tenant systématiquement compte de sa nature de langue construite. Un travail tout en nuance aussi bien dans la rythmique que dans le mouvement.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg25SVWfuvFqLYvK2CUnf6weKkDZgMM71uG_LjR6L3crRCXE1bKiaAp1_VhFaeXQmxVj2dNXW3PeN12sstZ7QxhVOxm29INHgUHlWSlcDcTXa0s48y6bdcD2y_AsfYy0ByNNQJR_86wKJs/s1600/Jranck_Twandel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1256" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg25SVWfuvFqLYvK2CUnf6weKkDZgMM71uG_LjR6L3crRCXE1bKiaAp1_VhFaeXQmxVj2dNXW3PeN12sstZ7QxhVOxm29INHgUHlWSlcDcTXa0s48y6bdcD2y_AsfYy0ByNNQJR_86wKJs/s640/Jranck_Twandel.jpg" width="500" /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
« Au début d'un travail eurythmique sur un texte en espéranto, il peut sembler que l'intonation paraisse sans vie, les syllabes isolées, et que la multiplication parfois compliquée des consonnes puisse causer quelque embarras même pour quelqu'un ayant eu toute sa vie un lien avec cette langue qu'il comprend comme sa langue maternelle. Les racines des mots dispersées dans l'univers comme les morceaux épars du corps démembré d'Osiris qu'une grammaire agglutinante doit rassembler semblent attendre le miracle de la revitalisation d'une Isis-Eurythmie. Quand on approche le rythme et le vocalisme du texte par le mouvement, l'intonation se réchauffe ; si l'on conforme en outre les sons selon leur caractère d'origine aux diverses zones de l'âme, se révèle alors, à partir de l'assemblage compliqué des multiples consonnes, de vivantes imaginations. Les gestes planétaires et zodiacaux rendent possibles le lien avec la source éthérique originelle de toutes les langues. Vitalisé de cette manière l'espéranto soutient la recherche du geste créateur en vue de rendre visible les images concrètes, les expériences de l'âme et les contenus spirituels, et montre, comme le fait l'eurythmie, une faculté prononcée à s'identifier de manière vivante au cœur d'un texte et à y exprimer son contenu le plus intime. À travers représentations et cours d'eurythmie espérantophone lors de congrès d'espéranto nationaux et internationaux, commencent à s'entrelacer les premiers fils éthériques, et à se tisser une substance michaëlique apte à soutenir l'esprit pénétrant la communauté espérantiste. » (Tali Wandel (4), <i>Esperanto, ein michaelischer Impuls für eine Sprache der Hoffnung, in Rundbrief der Sektion für Redende und Musizierende Künste</i>, Nr 66, Dornach) </blockquote>
<br />
Ce n'était là qu'une petite mise au point en vue d'inviter ceux qui s'y intéresseraient à plus de réflexion sur la problématique de l'incompréhension croissante entre les multiples groupes sociaux d'aujourd'hui face à l'omniprésence toujours plus aliénante et politisée de l'anglais. <br />
<br />
A contrario toutefois, ce sera bien la politisation de l'espéranto lui-même au profit de certains activistes marxistes dans les années trente qui conduisit à l'interdiction de l'ensemble du mouvement espérantiste en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre (5). Une problématique née, il faut bien le dire, de la nature même de l'esperanto, supra nationale par définition, et qui préoccupa longtemps les autorités allemandes de l'époque sitôt la guerre d'Espagne. On ignore, en effet, qu'outre la <i>Deutsche Esperanto-Bund (DEB)</i>, une "Ligue espéranto nationale-socialiste", <i>Nationalsozialistischer Deutscher Esperanto-Bund (NDEB)</i> exista bel et bien en Allemagne dès 1931 et jusqu'à l'interdiction de la langue le 18 février 1936 pour d'évidentes mesures de contre-espionnage et de sécurité à l'orée du déclenchement de la guerre. Les choses ne sont jamais aussi simples qu'on le croit. <br />
<br />
D'un point de vue plus anthroposophique, ce sera surtout au monde spirituel (et probablement pas à l'espéranto) d'élaborer la véritable langue universelle de l'avenir à partir des forces éthériques d'ores et déjà en gestation dans l'homme, et qu'il appartiendra à celui-ci de faire éclore en lui dans les siècles à venir. Selon quelles modalités cela se fera-t-il et selon quelle fusion, c'est ce qui se trouve encore dans le secret des dieux. Peut-on imaginer que l'espéranto, cette langue construite, y ait un rôle à jouer ? C'est aussi une question à laquelle il serait présomptueux de répondre, tant il est vrai que si c'est bien à la suite de l'action de certaines puissances spirituelles que survînt la confusion des langues à l'aube de l'humanité, ce ne saurait être de nulle part ailleurs que d'une future "Pentecôte" intérieure que pourrait survenir l'intelligence d'une langue authentiquement universelle : <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVWJykj6MSwDS6F16Y1JXJw4zRPlkpJAKeu1Gr3R5P_LaEMToFcvyAOrIQag5n0jOXDHkczD8STqFNERiWugbnls0Yd1o6PWrAzVHa-jH5L0bUgv407NJ5Rkx6DH74QkP9o36Vk6gLxag/s1600/Pentec%25C3%25B4te+%2528Marie%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="998" data-original-width="1500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVWJykj6MSwDS6F16Y1JXJw4zRPlkpJAKeu1Gr3R5P_LaEMToFcvyAOrIQag5n0jOXDHkczD8STqFNERiWugbnls0Yd1o6PWrAzVHa-jH5L0bUgv407NJ5Rkx6DH74QkP9o36Vk6gLxag/s1600/Pentec%25C3%25B4te+%2528Marie%2529.jpg" /></a></div>
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<blockquote class="tr_bq">
<b>« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous réunis dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon ce que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. » (<i>Actes des apôtres,</i> 2, 1-4). </b></blockquote>
<br />
Ne sera-ce pas plutôt cela le futur Espéranto ? Verbe intérieur que tout homme entendra un jour en lui-même comme la voix secrète de son cœur et que tous auront la faculté de comprendre ? <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. Cf. le mythe de Tyr et ce qu'en rapporte Steiner (R.S. <i>Signes & symboles occultes,</i> Genève, 1998, p. 89 sqq.) <br />
2. Déclaration liminaire au 1er Congrès universel d'espéranto, Boulogne s/mer, 1905. <br />
3. Langue construite créée en 1880 par Johann Martin Schleyer et très vite supplantée par l'espéranto. <br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuqMLNZDii0wXGL50Qv8NgsJs1eSAJjqrHay-fbpwyRx_ILCkw7TcXpWL3gndGRKN7ROValz9e89HOdTtXzxJ2YWj11R-wxNVjQwVJ1-EHc09VR19oxFkDWBIrg2iMyBo7GuO7Y7Z07as/s1600/Tali+dancas.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="540" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuqMLNZDii0wXGL50Qv8NgsJs1eSAJjqrHay-fbpwyRx_ILCkw7TcXpWL3gndGRKN7ROValz9e89HOdTtXzxJ2YWj11R-wxNVjQwVJ1-EHc09VR19oxFkDWBIrg2iMyBo7GuO7Y7Z07as/s200/Tali+dancas.jpg" width="112" /></a>4. Sachant que la langue d'un peuple a une incidence directe sur le corps éthérique, on peut, en effet, se demander quel impact pourrait avoir l'espéranto sur d'authentiques <i>denaskaj esperantistoj,</i> espérantistes de naissance, (comme Tali Wandel qui n'en apprit pas moins d'autres langues, par la suite). <br />
5. Notamment après le transfert, en 1936, du siège de la Ligue internationale d'Espéranto de Genève à Londres et son implication rapide dans les réseaux de la propagande alliée, d'où les mesures conservatoires et l'interdiction du ministère de l'Intérieur allemand qui s'ensuivirent. <br />
WH.<br />
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<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3M0zedjk0OCeSKl7wlrGsVplTTh5JN2OYN9B4XEC75_lL1VyuCWj-jRji5kCf-mUrhK1cL2qY77lRT87OeBuzlPjxsfTa59P-rXSQJ1W67MuC_551HbcwNzTBjLveS-jylp6W6lhclJo/s1600/lingvo_internacia.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="163" data-original-width="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3M0zedjk0OCeSKl7wlrGsVplTTh5JN2OYN9B4XEC75_lL1VyuCWj-jRji5kCf-mUrhK1cL2qY77lRT87OeBuzlPjxsfTa59P-rXSQJ1W67MuC_551HbcwNzTBjLveS-jylp6W6lhclJo/s1600/lingvo_internacia.jpg" /></a><span style="font-size: small;"><b>À titre d'exemple, cet aperçu d'une relation de voyage à l'occasion du 100ème anniversaire de l'Espéranto : </b><br /><br />« La 8an de aprilo 1987, ekveturis al Proksimoriento Jean-Yves Guillaume, eseisto, kaj Pierre D., 29jara direktoro de la limoĝia federacio Handisport, mem handikapulo, ambaû membroj de la Internacia Asocio de Handikapitaj Esperantistoj (IAHE), por viziti kaj interkomunikiĝi la diversajn organizaĵojn de handikapitaj infanoj laûlonge de 25 000 kilometroj kaj kvinmonata veturado sub la verda stelo. <br /><br />Celante vojaĝi laû la spirito de Esperanto, ni havis puntilion veturi libere, zorgante nek pri landlimoj, nek pri militstatoj, iel ajn, kien ni volis iri. Tiel ni traveturis sinsekve Germanujon, Aûstrujon, Hungarujon, Greklandon, Kreton, Turkujon, Kolĥidon, Cipron, Sirion, Libanon, Jordanion, Egiptujon, kaj Israelujon, vizitante tiel S.O.S.-infanvilaĝon en FRG, kiel en Bejruto, antropozofian kibuton en Israelujo, kiel samspiritajn centrojn en Germanujo aû Francujo, transirante la samajn senhomajn incenditajn vilaĝojn en Armenujo kaj turka Cipro kiel en Libano, vizitante samideanojn tie kaj tie ĉi, parolante germane kun iuj, angle kun aliaj – sed la verda veturilo ĉiam kaj bonvideble stampita de la grandaj verdaj steloj de la Esperanto-movado – steloj, danke al kiuj ni eĉ meritis iam, ie proksime de UN-gvatejo, militistan saluton de tutkonfuzitaj islamaj gardistoj ! La eniro en Libano trudpelis nin tamen tra padoj de la plej okulta fuŝadministrado, kiu certe estas en la mondo : tial ke, kvankam ni devis forlasi Damaskon en ambulancoj de la Ruĝa Lunarko (CICR) tamen per veturilo de la Maltordeno ni fine trafis Bejruton, transveturinte sinsekve, kun vunditaj infanoj, dek kvar baraĵojn tra la monto kaj la Bekaa-ebeno ĝis la hospitalo Bhannès en la kristana sektoro de la falangoj. Necesas nun havi filozofion por promeni… <br /><br />Filozofion kaj ja volon transcendi tiun ĉi tutaktualan lingvoproblemon, al kiu ni mem ĉiel konfrontiĝis dum la tuta vojaĝo, devinte senĉese cerbumi kun ĉirkaû deko da lingvoj – plureco da lingvaĵoj, kien enŝoviĝis ĉiam tiuj plagoj, kiun ni trafis ĉiel sur la vojo : miskompreno nigra kaj malfido. Spite tion, ni havis tamen fruktodonajn kontaktojn kun ŝtataj instancoj, interalie kun la siria vicministro de la Sociaj Ŝtataj Aferoj en Damasko, sed plejmulte kun homamaj organizaĵoj (kiel "SOS-infanvilaĝoj" en Bejruto aû la tutadmirinda organizaĵo Terre des Hommes en Sirio) ĉe kiuj ni ĉiam advokatis la aferon de la Internacia Lingvo. Nur la estonteco diros al ni ĉu estos verdiĝinta la samo… La antaûtago de nia forŝipiĝo tamen, vizitante lastfoje Galileon, ni trafis tie tute neatenditan surprizon, kiu tuŝis nin kiel rideto : la grandan mozaikon de "Nia sinjorino de la Espero, patrino de la esperantistoj" en la baziliko de l' Anonco en Nazareto. La morgaûon, ni marveturis Eûropen. » </span></blockquote>
<br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/X3LVh6TJMpM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/X3LVh6TJMpM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-70353828654523682312017-05-03T12:49:00.002+02:002018-06-24T10:57:14.792+02:00Rétrospective post-mortem<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipi4J8tEi121PREn6a2eBix3Vw3qFGFmQN7Z5qhaSysKszskYRGpZPEtY3LY1J3-xlXRG6Y9GSML-RkHD3fgzp_MpWhoay5BqsSF32z2uA9cewmNmUPZ4g3x1XT7wef-BXSsAntbM0nWE/s1600/d%25C3%25A9corporation.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipi4J8tEi121PREn6a2eBix3Vw3qFGFmQN7Z5qhaSysKszskYRGpZPEtY3LY1J3-xlXRG6Y9GSML-RkHD3fgzp_MpWhoay5BqsSF32z2uA9cewmNmUPZ4g3x1XT7wef-BXSsAntbM0nWE/s1600/d%25C3%25A9corporation.jpg" /></a></div>
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<span style="font-size: large;">Il serait mal inspiré de nier l'intérêt croissant pour ce que l'on désigne communément sous le terme d'<i>« Expériences de mort imminente »</i> en psychologie-thanatologie, suite à mort clinique ou coma avancé (1). L'actuelle multiplication d'ouvrages et de sites internet consacrés à d'hypothétiques décorporations de l'être hors de son corps, et ce qu'il est convenu d'appeler "voyage astral", envol chamanique, etc., fondés ou non, le montre à l'évidence. Il faut toutefois reconnaître qu'à de rares exceptions près, la plupart pèchent par leur matérialisme et leur extrême naïveté sur tout ce qui concerne le phénomène de la mort. </span><br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
« Le souvenir rétrospectif après la mort est tel que tout ce qui s'est joué dans notre vie se retrouve présent autour de nous, simultanément, sous forme imaginale, comme dans un panorama. Nous vivons quelques jours au sein de notre propre vécu. Les événements que nous venons à peine de traverser dans les derniers instants avant notre mort, comme ceux de notre enfance, tous sont là, simultanément, en images puissantes. Un panorama, un tableau de la vie, qui nous montre sur une toile tissée d'éther ce qui s'est déroulé dans le temps, en une suite d'événements. Tout ce que nous voyons là vit dans l'éther. La première chose que nous ressentons, c'est que tout cela est vivant. Tout vibre de vie. Cela résonne, brille, et dégage de la chaleur spirituelle. Après quelques jours, comme nous le savons, ce tableau disparaît. Mais pourquoi disparaît-il, et qu'est-il en fait ? Si l'on examine ce tableau de la vie en s'interrogeant sur sa nature, on s'aperçoit qu'il est fait de tout ce qui a été vécu au cours de l'existence terrestre. Mais vécu comment ? Vécu en pensant ! Donc tout ce que nous avons vécu en pensant, en nous représentant les choses, tout cela s'y trouve. <br />
<br />
Supposons, par exemple, pour être concrets, que nous avons partagé la vie de quelqu'un. Nous avons parlé avec lui, échangé nos pensées, reçu son amour, etc. Nous avons laissé toute son âme agir sur nous, et nous avons éprouvé tout cela. Ce que nous vivons ainsi avec quelqu'un d'autre, nous le vivons aussi en nous. Lui, il vit, moi je vis, et j'éprouve certaines choses de ce fait. Eh bien, c'est ce que nous éprouvons ainsi qui nous apparaît à présent, étalé dans ce tableau éthérique de la vie. C'est la même chose que ce qui constitue nos souvenirs. Pensez par exemple à ce que vous avez vécu avec quelqu'un il y a dix ou vingt ans. Vous vous en souvenez alors, mais pas comme on se souvient d'habitude des choses dans la vie terrestre, où tout tend à se confondre dans la grisaille. Vous vous en souvenez de telle façon que votre souvenir est aussi vivant en vous que l'événement lui-même, si bien que votre ami(e) est devant vous comme il l'était alors. Dans la vie d'ici-bas nous ne sommes le plus souvent que des rêveurs. Nos expériences, nos émotions ont finalement tendance à s'affaiblir et à s'effacer. Mais quand nous avons franchi le <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/06/au-dela-du-seuil.html"><span style="color: #990000;">seuil de la mort</span></a> et que tout cela vient se placer devant nous comme un tableau, les choses sont là avec toute la fraîcheur et tout le contenu d'émotion qu'elles avaient pendant la vie. Voilà comment notre vécu pénètre ce tableau de notre vie et vient animer ce que nous éprouvons quelques jours durant. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdPCj5TcmJksO0C-dDXXQ3aRWno6VtmEZxeYdk4-_Kd2V9N8-w0TEAyKIUS3ZqkIz7BwWjh6V21Q2mK-GvTlTSFvkgkr2PTGWv2Tw0hL1K73Ntg1hOS85yR1Mvnv1OVAsAhq-P8v21uJc/s1600/B%25C3%25A2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdPCj5TcmJksO0C-dDXXQ3aRWno6VtmEZxeYdk4-_Kd2V9N8-w0TEAyKIUS3ZqkIz7BwWjh6V21Q2mK-GvTlTSFvkgkr2PTGWv2Tw0hL1K73Ntg1hOS85yR1Mvnv1OVAsAhq-P8v21uJc/s1600/B%25C3%25A2.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b><span style="font-size: xx-small;">Âme-Bâ, Papyrus d'Ani, British Museum.</span> </b></span></div>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: center;">
</div>
Comme nous avons eu l'impression, dans le monde physique, que notre corps physique se détachait de nous, nous avons maintenant l'impression, après ces quelques jours, que notre corps éthérique se détache, lui aussi. Mais à la différence du corps physique qui se détruit, le corps éthérique, lui, se fond dans l'univers, dans le monde tout entier. C'est là qu'il a produit les impressions que nous avons eues pendant ces quelques jours où nous éprouvions le tableau de notre vie. Ce tableau vivant est passé dans le monde extérieur, pour vivre tout autour de nous. Il a été absorbé par le monde. <br />
<br />
Pendant ces quelques jours, nous faisons encore une expérience qui nous marque profondément. Car ce qu'on éprouve après la mort n'est pas seulement fait de souvenirs analogues à ceux que l'on éprouve sur terre ; on trouve aussi des éléments pour de nouvelles expériences. La façon dont nous prenons conscience de notre moi en regardant en arrière vers notre mort est déjà une expérience toute nouvelle, car on ne peut rien connaître de semblable ici, avec les sens terrestres. On ne peut le découvrir qu'à l'aide de la connaissance initiatique. Pendant les quelques jours où nous percevons autour de nous ce tableau de notre vie tissé dans l'éther, qui se dégage peu à peu de nous pour pénétrer dans le monde et s'insérer dans l'univers, nous vivons vraiment une expérience grandiose qui nous impressionne puissamment. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5i1DlUijshBXr_aLg_RVz20HI1Dq_1jbEFlZsPVZPK_PvhArhI0izHzR8xuYYImeqytqnqvVVNVgu4HDui3j7zBrFdGkuKvLI5GoDbwTDQbCVN674IXd8keMSflF5UEfFtJOjtOtTl6Y/s1600/B%25C3%25A2_ombre_sortie_tombe.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5i1DlUijshBXr_aLg_RVz20HI1Dq_1jbEFlZsPVZPK_PvhArhI0izHzR8xuYYImeqytqnqvVVNVgu4HDui3j7zBrFdGkuKvLI5GoDbwTDQbCVN674IXd8keMSflF5UEfFtJOjtOtTl6Y/s400/B%25C3%25A2_ombre_sortie_tombe.jpg" width="313" /></a>Ici, dans la vie physique, nous sommes face au monde, nous avons devant nous les règnes minéral, végétal, animal et humain. Nous leur devons ce que nos sens peuvent percevoir, ce que notre raisonnement lié à notre cerveau peut concevoir, ce que notre vie affective liée à notre cœur et à notre sang peut éprouver. Tout cela, nous le vivons ici-bas. Mais ici-bas, entre notre naissance et notre mort, nous sommes, passez-moi l'expression, de pauvres sots devant la sagesse du vaste monde, quand nous croyons que tout est réglé dès lors que nous vivons des choses, comme je viens de le décrire, puis que nous nous les approprions simplement en les emportant dans nos souvenirs. Car c'est ce que nous croyons. Mais pendant que nous éprouvons quelque chose, pendant que nous nous le représentons, que nous ressentons des émotions, des sentiments, etc., l'ensemble du monde des hiérarchies travaille dans ce processus que nous éprouvons comme étant le nôtre. Il y vit et il y agit. Quand vous rencontrez quelqu'un et que vous le regardez dans les yeux, les esprit des hiérarchies, tout le travail des hiérarchies vivent dans votre regard et dans ce que le regard de l'autre vous renvoie. Ce que vous ressentez, là encore, n'est que le côté extérieur des choses. Car en réalité les dieux travaillent dans ce ressenti. Chacun de nous croit vivre pour lui, mais en réalité, à travers son vécu, les dieux élaborent ce qu'ils peuvent ensuite introduire dans la trame du monde. Nous avons conçu certaines pensées, nous avons éprouvé certains sentiments, les dieux s'en saisissent et les propagent dans leur monde. Et quand nous sommes morts, nous savons que nous avons vécu afin que les dieux puissent réaliser ce "tissu" qui vient maintenant de nous, dans notre corps éthérique, et se communique à tout l'univers. Les dieux nous ont fait vivre afin de tisser quelque chose grâce à quoi ils peuvent enrichir un peu le monde. C'est une réalité bouleversante ! Le moindre pas que nous faisons dans le monde est déjà l'expression extérieure de l'action d'un dieu, une parcelle de la trame que les dieux utilisent dans leur plan cosmique, et qu'ils nous laissent simplement jusqu'à ce que nous passions le seuil de la mort, pour alors nous l'enlever et l'incorporer à l'univers. Ces destins humains qui sont les nôtres sont en même temps les actions des dieux. Ce que ces destins représentent pour nous n'en est que le côté extérieur. Voilà l'essentiel ! […] <br />
<br />
Et maintenant dites-vous que tout ce qui a été vécu à cause de vous ou grâce à vous, mais en dehors de vous, par les autres, vous devez le revivre <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/la-mort-les-mystres-du-seuil.html"><span style="color: #990000;">après la mort</span></a>, lorsque vous revoyez votre vie à rebours. Nous revivons rétrospectivement les conséquences de nos pensées et de nos actes. Entre la mort et une nouvelle naissance, donc, nous repassons toute notre vie à rebours. Lors du dépôt de notre corps éthérique, nous avions devant nous un tableau où tous les événements de notre vie se présentaient à nous simultanément. La vie à rebours, elle, consiste à revivre véritablement ce que nous avons occasionné, mais en sens inverse. Et quand nous sommes revenus à notre naissance, nous sommes mûrs pour déposer aussi ce qui, en notre corps astral, est imprégné de l'élément terrestre. Cela s'écarte de nous, et ce dépôt de notre corps astral nous fait entrer dans un nouvel état. Je dirais que notre corps astral enchaînait toujours notre vécu à la terre. Tant que nous devons le traverser, non plus en rêvant comme nous le faisons sur terre, mais en revivant à rebours les expériences que nous avons faites sur terre, nous sommes encore dans ce qui est terrestre. C'est seulement quand nous avons déposé notre corps astral – le verbe "déposer" est inadéquat, mais la langue ne possède aucun mot pour cela – que nous sommes entièrement libérés du terrestre. Nous vivons dès lors à l'intérieur du monde spirituel proprement dit. <br />
<br />
Nous faisons alors une nouvelle expérience. Ce dépôt du corps astral n'est à nouveau qu'un côté de ce que nous vivons. L'autre côté est quelque chose de tout différent. Lorsque, après cette traversée à rebours des expériences de la vie, nous avons déposé notre corps astral, nous nous sentons comme imprégnés, comme saturés, on ne peut pas dire de matière, mais d'esprit. C'est seulement alors que nous nous sentons à l'intérieur du monde spirituel. On peut dire aussi que le monde spirituel s'ouvre à nous. Auparavant il ne s'ouvrait à nous qu'extérieurement, du fait que nous voyions l'univers et notre propre corps éthérique mêlés intimement. Maintenant, il s'ouvre à nous intérieurement. » (R. Steiner, <i>Lien entre les vivants et les morts,</i> GA168, Éditions anthroposophiques romandes, 2013, p. 87 sqq.) </blockquote>
Ce n'est qu'alors que nous sommes – et pour de longs siècles – esprit parmi les esprits. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
1. EMI, ce que les Anglo-Saxons nomment <i>"near-death experience" (NDE), </i><br />
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-9947855055880412017-03-08T16:13:00.003+01:002020-06-12T11:06:33.427+02:00L'Apocalypse & le devenir de l'Homme<div style="text-align: justify;">
</div>
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<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh2-flAZcssooXWtBGahKU6ZP2-J4VtmG5JdFB1Br9mVG2o1R7h0IUyRPrL4H1oHOnh5BCU3sefewdwOcgq4FGatVUdjkOCQidnVc16O0UtglKRneQJ8r3eznVP01tvz6kRcB7_vJx6Qs/s1600/neandertal_Chine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh2-flAZcssooXWtBGahKU6ZP2-J4VtmG5JdFB1Br9mVG2o1R7h0IUyRPrL4H1oHOnh5BCU3sefewdwOcgq4FGatVUdjkOCQidnVc16O0UtglKRneQJ8r3eznVP01tvz6kRcB7_vJx6Qs/s1600/neandertal_Chine.jpg" /></a></div>
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<div style="text-align: justify;">
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">La science actuelle n'a que trop tendance à n'estimer l'évolution humaine qu'à la seule aune du pire matérialisme outrancier. Cette constatation pourrait n'être ici qu'une insignifiante remarque, si elle n'exprimait pas une lourde et fallacieuse méprise dont toute notre connaissance de l'homme et de l'univers se trouve infectée, notamment dans les conclusions les plus modernes de l'actuelle paléontologie physique, cette branche de l'anthropologie ne prétendant à rien moins qu'à la mise en lumière de l'origine de l'homme. </span><br />
<br />
Ainsi, pour ne s'en tenir qu'à ces deux derniers témoins que sont l'homme de Néandertal et l'actuel homo sapiens dans la chaîne d'une évolution supposée remontant à l'<i>homo habilis</i> ainsi qu'à l'<i>homo erectus</i>, ce sont avant tout sur les caractéristiques du crâne et des volumes cérébraux comparés que se fondent aujourd'hui les paléoanthropologues pour estimer naïvement le degré d'intelligence de ces ancêtres de l'homme – démarche que l'on pourrait, à la limite accepter, eût-elle été au moins conforme à une logique véritable pour une estimation fiable du degré de civilisation de ces êtres. Ce qui est très loin d'être le cas. En réalité cette séduisante hypothèse "universellement" admise n'en est pas moins la pire aberration scientifique de ces deux derniers siècles. Force est bien de le dire. En d'autres termes la vieille histoire éculée de l'homme qui descend du singe à peine inchangée depuis Darwin... <br />
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Nombre d<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi02VlTC_hzhzHdt9_xvuNKpGT9VYmAAVc4O7FjQ8WuCNLtuMCteHQ3xvW0wjMok0A-4mjI9c4iZc3v8ZjJSfuF7EWaMVMTHF8NowPySOfsMmSKzc4QLqiNWUWRA_w6NUMHt4ObYLZjKaM/s1600/Sapiens%253EN%25C3%25A9andertal.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="176" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi02VlTC_hzhzHdt9_xvuNKpGT9VYmAAVc4O7FjQ8WuCNLtuMCteHQ3xvW0wjMok0A-4mjI9c4iZc3v8ZjJSfuF7EWaMVMTHF8NowPySOfsMmSKzc4QLqiNWUWRA_w6NUMHt4ObYLZjKaM/s400/Sapiens%253EN%25C3%25A9andertal.jpg" width="400" /></a>e spécialistes s'étonnent, en effet, que maints usages et pratiques culturelles du <i>Néandertal</i> et du <i>Sapiens</i> (telles que le feu, l'inhumation des morts ou les techniques de chasse et de nutrition) sont souvent fort proches et propres aussi bien aux uns qu'aux autres, au point de rendre perplexe et de mettre souvent en échec toute tentative d'explication plausible. Et ce ne sont pas les recours à l'analyse génétique, et autres fines technologies qui apportent plus de vraie lumière sur ces aberrations. <br />
<br />
Eussent-ils seulement accepté d'abandonner, l'espace d'une simple réflexion objective, leur obstiné point de vue matérialiste (et sans en revenir pour autant au créationnisme à courte vue des doctrinaires), ces scientifiques se seraient épargné bien des déboires et des contradictions s'ils se fussent tout simplement posé la question de savoir si ces premiers hommes au front bas n'auraient pas été doués d'une éventuelle faculté supra-sensorielle liée à un développement supraphysique particulier de leur <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/rudolf-steiner-la-question-raciale.html"><span style="color: #990000;">cerveau antérieur</span></a>. Ils se fussent alors ouvert une perspective d'étude autrement plus vaste et plus éclairante que les spéculations purement intellectuelles actuellement admises. Ç'eût été, dans ce cas, prendre en considération la réalité, non seulement du cerveau physique, mais également d'un cerveau éthérique sous-jacent à ce dernier, suprasensible, et siège tout à la fois de la mémoire et des facultés de clairvoyance aujourd'hui latentes en l'homme (1). Un effort qu'il leur faudra pourtant bien faire un jour !<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Quant à la tête de l'Atlante qui n'était qu'en partie possédée par les forces éthériques entièrement intériorisées aujourd'hui, elle n'était pas encore tout à fait humanisée; dans sa forme subsistait quelque chose d'animal. Lorsqu'un Atlante en voyait un autre pendant la journée sous son aspect physique, c'est un front fuyant qu'il voyait, des dents très proéminentes, quelque chose d'animal. Mais le soir, lorsqu'il s'endormait et que commençait sa clairvoyance éthérique, il ne voyait plus cette forme, mais la partie éthérique de la tête qui était même beaucoup plus belle que la tête actuelle. Par sa clairvoyance l'Atlante plongeait en arrière, retournait vers les temps où l'homme ressemblait plus encore aux animaux, bien que la forme de son corps éthérique fût déjà tout à fait humaine. Ce corps éthérique était infiniment plus beau que ne l'est le corps physique actuel qui a dû s'adapter à des formes d'une plus grande densité.</b><b> » (R. Steiner, <i>L'univers, la Terre et l'Homme, Paris</i>, 1977, pp. 22-23)</b></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPEJDQNuA6PsKzcNUzM08ctUwGvU3JU7MzGrpz_wUYB4f8hyrpeV49Y-Nkaxs5CwlKnPN0nTfQHcNcfgXCk6ke9rqsWDdon6Fus92upkP9jdxdjMiLDGnG3UjtruIeox-AvSM_pcPFgxw/s1600/Evolution+du+cr%25C3%25A2ne.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPEJDQNuA6PsKzcNUzM08ctUwGvU3JU7MzGrpz_wUYB4f8hyrpeV49Y-Nkaxs5CwlKnPN0nTfQHcNcfgXCk6ke9rqsWDdon6Fus92upkP9jdxdjMiLDGnG3UjtruIeox-AvSM_pcPFgxw/s320/Evolution+du+cr%25C3%25A2ne.jpg" width="320" /></a><b>« Les <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/nos-anctres-atlantes.html"><span style="color: #990000;">Atlantes</span></a> pouvaient avoir des perceptions du monde suprasensible parce que leur corps éthérique n'était pas encore complètement intégré à leur corps physique. Un point de la tête éthérique ne coïncidait pas encore avec le point correspondant de la tête physique. La coïncidence parfaite du corps éthérique et du corps physique a fait que l'homme a alors été davantage poussé dans le monde extérieur. </b><br />
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Lorsque les portes du monde suprasensible se sont refermées, l'homme a eu besoin dans son évolution artistique d'un lien, d'une liaison du sensible avec le suprasensible. Auparavant, dans la période atlantéenne, il n'en avait pas besoin, car à ce moment-là, il était encore en mesure de connaître le monde suprasensible par expérience immédiate. Les hommes n'ont eu besoin d'entendre parler des dieux et des esprits qu'à partir du moment où il en ont perdu la perception, de la même façon que l'on est forcé de parler des plantes à ceux qui ne les ont jamais vues. C'est pour cette raison que la religion s'est développée dans l'ère post-atlantéenne. Pourquoi un être de nature suprasensible tel que le Christ a-t-il dû apparaître dans une personnalité finie en Jésus, et séjourner sur la Terre ? Pour quelle raison le Christ a-t-il dû devenir une personnalité historique ? Pour quelle raison les regards des êtres se sont-il tous centrés sur ce personnage ? Nous avons dit que les hommes ne pouvaient plus pénétrer le monde suprasensible. Que fallait-il pour qu'ils puissent faire l'expérience de la divinité ? Il fallait que la divinité devienne physique, qu'elle s'incarne en un corps physico-sensible. Voilà la réponse à cette question. Tant que les hommes ont été capables de percevoir au sein du monde spirituel, tant qu'ils ont pu percevoir, par une expérience suprasensible, les dieux au sein du spirituel, aucun dieu n'avait besoin de devenir homme. Mais ensuite il a fallu que le dieu soit présent au sein du monde physique. C'est à cause de ces sentiments que les disciples ont prononcé des paroles venant confirmer cette réalité : « Nous avons mis nos mains dans ses blessures (2) », et autres propos semblables. Ainsi voyons-nous combien l'apparition du Christ Jésus elle-même devient logique pour nous, étant donné la nature des hommes post-atlantéens, et nous comprenons pour quelle raison le Christ a dû se révéler à la perception des sens physiques. Il fallait que les hommes vivent le fait historique le plus puissant. Le Soi-esprit devait être présent de façon sensible afin que les hommes aient un point de référence pouvant les relier au monde supra-sensible […] C'est pourquoi il est nécessaire que l'humanité d'aujourd'hui rétablisse les liens avec les grandes expériences des mondes suprasensibles. Cette nécessité vous semblera claire si vous comprenez ce qui adviendrait dans le cas contraire. <br />
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La tête éthérique est maintenant rentrée en l'homme ; la coïncidence du corps éthérique et du corps physique est aujourd'hui à son point maximum d'évolution. C'est pourquoi le pourcentage d'hommes capable de faire des expériences suprasensibles n'a jamais été aussi réduit. Mais l'évolution de l'humanité se poursuit et prévoit une nouvelle sortie du corps éthérique. Et le processus est déjà entamé. Le corps éthérique est déjà en train de se dégager, il devient de nouveau plus autonome, et sera dans l'avenir à l'extérieur du corps physique comme dans les temps très reculés. Le dégagement du corps éthérique qui doit avoir lieu a déjà commencé. Mais l'homme doit emporter dans son corps éthérique en train de sortir les expériences vécues dans le corps physique, notamment l'événement physique du Golgotha qu'il doit vivre physiquement, c'est-à-dire dans une incarnation terrestre. Sinon il perdrait irrémédiablement quelque chose : le corps éthérique se retirerait sans emporter un élément essentiel et ces êtres resteraient avec un corps éthérique vide. Mais ceux qui auront fait l'expérience du christianisme spirituel auront à foison dans leur corps éthérique ce qu'ils auront vécu dans leur corps physique. <br />
<br />
Ceux qui, séduits par la "science", se seront détournés des vérités spirituelles, courent le plus grand danger. Mais le début de la sortie du corps éthérique est d'ores et déjà entamé. La nervosité de notre époque en est un signe. Celle-ci ne fera qu'augmenter si l'homme n'emporte pas ce qui constitue le plus grand événement pouvant être vécu dans un corps physique. Il lui reste certes encore beaucoup de temps pour accomplir cela, car tout durera encore longtemps pour l'immense masse, bien que des individus y parviennent déjà. Mais si un homme ne vivait jamais sur le plan physique ce qui constitue le plus grand événement du monde physique, ne faisait jamais l'expérience de la profondeur du christianisme et ne l'incorporait pas à son corps éthérique, il serait menacé de ce qu'on appelle la mort spirituelle, car le vide du corps éthérique aura pour conséquence la mort spirituelle (3). <br />
<br />
L'Atlante clairvoyant n'avait pas besoin de religion parce que l'expérience du suprasensible était pour lui une réalité. Toute l'évolution de l'homme a débuté à cette époque. Ensuite la perception du monde spirituel a disparu. <i>Religere</i> signifie relier, et la religion est bien le moyen permettant de relier le sensible au suprasensible. L'époque où s'installe un matérialisme grandissant avait besoin de religion. Mais viendra un temps où les hommes pourront à nouveau faire l'expérience du monde suprasensible sans avoir besoin de religion. Le nouveau mode de vision présuppose l'acquis du christianisme spirituel : ce sera la conséquence du christianisme. Voilà la justification de la phrase que je vous demande de retenir comme essentielle : le christianisme a débuté sous forme de religion, mais il est plus grand que toutes les religions. Ce que donne le christianisme sera emporté pour tous les temps à venir et constituera encore l'une des impulsions les plus essentielles de l'humanité lorsqu'il n'y aura plus de religion […] <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGntnplOPprQt8xZdIbGw8icfjdPektQXTN_hxm_Zzp4Vv9PvELNrOstlzhyu-w8QDwixjdMqj4y9NRCVyjtBcoNZFmR9MCaXv6csNaP3SOrb-p2xLXcly4kvtBmIuBJIsOdkV01EBK-g/s1600/Confront-sapiens-neanderthal.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGntnplOPprQt8xZdIbGw8icfjdPektQXTN_hxm_Zzp4Vv9PvELNrOstlzhyu-w8QDwixjdMqj4y9NRCVyjtBcoNZFmR9MCaXv6csNaP3SOrb-p2xLXcly4kvtBmIuBJIsOdkV01EBK-g/s320/Confront-sapiens-neanderthal.jpg" width="320" /></a>Nous avons attiré l'attention sur le fait que chez les hommes du dernier tiers de la période atlantéenne, chez les hommes d'avant le déluge atlantéen, le rapport entre le corps éthérique et le corps physique était tout autre que lors des périodes antérieures. Aujourd'hui les conditions dans la tête humaine sont telles que la partie physique et la partie éthérique de la tête se recouvrent largement. Il en allait encore autrement sur l'ancienne Atlantide. À cette époque, nous avions, faisant largement saillie dans la zone du front, la partie éthérique de la tête. <b>Maintenant nous avons un point central dans le corps éthérique et dans le corps physique de la tête, à peu près entre les deux sourcils. Au cours du dernier tiers de l'époque atlantéenne ces deux points ont coïncidé et ils se recouvrent aujourd'hui. C'est à cause de cela que l'homme est devenu capable de dire "je" et de se ressentir comme un être autonome.</b> C'est donc ainsi que la partie éthérique et le corps physique de la tête se sont assemblés. Cela s'est produit pour permettre à l'homme de devenir cet être sensoriel qu'il est au sein de notre monde physique, afin qu'il puisse enrichir sa vie intérieure de ce qu'il capte par les impressions de ses sens physiques, par l'odorat, le goût, la vue etc. Tout cela a pu être incorporé à son être intime afin qu'il l'ait une fois pour toutes et puisse l'utiliser pour la poursuite de l'évolution de l'ensemble du cosmos. Cet acquis n'aurait pu se faire d'aucune autre manière. » (R.Steiner, <i>L'intervention des forces spirituelles en l'homme,</i> GA102, 9ème et 12ème conf. Cf. GA112, 12ème conf.) </blockquote>
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On rappellera que c'est précisément à partir de ces propriétés du corps éthérique que s'était élaborée l'antique méthode initiatique de la véritable <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/yoga.html"><span style="color: #990000;"><i>Yoga</i> </span></a>: <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Représentez-vous un de ces anciens Atlantes dont la tête éthérique dépassait encore de beaucoup la tête physique ; quand le corps astral rapportait des visions spirituelles, elles s'imprimaient dans le corps éthérique qui leur était en grande partie attaché et pénétraient dans l'homme. Vers la fin de l'Atlantide, quand la partie éthérique de la tête fut entièrement absorbée par la tête physique, le corps astral qui se dégageait pendant le sommeil n'entraînait plus avec lui le corps éthérique. Il s'agissait donc, dans l'ancienne initiation, de détacher artificiellement ce corps éthérique, c'est-à-dire de plonger le néophyte dans une sorte de sommeil léthargique, ce sommeil semblable à la mort qui durait trois jours et demi. Durant ce temps, le corps éthérique dépassait les limites physiques ; les liens se relâchaient et les grandes visions du corps astral s'imprimaient dans le corps éthérique. Quand l'homme revenait à lui-même physiquement, il se souvenait de ce qui lui était advenu dans les mondes spirituels. Cette initiation donna à toute la culture humaine qui en est issue un caractère dont on trouve encore un reflet dans la civilisation hindoue. » (R. Steiner, <i>L'Évangile de St. Jean,</i> GA103, 8ème conf.) </b></blockquote>
Cela seul permet de comprendre le pourquoi de l'incarnation physique d'une entité des plus hautes hiérarchies spirituelles au moment même où menaçait de se perdre le contact entre l'homme et ses créateurs. Il fallait – et c'est la raison pour laquelle la descente et l'Incarnation du Verbe était annoncée depuis des millénaires – il fallait que le Dieu solaire se manifeste de manière sensible jusque dans le physique pour que l'homme échappe à sa perdition dans la matière, et retrouve le chemin d'une progression vers les mondes d'en haut. En ce sens, c'est bien en récupérant ses facultés spirituelles de clairvoyance obscurcies par les influences conjuguées des puissances ahrimaniennes et lucifériennes que l'homme retrouvera le contact avec son Rédempteur, non plus au plan physique comme à l'aube de notre ère, mais, d'ores et déjà, au plan astral de l'âme, avant de progresser encore vers une rencontre au plan spirituel proprement dit, par la fusion de l'âme en Christ ainsi que l'<a href="https://spfc441.blogspot.com/2017/08/lapocalypse.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;"><i>Apocalypse</i></span></a> de Jean la retrace "en signes". </div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirlmoWK8iK4eTnZy2cFXXguUIPxxvoNVNIbZgSwxd55ez-jp54s8A_Y_lmaR-ygH5PjdbnM6H45AdlEH7Mi1qJfOrmJEmbDSnnFPKzumKMRXVSaXTuQmoXd12mBLV-bUnBy-WPXhwRJGc/s1600/Apocalypse+d%2527Angers_le+Livre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirlmoWK8iK4eTnZy2cFXXguUIPxxvoNVNIbZgSwxd55ez-jp54s8A_Y_lmaR-ygH5PjdbnM6H45AdlEH7Mi1qJfOrmJEmbDSnnFPKzumKMRXVSaXTuQmoXd12mBLV-bUnBy-WPXhwRJGc/s1600/Apocalypse+d%2527Angers_le+Livre.jpg" /></a></div>
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<b><span style="font-size: xx-small;">Apocalypse d'Angers</span></b><br />
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Il n'est, en effet, pas donné à tout le monde d'aborder sans préalable, ce compendium ésotérique de l'initiation chrétienne qu'est l'<i>Apocalypse</i>, et ce n'est pas dans le mince espace d'un blog que la chose pourrait se faire. Prétendre y pénétrer sans guide ni repères serait immédiatement voué à l'échec car ce n'est pas pour rien que cette ultime Révélation se trouve à l'extrême fin du Nouveau Testament, en couronnement de toute la Bible. Plus qu'en toute autre matière où la connaissance vient <u>après</u> l'étude, c'est paradoxalement <u>d'abord</u> qu'une certaine notion préliminaire est requise pour comprendre et pénétrer l'intelligence de cette Apocalypse supra-humaine : En premier lieu dans sa structure synthétique en 7 Lettres, 7 Sceaux, 7 Trompettes et 7 Coupes de colère, lesquels correspondent respectivement à la progressive expansion de l'initié depuis le plan physique, au travers des mondes astral, spirituel inférieur et supérieur (4), en ce sens qu'il perçoit tout d'abord des images, puis des sons, puis enfin les entités elle-mêmes (5) – chacun de ces mondes se déployant successivement lui-même en sept niveaux de conscience (6). C'est, en effet, là le <i>modus operandi</i> le plus universel de l'Initiation à la sagesse des mystères occultes : ce que Jean l'Évangéliste, initié personnel du Christ et premier initié chrétien n'ignorait pas (7). C'est donc bien la spiritualisation progressive de toute l'Humanité que décrit l'Apocalypse à compter de la création de l'homme primitif. Cet Atlante au front bas dans son aspect physique, au prosencéphale à peine développé, mais au cerveau éthérique amplement ouvert au niveau du cortex frontal sur les réalités suprasensibles du monde environnant.<br />
<br />
C'est cette connaissance fondamentale que le monde scientifique se devrait de retrouver en premier lieu pour fonder enfin correctement cette anthropologie, cette Science de l'homme à laquelle il prétend, et cesser de s'engluer dans l'illusion d'un univers né de cet absurde <i>big-bang</i> ridicule dont on nous rebat les oreilles jusque dans les amphithéâtres universitaires. <br />
WH. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfR5so5C-T-gObBToapkP85GsKTQ_x0Qndb7zT1xJZYWdC2Nuv1IeeDz7EDKGZyNRV1ICxc8CLjDlQSCx0Bnq1e_A0JS94vcTY7-1xZOSmzEpxE_dz3v6PYyJCoFVC6s3zZS_JlLFBBsA/s1600/cerveau+vide.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfR5so5C-T-gObBToapkP85GsKTQ_x0Qndb7zT1xJZYWdC2Nuv1IeeDz7EDKGZyNRV1ICxc8CLjDlQSCx0Bnq1e_A0JS94vcTY7-1xZOSmzEpxE_dz3v6PYyJCoFVC6s3zZS_JlLFBBsA/s200/cerveau+vide.jpg" width="200" /></a>1. Le cas d'un Français vivant normalement depuis 44 ans avec seulement 10 % de son cerveau démontre assez clairement qu'intelligence, mémoire et autres facultés culturelles peuvent n'être aucunement dépendantes de la masse cérébrale physique, mais bien d'une tout autre réalité supra-physique et suprasensible (Ce <a href="http://spfc441.blogspot.de/2012/12/meduse.html"><span style="color: #990000;">cas clinique</span></a> fit l'objet d'une large communication dans <i>The Lancet</i> en 2007). <br />
2. 1 Jean 1,1. <br />
3. Comparer avec <i>Apocalypse</i> 20, 14. <br />
4. Les plans suprasensibles du <i>kamaloka, devakhan rupa</i> et <i>arupa</i> de la terminologie orientale. <br />
5. Ce que la science spirituelle désigne comme l'acquisition successive des facultés d'<i>imagination,</i> d'<i>inspiration</i> et d'<i>intuition</i>. <br />
6. Ce que les 7 Lettres aux sept églises (Apo. 2-3) dévoilent une à une en référence aux sept périodes de civilisation se succédant depuis le Déluge atlantéen, jusqu'à ce qu'il est convenu de désigner comme la "Guerre de tous contre tous" à la fin de l'ère du Capricorne <i>(Laodicée).</i><br />
<i>7. </i>On se souviendra que c'est au cours de la célèbre "résurrection" de Lazare que cette initiation de 3 jours 1/2 eut lieu (cf. Jean, 11). Lazare qui devient ainsi tout à la fois le dernier des initiés selon l'ancien mode, et le premier des initiés chrétiens, lequel, dès lors, portera désormais, comme il était d'usage à l'époque, le <i>nomen mysticum</i> de Jean.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9MFMs0aVA52rS7wSGHCy0SH2hMEiexioXnhiwjjTp902CXKttQJHyQMz39kETe3WhigvCwKNayuvxS7TdTEu6gwQd3bS9yopDPKq5dNDCYhWCuGxCZ9aXs8vzcgtRrzinJwRzfZFwFzI/s1600/7+%25C3%25A8res+postatlant%25C3%25A9ennes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9MFMs0aVA52rS7wSGHCy0SH2hMEiexioXnhiwjjTp902CXKttQJHyQMz39kETe3WhigvCwKNayuvxS7TdTEu6gwQd3bS9yopDPKq5dNDCYhWCuGxCZ9aXs8vzcgtRrzinJwRzfZFwFzI/s400/7+%25C3%25A8res+postatlant%25C3%25A9ennes.jpg" width="400" /></a></div>
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WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-84450518167504630222017-01-06T11:21:00.001+01:002018-01-11T12:45:48.832+01:00Le mystère des 2 Enfants Jésus<div style="text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwsV7iId_PJcVMq16VPtqOintzX9-G_jNfsgJbTdWu2_tSCTEC0upbfGcEbpIf5kdCx6fgajvOqN5ra8D0HBW2kfxINT2UJwwrEoxXx5OFOcakAlCNH_4cJx-iJHQNmWVGadQ4OzcDpGA/s1600/Madona_Terranova.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwsV7iId_PJcVMq16VPtqOintzX9-G_jNfsgJbTdWu2_tSCTEC0upbfGcEbpIf5kdCx6fgajvOqN5ra8D0HBW2kfxINT2UJwwrEoxXx5OFOcakAlCNH_4cJx-iJHQNmWVGadQ4OzcDpGA/s640/Madona_Terranova.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;"><b>Raphaël (<i>Madonna Terranuova</i>, vers 1504)</b></span></div>
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<span style="font-size: large;">En ce jour d'Épiphanie il pourrait être opportun de clarifier un peu plus en détails ce que nous exposions, lors de notre tout premier article, en 2008, à propos du mystère insigne des <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/i-sagesse-paenne-foi-chrtienne.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">deux Enfants</span></a> Jésus que les Églises, tant catholique qu'orthodoxe, se sont toujours soigneusement gardées d'aborder ouvertement, si tant est même qu'elles en aient eu connaissance. Le fait est qu'un silence à peu près total s'est toujours maintenu là-dessus depuis l'universelle et méthodique destruction des écrits gnostiques par l'Église au cours des siècles qui ont suivi le Mystère chrétien, et dont Rudolf Steiner nous dit que ce fut le plus gigantesque saccage culturel que le monde civilisé ait connu : l'anéantissement systématique et délibéré du christianisme ésotérique originel. </span><br />
<br />
Parmi ces écrits, celui notamment de la <i>Pistis-Sophia</i>, document grec du 4ème siècle en sa version copte réunissant les enseignements ésotériques de Jésus à ses proches disciples au cours des douze années qui suivirent la Résurrection. C'est dans cet écrit des premiers âges chrétiens que se trouve évoqué l'insigne mystère de la fusion des deux Enfants Jésus, ces Gémeaux divins garants de l'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/nol_06.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">Incarnation du Christ</span></a> à l'aube de notre ère. </div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« C'est une quintessence de toute la nature humaine qui doit recevoir le Christ ; et c'est le résumé de toutes les expériences par lesquelles a déjà dû passer l'humanité sur terre qui doit être conduit vers le Sauveur. De la même source créatrice, à l'origine, sont partis des courants qui se sont divisés et multipliés pour opérer chacun suivant sa nature, suivant l'époque et les contrées où vivaient les hommes. L'unité originelle de la nature humaine a été fragmentée à l'infini. Tout ce qui s'est ainsi éparpillé au cours des âges et des civilisations doit se regrouper. À la rencontre du Dieu qui descend, c'est une synthèse de toute l'humanité qui doit s'élever. Elle se prépare déjà dans les civilisations qui précèdent l'ère chrétienne et commence à former deux grandes "têtes de pont". L'une est aux Indes et l'autre se concentre dans le foyer de civilisation égyptienne rattaché, par son inspiration, à l'initié qui domine toute l'époque perse, puis chaldéo-babylonienne : Zoroastre. <br />
<br />
L'ultime fusion devra s'opérer en un seul être, mais par étapes successives. Un seul et même corps d'enfant ne peut porter des atavismes aussi complexes. Ce n'est en fait pas d'un seul enfant mais de deux enfants Jésus qu'il est question dans les Évangiles. L'un est décrit par l'évangile de saint Matthieu, l'autre par l'évangile de saint Luc. Et bien des divergences d'apparence inexplicable se résolvent lorsqu'on sait qu'il s'agit de deux enfants différents. </blockquote>
<div style="text-align: center;">
<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaq6kDVw3NFfmRO6RwAKot3PleyaIGdslYtVHLK-aGb3cOjbb3sOWQW30UFx5YXbudwxEupB7mPKD861sIVDy4xxL0u4DlXcIFV9F3QeCNL4N0YYbMOtDa3OTfGibfMP3NtHqGV58Skwo/s1600/Maria+und+%2528%253F%2529%252C+N%25C3%25BCrnberg+um+1400.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaq6kDVw3NFfmRO6RwAKot3PleyaIGdslYtVHLK-aGb3cOjbb3sOWQW30UFx5YXbudwxEupB7mPKD861sIVDy4xxL0u4DlXcIFV9F3QeCNL4N0YYbMOtDa3OTfGibfMP3NtHqGV58Skwo/s1600/Maria+und+%2528%253F%2529%252C+N%25C3%25BCrnberg+um+1400.jpg" /></a> <span style="font-size: xx-small;"><b>Maître inconnu de Nuremberg (vers 1400)</b></span></blockquote>
</div>
<blockquote class="tr_bq">
Le Jésus de saint Matthieu et celui de saint Luc sont issus de la maison de David ; mais de deux rejetons différents : Salomon et Nathan. Si l'on compare les deux généalogies (Mtt. 1 et Lc. 3), on constate qu'elles divergent à partir de David. Matthieu suit la filiation de Salomon, qui fut roi, et Luc celle de Nathan, qui fut prêtre. Chacune de ces deux lignées aboutit à un homme appelé Joseph qui prend une femme nommée Marie. Mais il s'agit de deux couples différents et lorsqu'on connaît la valeur des noms dans la Bible, on ne peut s'étonner que les deux couples de parents choisis n'aient pu recevoir un autre nom que celui qui caractérise ce qui va s'accomplir par eux. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Joseph de la lignée royale habite Bethléem. C'est lui qui reçoit l'annonciation de l'Ange. Il prend alors sa femme chez lui (Mtt. 2, 11) et l'enfant naît non dans une crèche (1), mais dans leur maison (2). Cet enfant reçoit de naissance le corps physique et le corps éthérique que depuis Abraham prépare obstinément pour lui le peuple hébreu. Sous la rude loi de Jéhovah, ce peuple se soumet à toutes les règles qui, au milieu de la confusion des autres peuples, assurent la continuité du sang. À travers quarante-deux générations, la race d'Abraham reste fidèle à l'alliance que Jéhovah a établie avec l'ancêtre et sa postérité. Elle peut transmettre à l'enfant Jésus de la lignée royale le corps physique et le corps éthérique en lesquels vont s'incarner, dès la naissance, l'esprit et l'âme du plus grand. initié de l'antiquité qui ait sondé les mystères solaires : Zoroastre. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
Zoroastre, l'astre d'or, le maître de toute la sagesse antique qui a inspiré les civilisations à partir de la période hindoue, qui a découvert l'art de scruter les secrets de la nature et celui de gouverner les hommes, Zoroastre pénètre donc en des enveloppes corporelles dans lesquell<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivJ4Cke8x7DhF49OCzxUcz8qssXTgOhK_ZPGFbbm8puuy7o_Z0n0NcksGOOSasvofTLJhCXQ1-RhfGoKmii-4si2dNwWAkO2dwC8AtmaUMLESDo5DN_m7aIwkMwvrVhrR9BkrejIekviQ/s1600/Zarathustra.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivJ4Cke8x7DhF49OCzxUcz8qssXTgOhK_ZPGFbbm8puuy7o_Z0n0NcksGOOSasvofTLJhCXQ1-RhfGoKmii-4si2dNwWAkO2dwC8AtmaUMLESDo5DN_m7aIwkMwvrVhrR9BkrejIekviQ/s320/Zarathustra.png" width="320" /></a>es le passé de l'humanité sur terre atteint son plus haut niveau de concentration. L'"étoile d'or" a été reconnue par les héritiers de la civilisation zoroastrienne, les Mages que décrit saint Matthieu. Ce sont des rois qui rendent hommage à l'enfant royal. Celui-ci entre plus en contact encore avec les contrées où l'action civilisatrice de Zoroastre a pénétré ; car c'est lui que les circonstances font fuir en Égypte, guidé par le principe paternel (c'est toujours Joseph qui reçoit les avertissements de l'ange), l'enfant est ensuite ramené non point à Bethléem, mais à Nazareth où il va vivre désormais. C'est là que ses parents vont mettre encore au monde six enfants, quatre fils et deux filles, ceux que l'Évangile appelle les "frères et les sœurs du Seigneur" ; ils sont de la famille descendant de Salomon. </div>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Or voici qu'à Nazareth vit déjà un autre enfant Jésus ; celui-là, le "fils du pauvre charpentier", est décrit par saint Luc. C'est lui que sa toute jeune mère a mis au monde dans une crèche alors que, montant de Nazareth à Bethléem avec Joseph, son époux, pour se faire recenser selon l'édit de César Auguste, est arrivé le temps où elle devait accoucher. Ni maison dans la ville, ni or, ni roi, mais une lumière céleste sur la campagne, une armée d'anges qui chantent et de simples bergers qui comprennent quelle "gloire" on leur annonce. <br />
<br />
Pour mettre sur la voie des origines de cet enfant, saint Luc ne "descend" comme saint Matthieu, le chemin des générations depuis l'ancêtre Abraham. Il "remonte" sa généalogie jusqu'à Dieu. Car cet enfant, s'il doit son corps physique à la race de David (par Nathan), est pénétré d'une substance éthérique aussi pure qu'au premier matin de la création. C'est la partie de la nature éthérique d'Adam qui fut préservée de l'influence luciférienne et conservée dans sa pureté primitive. Elle n'a pas connu le péché et a gardé sa fraîcheur juvénile. Les grâces de cette substance adamique antérieure à la chute sur la terre, de ce premier bourgeon spirituel de l'humanité, pénètrent donc, intactes, en cet enfant Jésus de la lignée sacerdotale. Sa chair est la seule au monde qui ne porte pas le poids d'une hérédité usée et corrompue par les tares de l'humanité terrestre. Elle seule pourra servir d'alambic aux incorporations mystérieuses qui vont faire d'elle l'habitacle du Christ. Elle seule est assez pure, assez impersonnelle et dénuée de tout lien terrestre, pour porter physiquement le Dieu qui va l'employer à la consommation du plus grand des Mystères. <br />
<br />
Le moi et le corps astral de Zoroastre, on l'a vu, habitent l'enfant Jésus de saint Matthieu. La vive lumière qui enveloppe celui de saint Luc provient de la manifestation astrale du Bouddha "adombrant" l'enfant de la crèche. Six cents ans avant l'ère chrétienne, le Bouddha avait apporté aux Indes la doctrine de la compassion et de l'amour. Ce qu'il enseigne c'est la voie intérieure, celle qui rend l'homme maître de ses instincts égoïstes et destructeurs. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOU2ndTCFE5hUw-k-EADSkUmdZ9KFUDkj5yjpANnygYZc8ZGMldsKaTBjReVQFuPZ1aBzF9OOM8Kl5iUis10vxWgZ7klYMe7P0yx1E2r9Jv5I8mTTLz699jeGSXb37ThvsqvXdX-Az_Tc/s1600/Bouddha.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOU2ndTCFE5hUw-k-EADSkUmdZ9KFUDkj5yjpANnygYZc8ZGMldsKaTBjReVQFuPZ1aBzF9OOM8Kl5iUis10vxWgZ7klYMe7P0yx1E2r9Jv5I8mTTLz699jeGSXb37ThvsqvXdX-Az_Tc/s320/Bouddha.png" width="221" /></a>Le Bouddha détourne du monde des sens, qui fait naître l'avidité, et il ouvre la voie vers l'unité intérieure, la communion universelle. Ce n'est pas encore l'amour qui ne sera fondé que par le Christ sur la liberté intérieure et la conscience individuelle, mais c'est l'irruption du courant qui doit aboutir un jour à cet amour chrétien. Le Bouddha donne cet enseignement au terme d'une vie dans laquelle il a atteint pour lui-même le sommet de la perfection sur terre. Il ne se réincarnera plus. Mais son corps spirituel de manifestation (3) vient s'unir à la seule nature humaine apparue au cours de l'évolution dans l'état de pureté originelle, telle qu'elle fut conçue par les entités divines avant l'intervention des forces de résistance et de mal. Le "chant des anges" qu'entendent les bergers célèbre cette alliance entre le premier messager de paix et l'innocence de la nature humaine conservée sous une forme originelle ; cet état d'innocence, toute la culture de l'Inde en a gardé la nostalgie. <br />
<br />
L'enfant qui naît dans la crèche n'a pas à fuir devant la colère d'Hérode. Sa naissance a lieu après le massacre des Innocents ; elle est légèrement postérieure à celle de l'enfant royal. Ses parents le ramènent à Nazareth. Il est circoncis, puis conduit à Jérusalem pour la Purification qu'ordonne la loi juive. C'est alors que le vieillard Siméon perçoit intérieurement le nimbe de lumière autour du nouveau-né qu'on apporte dans le temple, et s'en trouve "consolé". <br />
<br />
Auprès du Jésus de saint Luc, la jeune mère occupe une place correspondante à celle du père pour le Jésus de saint Matthieu. Elle a reçu l'annonciation de l'ange et elle "recueille en son cœur" tous les faits qui révèlent le caractère exceptionnel de son enfant. Par elle s'affirme le principe maternel, la voie de l'âme, la vision intérieure, tandis que le Joseph de saint Matthieu exprime le principe paternel, la force sensible, l'autorité royale. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNSjrfkNEANyNzn2apYMcneHfE1m8DcCmg46TAJG0yi0j7aocEDNHijUUpLx3bw1O8-pdlVLoS5FJ4T2kEbkZLZ7PubIL-48RL4dytdnBNqM_klhMxzh0TvT_w2KY_Klg2KPunFItMgqw/s1600/Bernardino+de+Conti%252C+Los+tres+ni%25C3%25B1os+santos.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNSjrfkNEANyNzn2apYMcneHfE1m8DcCmg46TAJG0yi0j7aocEDNHijUUpLx3bw1O8-pdlVLoS5FJ4T2kEbkZLZ7PubIL-48RL4dytdnBNqM_klhMxzh0TvT_w2KY_Klg2KPunFItMgqw/s320/Bernardino+de+Conti%252C+Los+tres+ni%25C3%25B1os+santos.jpg" width="271" /></a>Les deux enfants vivent l'un près de l'autre jusqu'à l'âge où la <i>pénétration</i> doit se faire. À l'un est infusé toute la sagesse acquise au monde, la connaissance du ciel et de la terre. L'autre est sans moyen d'expression mais totalement ouvert par l'amour et la pitié aux souffrances de la condition humaine. Le temps est venu où la sagesse universelle doit se réunir à l'amour universel ; primitivement unis dans la nature divine, divisés pour l'homme depuis la chute dans la matière, le "péché originel", ils doivent se rencontrer pour former l'être le plus parfait que l'humanité puisse envoyer au-devant du Dieu qui vient vers elle. <br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
C'est au temps de la fête de Pâques que les deux ne feront plus qu'un. Lorsque l'enfant sacerdotal, âgé de douze ans, monte à Jérusalem avec ses parents pour célébrer la fête, la métamorphose s'accomplit en lui. Ses parents le cherchent et ne le trouvent pas. Or il est au milieu des Docteurs de la Loi "les enseignant et les interrogeant". L'esprit de Zoroastre vient de quitter l'enfant de Salomon et de passer dans celui de Nathan. Dans celui-ci il a ouvert la voie à ce qu'on pourrait comparer à la pensée et son expression. Le Moi de Zoroastre, du plus sage d'entre les sages, habite désormais la plus fine fleur d'humanité qui soit apparue sur terre depuis Adam, le premier homme. Le corps du "nouvel Adam" se prépare. (4) </div>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieh3Jhp4qVmmNPnisWewq5zE-siqMKmm1kz_ApY-rvy17APTF1X1tSZI3_Aq-0hkd-MljakxdO3xyeozBXzllKpc4BgxApjfuiBKgjZAqZAqbD36ULCwVpF5C5Jwlf1lbtHmMDB7hc1EA/s1600/2+enfants+J%25C3%25A9sus_Borgognone.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieh3Jhp4qVmmNPnisWewq5zE-siqMKmm1kz_ApY-rvy17APTF1X1tSZI3_Aq-0hkd-MljakxdO3xyeozBXzllKpc4BgxApjfuiBKgjZAqZAqbD36ULCwVpF5C5Jwlf1lbtHmMDB7hc1EA/s400/2+enfants+J%25C3%25A9sus_Borgognone.jpg" width="338" /></a></div>
Les douze premières années ont permis l'alliance avec l'astralité rayonnante du Bouddha. Et tout le texte de saint Luc, qui a décrit cette alliance, est imprégné de la "douceur évangélique" qui en est émanée. La maturité de Zoroastre imprègne maintenant les enveloppes corporelles de Jésus de toute la sagesse, de toute la connaissance, de toute l'expérience humaine acquise au cours des périodes d'évolution terrestre. <br />
<br />
À Nazareth, l'enfant royal a terminé son destin et décline pour mourir peu après. Il en est de même pour son père, ainsi que pour la jeune mère de l'enfant sacerdotal. Le Joseph de saint Luc recueille chez lui la Marie dont l'époux et le fils sont morts lorsque l'esprit de Zoroastre est entré dans l'autre enfant. Lorsque lui-même meurt quelques années plus tard, Marie reste donc la seule survivante des deux couples ; c'est elle la "mère du Sauveur qui se tient au pied de la croix". En réalité, elle est la mère charnelle des "frères et sœurs du Seigneur", comme elle le fut de l'enfant en qui vécut pendant douze ans l'esprit de Zoroastre. Cet esprit vit maintenant dans celui qui est devenu son "fils". <br />
<br />
Sur les années de la vie de Jésus pendant lesquelles s'accomplit le travail du corps astral et du Moi de Zoroastre, modelant les organes qui serviront d'expression à la pensée divine, les évangiles se taisent ; il n'est pas nécessaire non plus d'en parler dans cette introduction (5). Au Baptême du Jourdain, l'esprit de Zoroastre a quitté les enveloppes corporelles de Jésus, offrant à Celui qui va descendre en elles le résumé le plus parfait de tout ce qui a travaillé, sur terre comme au ciel, à former la nature humaine. » (S. Rihouët-Coroze, novembre 1945) </blockquote>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnQKfgUSSlsgfZTnDVXzjQEjy_6Vf5MWkQ8yqL4mvCYA_XmL8udkKSqsyjSmAdTum-iVip3c4TuzJZffeKRa01Y5FwLwrleKs6z8dkMe62-DR-C-oD19GHV1BuagpgtpFyPxiPFNf0aX0/s1600/Vierge+aux+rochers_Vinci.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnQKfgUSSlsgfZTnDVXzjQEjy_6Vf5MWkQ8yqL4mvCYA_XmL8udkKSqsyjSmAdTum-iVip3c4TuzJZffeKRa01Y5FwLwrleKs6z8dkMe62-DR-C-oD19GHV1BuagpgtpFyPxiPFNf0aX0/s1600/Vierge+aux+rochers_Vinci.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: xx-small;">Léonard de Vinci (<i>Vierge aux rochers</i>, 1519)</span></b><br />
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
Tel sont pour l'essentiel les grands enchaînements ayant concouru à l'Incarnation dans un corps d'homme du Dieu rédempteur chrétien, par suite de la fusion biologique de deux suréminentes personnalités humaines en une seule apte à porter la divinité elle-même. Fait unique dans l'histoire du monde et dont Rudolf Steiner put dire : </div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Dans l'Évangile dit "des Égyptiens", se trouve un passage remarquable qui, même aux premiers siècles, était considéré comme hérétique, parce que dans les milieux chrétiens on ne voulait pas entendre la vérité sur ce point – ou bien on ne voulait pas qu'elle se fit jour. Dans cet Évangile apocryphe il est dit : <i>« Le salut apparaîtra dans le monde lorsque les deux ne feront plus qu'un et que l'extérieur sera semblable à l'intérieur »</i>. Cette phrase est l'expression exacte de la situation que nous venons de décrire d'après l'occultisme. Le salut dépend du fait que les deux deviennent un. Et ils devinrent un lorsque l'individualité de Zoroastre passa dans le Jésus de Nathan âgé de douze ans. » (R.S., <i>L'Évangile de saint Matthieu</i>, le 6 septembre 1910 à Berne). </b></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
On mesure ainsi quelle prodigieuse préparation humaine et divine il fallut pour que s'incarnât la Divinité, le Verbe originel, en un seul homme, et pour <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/03/les-trois-premieres-annees-de-lenfant.html"><span style="color: #990000;">les trois années</span></a> qui firent suite au Baptême ! On mesure aussi quelle naïveté ce fut pour l'Église d'imaginer et de faire croire qu'un Dieu ait pu s'incarner d'emblée, sans transition aucune, en ce "simple fils de charpentier" que se plaisent à décrire en chaire les doctes penseurs et théologiens de notre époque. On reste confondu qu'ait pu se maintenir pareille ignorance des arrière-plans grandioses du plus grand Mystère de l'histoire humaine (6) – et qu'ait pu se maintenir si longtemps sous le boisseau ce qui concernait tout à la fois la rédemption de la Terre et celle du genre humain tout entier. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. <i>έν φάτνη</i> dans le texte grec (Lc. 2, 7). <br />
2. <i>τήν οίκίαν</i> (Mtt. 2, 11). <br />
<div style="text-align: justify;">
3. Ce que les bouddhistes désignent comme le <i>Nirmânakâya</i> du Bouddha. À rappeler aussi le rôle de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/i-sagesse-paenne-foi-chrtienne.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">Krishna</span></a> dans cette épiphanie (cf. note 1 du premier article). <br />
4. À noter qu'une fallacieuse restauration a cru devoir modifier les
couleurs des robes des 2 Enfants de l'œuvre ci-dessous du Borgognone, de
toute évidence pour n'en faire qu'un seul. À l'origine celle de
l'Enfant central était rose, et verte celle du second.</div>
5. Cf. R.S. <i>Le Cinquième évangile</i>, Oslo, 1913. <br />
6. Mais pas chez certains éminents peintres ou maîtres de la Renaissance comme Léonard de Vinci, Raphaël, le Borgognone ou Bernardino de Conti dans certaines de leurs œuvres les plus énigmatiques (Cf. H. Krause-Zimmer, <i>Le Problème des deux Enfants Jésus et sa trace dans l'Art</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-39929798452787830762016-11-09T15:00:00.000+01:002016-11-25T11:28:55.984+01:00Wagner et la réaction contre les forces noires<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE1GsojS58rtYORAMJYAcOpnw6rkqiHdzSRD9KxiVUihQDeaBLsH9Qo39hcbCBVhI0e1y9wWGQOwaMCxyAPa7Y48KVQFV-haYYDgJ4seNZNqW98rcGeRDkpdpgNt0kLLtA1AKQqKldbb0/s1600/Sixtine_Chapel.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE1GsojS58rtYORAMJYAcOpnw6rkqiHdzSRD9KxiVUihQDeaBLsH9Qo39hcbCBVhI0e1y9wWGQOwaMCxyAPa7Y48KVQFV-haYYDgJ4seNZNqW98rcGeRDkpdpgNt0kLLtA1AKQqKldbb0/s1600/Sixtine_Chapel.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: large;">Il faudrait être ignare ou totalement aveugle aujourd'hui pour ne pas constater, jour après jour, le total effondrement de tout ce qui fit jadis le rayonnement de la culture européenne, et la déliquescence accélérée des anciennes valeurs morales consécutive à la montée du matérialisme. Que reste-t-il, en effet, par exemple, de cette ancienne foi chrétienne à l'origine des croisades et de l'irrésistible expansion religieuse des bâtisseurs de cathédrales etc. ? Un clergé à bout de souffle, une chrétienté amorphe, éreintée, apathique et sans âme en face d'un <a href="http://spfc441.blogspot.de/2016/07/islam-religion-ou-superstition.html"><span style="color: #990000;">islam</span></a> absurde, certes, obscurantiste, indiscutablement – mais conquérant de toute la force brutale de son origine démonique ahrimanienne ainsi que nous l'avons vu. Une décadence qui remonte loin, aussi loin que la perte de conscience de la proximité du monde spirituel à partir surtout du 15ème siècle. C'est ce que Richard Wagner avait perçu et qu'il avait génialement tenté de pallier. </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMNqSmqZzgmmMMVjvNeZ2ddvBHj5gVM_w_GDnhgoilJCyxI0iFlD4nRSsjDEgnV8DWxWgvaIDoABolzhPGlp7oLs7bKe9EJ0QLYTmEvlP_u2dtbLKmD-NwdGLQ1T4iaeV6KoOPN9tAeqA/s1600/Wolfram+von+Eschenbach.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMNqSmqZzgmmMMVjvNeZ2ddvBHj5gVM_w_GDnhgoilJCyxI0iFlD4nRSsjDEgnV8DWxWgvaIDoABolzhPGlp7oLs7bKe9EJ0QLYTmEvlP_u2dtbLKmD-NwdGLQ1T4iaeV6KoOPN9tAeqA/s320/Wolfram+von+Eschenbach.jpg" width="206" /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
« Les anciennes influences s'étaient taries, quelque chose d'entièrement nouveau devait venir, une nouvelle spirale de civilisation s'élevait. Ce n'était qu'une tentative de refonder le christianisme véritable mais il fallait en retrouver le cœur sous la vieille écorce. On ressentait au tournant du Moyen-Âge que quelque chose sombrait ; ce qui avait été ressenti autrefois comme un bienfait s'achevait, et en même temps on ressentait dans cette nostalgie d'un monde nouveau que quelque chose se levait. Tout cela vivait chez Wolfram von Eschenbach (1). Regardez à présent l'époque nouvelle. Représentez-vous ce sentiment ravivé à l'époque où le naufrage était consommé et vous trouverez ce qui vivait en Richard Wagner. Il avait à présent sous les yeux les suites de ce <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/rudolf-steiner-la-question-raciale.html"><span style="color: #990000;">déclin de la race</span></a> si nettement ressenti autrefois. Richard Wagner, dès le début de sa vie consciente, a éprouvé avec une intensité particulière ce mouvement de déclin. Pour lui, de nombreux symptômes en témoignaient, et attestaient aussi qu'un nouveau mouvement était nécessaire. Le chaos qui nous entoure aujourd'hui à plus d'un égard, la vie actuelle des couches de population les plus démunies, qui ressemble plus à un croupissement qu'à une existence digne de ce nom, la misère des masses populaires européennes privées de toute éducation, dont la vie spirituelle reste dans l'obscurité, tout cela personne ne l'a ressenti plus vivement que <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/wagner-le-destin-des-dieux.html"><span style="color: #990000;">Richard Wagner</span></a>, c'est pourquoi il est devenu, en 1848, révolutionnaire. Il ne faut pas nous représenter Richard Wagner comme un révolutionnaire ordinaire : nous devons comprendre qu'une pensée oppressait son âme : nous sommes responsables d'agir – ou bien dans le sens du déclin, de la descente vers l'abîme que nous pouvons accélérer – ou dans celui de la remontée. La révolution de 1848 n'a été pour lui qu'une manifestation extérieure. <br />
<br />
Si nous saisissons les choses sous ce jour, nous comprendrons comment Richard Wagner est parvenu à ses idées sur les races telles qu'il les exprime dans son livre <i>Religion & Art</i>. Il dit en substance : En Asie nous trouvons dans le peuple indien un peu de la force originelle de la race aryenne. Ce peuple est animé par la force <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBU9T-yAoQ-n34UhA0yyhsMvAQmxcSgqkbIL5iNIP2P_47EhKcy4B7XFS7Yww30AfDv1dzAPm5vy7smciucR7bB2VpQ_uV6WI3JUoNpFjY37bj7PQe2pR_O-yaOhF7QHqrE4frGmnZ2vU/s1600/Mabel_Collins.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBU9T-yAoQ-n34UhA0yyhsMvAQmxcSgqkbIL5iNIP2P_47EhKcy4B7XFS7Yww30AfDv1dzAPm5vy7smciucR7bB2VpQ_uV6WI3JUoNpFjY37bj7PQe2pR_O-yaOhF7QHqrE4frGmnZ2vU/s320/Mabel_Collins.jpg" width="216" /></a>supérieure de la vie spirituelle, mais seulement dans son élite : les brahmanes. Les castes inférieures sont exclues de cet enseignement, mais celle des Brahmanes a atteint un stade spirituel élevé qui est une expression de la culture originelle. Si nous tournons alors nos regards vers le Nord, se dit Richard Wagner, nous avons là une race naïve qui a traversé elle-même quatre phases d'évolution, un peuple qui aime la chasse ; comme tel il faut imaginer de lui qu'il éprouvait de la joie à tuer ses ennemis. La joie de tuer le vivant est pour Wagner un symptôme de décadence. <br />
<br />
C'est une vérité occulte profonde : la vie et la mort sont liées de façon étonnante à la marche de l'être humain vers une sphère plus haute, plus pure, spirituelle. Toutes les tortures, les destructions de la vie que l'homme perpétue provoquent le retrait de forces spirituelles. C'est pourquoi celui qui s'est engagé sur le <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/04/le-sentier-noir.html"><span style="color: #990000;">"sentier noir"</span></a> doit précisément anéantir la vie. Le roman <i>Flita </i>de Mabel Collins (2) illustre ce fait. C'est l'histoire d'une magicienne noire qui détruit des vies parce qu'elle en a besoin pour nourrir ses abominables forces (3). Il y a un rapport profond entre la vie, la mort et l'évolution de l'homme. C'est une leçon que les peuples ont dû apprendre jusque dans leur chair. C'était quelque chose de différent quand, à un certain moment de l'évolution, on tuait de façon naïve ; à cette époque-là les chasseurs, lorsqu'ils tuaient, faisaient l'expérience de la force qui les habitait : c'était le cas des anciens peuples chasseurs germaniques. </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnENpOcDnouKXqyy0lzUUwgNYxLVFqEjb2q8DCcUB3cbQmgIHBWizLUO7XPIdaPYzQCzSkamUeBOUNkyooIJlTDNicWOzITuEtr9p-hyPE1-PktJOAj5Su2gB8RMSMUCq4xGutsxe-gC4/s1600/Communaut%25C3%25A9s-v%25C3%25A9g%25C3%25A9tariennes_allemandes-1910.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnENpOcDnouKXqyy0lzUUwgNYxLVFqEjb2q8DCcUB3cbQmgIHBWizLUO7XPIdaPYzQCzSkamUeBOUNkyooIJlTDNicWOzITuEtr9p-hyPE1-PktJOAj5Su2gB8RMSMUCq4xGutsxe-gC4/s1600/Communaut%25C3%25A9s-v%25C3%25A9g%25C3%25A9tariennes_allemandes-1910.jpg" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b>Communautés végétariennes allemandes (1910)</b></span></div>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Mais avec la venue du christianisme les choses changèrent. L'enseignement chrétien interdit de tuer, le meurtre est un péché. Nous devons chercher ici l'origine de la réflexion qui conduisit Wagner à un végétarisme strict. Pour lui l'absorption de viande est un signe de décadence d'une race, et il désigne l'unique possibilité de remontée par le passage à une alimentation humaine où il n'est plus besoin de tuer. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWB1-S08SSzhS2KUqb10uMatBBzWJVNtA5-892OyWWb9Ewfnu2mK_c5ct0ReE8UKRizBTGKo5c8NUDB7jRbW9oOz29V0Ue7hWFChM8GlHmif5jXNLEj_DY5_biPZUaduxP8N4EhoKg_ao/s1600/Richard-Wagner.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWB1-S08SSzhS2KUqb10uMatBBzWJVNtA5-892OyWWb9Ewfnu2mK_c5ct0ReE8UKRizBTGKo5c8NUDB7jRbW9oOz29V0Ue7hWFChM8GlHmif5jXNLEj_DY5_biPZUaduxP8N4EhoKg_ao/s320/Richard-Wagner.jpg" width="298" /></a>Ce sentiment de la nécessité d'une nouvelle impulsion inspira les exposés de Wagner relatifs à l'influence du judaïsme sur la civilisation actuelle. Wagner n'était pas antisémite dans le sens aberrant, haineux, qui a cours à l'époque actuelle, mais il sentait que le rôle du judaïsme était achevé, que les influences sémitiques sur notre culture devaient s'effacer et que quelque chose de nouveau devait venir les remplacer ; d'où l'exhortation qu'il lança pour impulser un renouveau. Cela est lié à sa façon de concevoir notre race actuelle. Il se disait : nous devons faire une différence entre l'évolution d'une race et l'évolution de l'âme. Et en effet, il faut faire cette différence si l'on veut comprendre l'évolution. <br />
<br />
<b>Nous avons tous été incarnés autrefois dans la race atlantéenne ; mais tandis que les âmes ont poursuivi leur développement et se sont élevées, la race, elle, est entrée en décadence. À toute ascension se rattache un déclin. Pour tout être qui s'ennoblit il y a un être qui sombre. Il y a une différence entre l'âme dans le corps d'une race et le corps de la race lui-même. Plus l'être humain est semblable à la race, plus il aime ce qui est temporel, éphémère, ce qui est lié aux caractères de la race, et plus il est imbriqué dans le déclin de sa race. Plus il se libère des particularités de la race, plus il s'élève au-dessus d'elles, plus l'âme a la possibilité de se réincarner à un niveau supérieur. Un esprit comme Wagner qui distingue entre évolution de l'âme et évolution de la race ne peut absolument pas être "antisémite". Il sait que ce ne sont pas les âmes qui sont au terme de leur développement, mais les races qui ont rempli leur mission au cours de la grande évolution universelle. C'est ce que Wagner répète constamment dans ses écrits quand il parle de "sémitisme" (4). Wagner ressent le déclin des races et la nécessité de l'ascension des âmes. Des âmes médiévales comme Wolfram von Eschenbach ou Hartmann von Aue ressentaient également cette nécessité. » (R. Steiner, le 19 mai 1905 à Berlin, GA 92). </b></blockquote>
<br />
C'était le début des communications fondamentales de Rudolf Steiner en face de ce qui montait d'un nationalisme mal compris, trop souvent déformé sous l'inspiration de ces loges noires qu'il s'efforça toujours de démasquer en mettant en évidence ce qui seul aurait permis de restaurer cette véritable communauté des peuples qui nous fait encore tant défaut : la connaissance des <a href="http://spfc441.blogspot.de/2015/07/la-reincarnation-clef-du-christianisme.html"><span style="color: #990000;">lois de la réincarnation</span></a>. Cela seul aurait, en effet, permis d'harmoniser les différentes identités ethniques – et non cette lamentable SDN, <a href="http://spfc441.blogspot.de/2011/09/la-conjuration-contre-lesprit.html"><span style="color: #990000;"><i>Société des Nations</i></span></a> fallacieuse née du Traité de Versailles, et qui, parce que simple outil léonin des puissances anglo-saxonnes d'alors, ne fut même pas capable de prévenir la seconde guerre mondiale vingt ans à peine après la fin de la première – et pour ne rien dire encore de sa copie au carbone qu'est l'actuel ONU qui lui a succédé et dont la corruption s'étale aujourd'hui sous nos yeux tant en Europe de l'Est qu'au Proche-Orient : l'OTAN, ce piège tentaculaire aux frontières de la Russie, aux portes mêmes de Saint-Pétersbourg, dans une hystérie de haine et de mensonge sans égale depuis la fin la guerre froide, et qui achève aujourd'hui de discréditer définitivement le monde médiatique occidental et ses bailleurs de fonds. Toutes ces passions artificiellement surchauffées qui ensanglantent le monde depuis deux siècles n'auraient eu aucun sens, en effet, si cette prise de conscience des vies successives avait pu naître et s'implanter suffisamment dans l'évidence pour rendre absurde et ridicule toute tentative de pousser les peuples à s'entr'égorger pour quelques financiers aux dents longues. Wagner l'avait compris. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Seul le matérialisme et la fausse religiosité ont empêché, et empêchent encore, la rupture de ce carcan mental emprisonnant, plus que jamais, les peuples. Le cas de la <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/09/lhonneur-perdu-de-loccident.html"><span style="color: #990000;">Syrie</span></a> déchirée depuis 2011 en est la triste illustration : nation multiconfessionnelle exemplaire, depuis cinq ans la proie de la folie meurtrière islamique pour satisfaire aux ambitions judéo-américaines exacerbées d'Israël et de la coalition otanienne. Et il en va partout de même et sur les mêmes scénarios retors et fallacieux de ce qui les inspire. Satan seul mène la danse – et les peuples suivent. <br />
<br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. <i>Minnesänger</i> allemand (vers 1170-1220) en lequel Rudolf Steiner reconnaissait « un initié accompli ». Il fut, entre autres, l'auteur du <i>Parzival</i>, et l'un des plus grands poètes épiques de son temps, sinon le plus grand. <br />
2. Mystique anglaise née dans l'île de Guernesey, théosophe amie de Steiner, elle entre en conflit avec H.P. Blavatsky avant de rallier la Société anthroposophique. Antivivisectionniste, auteur de <i>La Lumière sur le sentier (Light on the Path), L'Idylle du Lotus blanc</i>, et surtout <i>Flita, la fleur et le fruit : véritable histoire d'une magicienne noire. (Flita, The Blossom and the Fruit, A True Story of a Black Magician). </i><br />
3. Destruction, soit dit en passant, dont se nourrissent aujourd'hui le plus légalement du monde nos sociétés dites progressistes par le biais de ce meurtre aujourd'hui licite qu'est l'avortement de confort « médicalisé ». Pour n'évoquer que cela. <br />
4. On rappellera que la "race" sémite englobe la totalité des peuples arabes et pas seulement l'entité juive à laquelle on tente aujourd'hui de la restreindre ; la communauté juive actuelle n'étant qu'une infime composante des diverses familles sémitiques. Les Juifs sont donc fort loin d’être les seuls Sémites, terme inventé en 1781 par l’orientaliste allemand August Ludwig Schlözer, à partir du nom d’un des fils de Noé, Sem, pour désigner des langues linguistiquement proches comme l’hébreu, l’arabe et l’araméen, dont le copte et le syriaque, pour ne s'en tenir qu'à ces dernières. </div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-49871695552237006362016-09-09T12:18:00.005+02:002021-06-05T14:52:49.979+02:00Les versets sataniques<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5QIfh2o_vdTUY-3Zaoox08VQAWSpnDwAxIwaf0ODMde74yfSuzw54Y8qBlOqBe0CMhiCRciiojszRAQ5E1HxdE6ULPh1uUGVuRFoDhUBVpfZ_G3ZzoGe2xP78t8nZ4TzxrnONa6EbDpA/s1600/Pierre+noire+du+temple+d%2527Em%25C3%25A8se.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="592" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5QIfh2o_vdTUY-3Zaoox08VQAWSpnDwAxIwaf0ODMde74yfSuzw54Y8qBlOqBe0CMhiCRciiojszRAQ5E1HxdE6ULPh1uUGVuRFoDhUBVpfZ_G3ZzoGe2xP78t8nZ4TzxrnONa6EbDpA/s640/Pierre+noire+du+temple+d%2527Em%25C3%25A8se.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: large;">Nous ne saurions clore le précédent article sur la nature ahrimano-satanique de l'islam telle que la décrit Steiner sans répondre aux multiples questions qui nous ont assailli à propos des fameux « versets sataniques » du <a href="https://www.youtube.com/watch?v=q4Fq34LS7PA"><span style="color: #990000;">Coran</span></a> si malencontreusement évoqués par Salman Rushdie dans son livre homonyme. Force est bien d'en dire quelques mots: </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il existe, en effet, dans ce monument du monothéisme qu'est le Coran, une sourate très particulière dans laquelle sont mentionnées les trois grandes déesses pré-islamiques : <i>Al‘Uzza</i> (العزى), <i>Al Lat</i> (<span class="lang-ar" dir="rtl" lang="ar">اللات</span>), et <i>Manat</i> (منا), toutes trois vénérées d'antique mémoire par l'ensemble des tribus païennes de la Mecque et dont Mahomet aurait – dans la version originale – explicitement recommandé qu'on leur rendît un culte. La sourate en question est la suivante (<i>Ennajm</i> LIII, 19-20) : <br />
<blockquote class="tr_bq">
« Son regard ne dévia pas et ne fut pas abusé,<br />
Il a vu les plus grands signes de son Seigneur,<br />
Avez-vous considéré <i>al-Lāt</i> et <i>al-Uzzâ</i>, et l’autre, <i>Manat</i>, la troisième ? <br />
<u>Ce sont de sublimes déesses, et leur intercession doit être souhaitée</u>.» </blockquote>
Après avoir ainsi récité la sourate 53 de l'<i>Étoile</i>, « Mahomet se prosterna et tous les musulmans, les païens, les <i>Jinns</i> et les êtres humains se prosternèrent avec lui » (Hadith de Bukhari, VI, 60, 385). Cette récitation se maintint donc un certain temps, jusqu'à ce qu'elle soit curieusement retranchée de ses deux derniers vers sans autre explication qu'une hypothétique intervention de l'archange Gabriel la modifiant alors du tout au tout (17-23) : <br />
<blockquote class="tr_bq">
« Le mâle est-il pour vous, et pour lui la femelle ?<br />
Quel partage inique ! <br />
Ce ne sont que des noms que vous et vos pères avez attribués.<br />
Dieu ne leur a accordé aucun pouvoir. » </blockquote>
Ainsi se trouva modifiée, comme rapporté par les quatre premiers biographes de Mahomet : Ibn Ishaq, Wakidi, Ibn Saad, et Tabari, la primitive récitation du Coran au grand dam des habitants du lieu qui se désolidarisèrent alors, petit à petit, du prophète au point que ce dernier se vit obligé de fuir, ainsi qu'on le sait, huit ans plus tard à Yathrib, future Médine, en 622, année de l'Hégire et an I du calendrier musulman. Un nouvel islam préventivement expurgé de toute allusion féminine – car la modification était d'importance ! – s'installait ainsi dans l'Histoire. Une chape de plomb définitive enveloppa désormais tout souvenir de cet étrange reniement du Prophète, jusqu'à l'énorme scandale du roman de Rushdie et la <i>fatwa</i> de mort contre lui qui s'en était suivie. <br />
<br />
On peut tout de même s'interroger sur ce qui avait bien pu susciter pareil retournement à propos de ces trois fort anciennes déesses. À en croire al-Tabari, ce serait une méchante intervention d'<i>Iblis</i>-Satan, paraît-il, lequel aurait trompé, berné l'infaillible prophète ? (Bien piètre prophète en ce cas qui s'y serait laissé prendre, soit dit en passant). Mais n'y aurait-il pas plutôt autre chose, de plus sérieux ? Car, au fond, qu'avaient-elles donc de si diabolique ces trois déesses, ces trois « Filles d'Allah », pour qu'on les extirpe ainsi ? Elles formaient, en effet, une triade, une réunion de trois entités complexes et quasi universelles dont l'essentiel se décline ainsi : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit9XuF0z_0FSuEVymmYKY9_o66k3QfK-Do7DsF4EPsBV0xJvMgEnaDY8ndPh3vfsp5lYObqw7sEI1V-G7lgi-I86MmkrMU1FAH1hTT863YVhrqX0wl4X8hPitafMFZ0xfp8upXNVXWVUM/s800/574px-Relief_of_the_Arabian_goddess_Al-Lat%252C_Manat_and_al-Uzza_from_Hatra._Iraq_Museum.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="574" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit9XuF0z_0FSuEVymmYKY9_o66k3QfK-Do7DsF4EPsBV0xJvMgEnaDY8ndPh3vfsp5lYObqw7sEI1V-G7lgi-I86MmkrMU1FAH1hTT863YVhrqX0wl4X8hPitafMFZ0xfp8upXNVXWVUM/w461-h640/574px-Relief_of_the_Arabian_goddess_Al-Lat%252C_Manat_and_al-Uzza_from_Hatra._Iraq_Museum.jpg" width="461" /></a></span></div><br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b><i>Al-Uzzâ</i>, "La Puissante" : déesse de l'étoile du matin, autrement dit Vénus-Aphrodite, incluant en elle tous les attributs de la déesse de l'amour et de la beauté, y compris sa référence astronomique.</b> </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<b><i>Al-Lāt</i>, "La Déesse", déesse de la guerre, de la sagesse et de la féminité que les Nabatéens identifiaient à l'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/athna.html"><span style="color: #990000;">Athéna</span></a>-Minerve occidentale. Elle figurait encore accompagnée d'une chamelle en son temple d'Hatra la dernière fois que je l'ai visité. <i> </i></b></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<b><i>Manat</i>, "Destinée", déesse lunaire présidant, de ce fait, à la naissance et à la mort ; proche de la Diane-Artémis et de la Némésis grecque, inspiratrice et vengeresse de l'équité. </b></blockquote>
<br />
Ainsi donc : Vénus, Minerve et Diane. Cela ne vous rappellerait-il pas ce que nous rapportions déjà, voici quelques années comme étant le pendant théologique des <a href="http://spfc441.blogspot.de/2012/03/les-trois-forces-de-lame.html"><span style="color: #990000;">trois forces de l'âme</span></a> humaine selon l'anthroposophie : <i>Philia, Astrid</i> et <i>Luna</i> des drames-mystères de Steiner ? <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Si dans le monde spirituel il rencontrait son autre Soi, l'homme n'aurait pas l'impression de voir une photographie de lui-même, mais ce qui dans le monde physique sensible et dans le monde élémentaire est subjectif, c'est-à-dire ce qui vit d'une manière abstraitement subjective à l'intérieur de l'âme, les forces de l'âme : la Pensée, le Sentiment et la Volonté. Ainsi, ce dont on dit qu'on les a à l'intérieur de soi : tout cela n'est plus à l'intérieur ! Cette pensée, ce sentiment, cette volonté que l'on possède dans le monde physique apparaît donc objectif, quand on rencontre l'autre Soi dans le monde spirituel, et en effet comme une trinité. Et cette trinité que l'on rencontre, et en face de laquelle on doit avoir intimement la conscience qu'on l'est soi-même, j'ai cherché à la représenter dans les personnes de <i>Philia, Astrid</i> et <i>Luna</i>. Ce sont des êtres véritables dont le nombre dans le monde spirituel s'applique à la multitude des âmes humaines. Quand on les a reconnues une fois, on les reconnaît toujours, tout comme on reconnaît les grains d'avoine quand on en a vu un une fois. Mais on doit savoir que ce qui autrement n'est qu'une ombre, une pâle ombre dans l'âme humaine, apparaît à celui qui rencontre son autre Soi comme une trinité vivante, une trinité vraiment formée de trois êtres différents. On est Philia, Astrid, Luna elles-mêmes. Mais ce sont malgré tout des Êtres-pensées vivants absolument indépendants. Et l'âme fortifiée doit avoir conscience qu'elle est l'unité de ces trois êtres. Il faut aussi avoir conscience que ce qu'on appelle : pensée, sentiment, volonté, est une maya ; c'est seulement l'ombre de ces trois êtres projetée dans l'âme. » (R. Steiner, <i>Mystères du Seuil</i>, Genève, 1980, p. 165 sqq.) </b></blockquote>
<br />
<b>Dieu, déesse : quelle différence ? </b>Ceci ne pouvant évidemment que jeter un aperçu significatif sur la véritable nature occulte des trois « sublimes déesses » de la 53ème sourate du Coran, quand bien même leur culte aurait à l'époque quelque peu dégénéré. Le monde des déesses, à la différence de celui des dieux, ouvrant précisément sur l'intériorité de l'âme et sa personnalité, quand les dieux se réservaient plutôt le spirituel extérieur. Nous rappellerons seulement ici cette invocation de la grande poétesse grecque Sappho (1) : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>Ποικιλόθρον᾽ ὰθάνατ᾽ ᾽Αφροδιτα,</b><br />
<b>παῖ Δίοσ, δολόπλοκε, λίσσομαί σε.</b><br />
<b>μή μ᾽ ἄσαισι μήτ᾽ ὀνίαισι δάμνα,</b><br />
<b>πότνια, θῦμον.</b><b></b></blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<b>(Ô Immortelle Aphrodite, </b><b>toi qui tisses notre vie intérieure !) </b><b> </b><br />
<b>[Autrement dit la substance de nos âmes] </b></blockquote>
Ce monde intérieur où l'homme pouvait rechercher son individualité réelle, et partant sa liberté. Cette liberté individuelle dont <i>Al-Lāt</i>-Athéna était l'instigatrice et <i>Manat</i>-Artémis la protectrice, n'aurait-ce pas été cela qui aurait pu conduire le "prophète" à interdire à ses affidés l'intercession de ces trois déesses ? Cette liberté si manifestement étrangère à l'islam, et même si violemment refusée aux femmes qu'elles en arrivèrent souvent à ne plus être que de simples esclaves sexuelles recoupées du monde au harem ou sous le linceul du <i>niqab</i> ou de la <i>burqa</i>, ces prisons textiles dont la dernière folie est justement le ridicule <i>burkini</i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPb9dW7JCo8Z7_43Y-RJJkyetC9UOtGk_nW0TXpfasvyRRpsr3oUFHHjlYQqBqA7qwoDyXenZd4SB-JualbDI2uWIRbZzIdSlZiPuUdP7yI9yozKpvPkoi1zfSryst-kLxQxeCqf7E4-U/s1600/+burkini+%2528Reuters%2529.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPb9dW7JCo8Z7_43Y-RJJkyetC9UOtGk_nW0TXpfasvyRRpsr3oUFHHjlYQqBqA7qwoDyXenZd4SB-JualbDI2uWIRbZzIdSlZiPuUdP7yI9yozKpvPkoi1zfSryst-kLxQxeCqf7E4-U/s400/+burkini+%2528Reuters%2529.JPG" width="400" /></a> où se trouvent aujourd'hui boudinées les musulmanes dans les piscines publiques ou sur nos plages par 35° à l'ombre. On en rirait presque si ce n'était là contrainte ou provocation (mais allez donc vous baigner en bikini en terre d'Islam et dans ce cas gare au fouet !)<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Mais pourquoi nos femmes s'affublent-elles encore d'un voile pour se masquer le visage, et se détournent-elles à la vue d'un homme ? Cela est-il digne d'un peuple civilisé ? Camarades, nos femmes ne sont-elles pas des êtres humains doués de raison comme nous ? Qu'elles montrent leur visage sans crainte, et que leurs yeux n'aient pas peur de regarder le monde ! Une nation avide de progrès ne saurait ignorer la moitié de son peuple ! Vous venez me parler des avantages que nous a valu notre conversion à l'islam, et moi je vous dis : regardez ce qu'elle nous a coûté ! « L'islam, cette théologie absurde d'un bédouin immoral est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » <i>(Mustapha Kémal Atatürk, 1881-1938) </i></b></blockquote>
</div>
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<div style="text-align: justify;">
« Anéantir à jamais toute liberté dans le futur. », avait annoncé Rudolf Steiner à propos du mahométisme : à tous les niveaux, comme une chaîne de fer enfermant aussi bien les corps que les esprits – et pour ce faire tuer l'âme : objectif essentiel et finalité, comme on le sait, d'Ahrimane-Satan sur notre monde humain. Ainsi seulement parvenons-nous à comprendre le pourquoi de cette exclusion du principe féminin dans l'islam, car le principe féminin implique la liberté (2). Comme le mit en garde un jour Steiner « ce n'est pas pour sauver l'esprit que le Christ est venu, mais pour sauver l'âme ». Contrairement à ce que prétendit al-Tabari, ce serait donc bien Satan qui aurait incité Mahomet – non pas à interpoler les deux versets en question du Coran – mais bien plutôt à les en retirer ! <br />
<br />
Tout aussi follement en sphère chrétienne, en 869, le 8ème concile de Constantinople interdit toute référence – non pas à l'âme cette fois, mais à l'esprit pour des motifs assez peu avouables que nous avons mainte fois évoqués. S'ensuivit une crise profonde où l'Église succomba nettement à l'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2011/03/l-ecclesia-catholica-non-romana.html"><span style="color: #990000;">influence satanique</span></a>, au terme de laquelle Rome n'eut d'autre ressource pour pallier ce vide que d'institutionnaliser le culte de Marie à toute fin justement de sauver l'âme du dessèchement de l'intellectualisation de la vie intérieure consécutive à cette funeste abrogation de l'esprit. Put alors exploser, partout en Europe, cette extraordinaire expansion du culte marial à la Vierge en compensation de ce qui interdisait désormais toute libre investigation des mondes spirituels. <br />
<br />
On saisit donc bien le parallèle antithétique : en 614, tandis que Mahomet éradique l'âme avec le principe féminin, en 869, <i>a contrario</i>, c'est l'esprit lui-même que l'Église éradique alors au profit de l'âme. Dans les deux cas la réincarnation est passée sous silence et Ahrimane-<i>Iblis</i> – Satan – peut mener plus avant son œuvre occulte de destruction de l'entité humaine en deux directions opposées, tout à la fois de l'Orient et de l'Occident. <br />
<br />
On peut fort bien repérer ce caractère intrinsèquement satanique de l'islam en son symbole central de la <i>Kaaba</i>, du « Cube » comme le dit son nom, où se <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKq3yeT1Q2pwGhhWtURJH7hfA2gdamVhIt8igFg4Iy-MonlecaFduKxr2cfu6yaFr5HOnqIBSfqhr0-Uwke0iG8eQ5n7kNwOE9UBVPiKdKJBPw1m1STrEu-OYDl2Vz8Y62CUvHN4ayDx8/s1600/kaaba-pierre_noire.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKq3yeT1Q2pwGhhWtURJH7hfA2gdamVhIt8igFg4Iy-MonlecaFduKxr2cfu6yaFr5HOnqIBSfqhr0-Uwke0iG8eQ5n7kNwOE9UBVPiKdKJBPw1m1STrEu-OYDl2Vz8Y62CUvHN4ayDx8/s320/kaaba-pierre_noire.jpg" width="266" /></a>trouve enchâssée, dans une vulve d'argent, la Pierre Noire de la Mecque, support de toutes les vénérations musulmanes. Ce que l'on sait moins pourtant c'est ce qu'est le cube en science ésotérique en tant que symbole des trois dimensions du plan physique en regard des deux du plan astral de l'âme. Car c'est essentiellement vers le plan physique charnel que l'islam oriente ses dévots – non vers l'âme et la Déesse, non vers la Vierge-Mère, mais vers la Femme et la sexualité (3) – vers le domaine du « Prince de ce monde » autrement dit : ce qu'arbore on ne peut plus explicitement cet enchâssement des débris de l'ancien bétyle de pierre pré-islamique dans le Cube noir de la <i>Kaaba</i>. Ce n'est pas pour rien que tout dans l'islam se trouve marqué du caractère intrinsèquement lunaire d'Allah, tout comme il n'est pas une mosquée qui ne soit surmontée du croissant nocturne et que tout en terre d'Islam se trouve régi selon les cycles lunaire et non selon le soleil. C'est du reste <i>al Qamar</i>, la lune qui se trouve du genre masculin en arabe et non <i>Shams</i>, le soleil. <br />
<br />
On a beaucoup trop glosé sur le caractère de fraîcheur et d'humidité de la lune en terres moyen-orientales pour expliquer le caractère lunaire des divinités nationales d'Israël et d'Islam, de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/yhwh.html"><span style="color: #990000;">Yahvé</span></a> et d'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/islam.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">Allah</span></a> notamment, il n'en demeure pas moins qu'en tout point de la terre c'est sur le monde astral et le monde démoniaque que règne l'astre des nuits, cet astre mort simple reflet minéral du soleil, la sphère solaire éclipsant souverainement celle de la lune. Ce monde astral dont la lune était réputée être le <a href="http://spfc441.blogspot.de/2015/07/magie-sorcellerie.html"><span style="color: #990000;">"soleil des sorcières"</span></a> et qui se trouva toujours le champ équivoque et dangereux de toutes les entités ennemies de l'homme, ne serait-ce pas là le plan d'inspiration véritable de l'islam et de son fondateur ? Ce chef de bande hypocrite, rusé, pillard et pilleur de caravanes, voleur, violeur et pédophile. Même en faisant la part des choses, c'est pourtant bien tout cela que l'on découvre jusqu'à la nausée dans le Coran et les <i>hadiths</i> ! Il suffit de les lire (4). En conclusion, la vie d'un assassin (5) dont la cruauté fait parfois frémir : gorges tranchées, mains et pieds coupés, yeux arrachés, tribus entières massacrées… Cette cruauté infernale que ces fous de l'enfer de l'actuel État Islamique tendent précisément aujourd'hui à exporter partout : ces « hommes sans âme » possédés de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/12/page-margin-2cm-p-margin-bottom-0.html"><span style="color: #990000;"><i>Soradt</i></span></a> (6) ainsi que le mettait en garde Rudolf Steiner dans une de ses ultimes allocutions : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Avant la fin de ce siècle il se montrera en ce qu'un grand nombre d'hommes seront possédés par l'entité de Soradt. Il apparaîtra des hommes dont on ne pourra plus croire que ce sont des êtres humains. Ils auront également une apparence particulière, une sorte de figure animale. On reconnaîtra les hommes de Soradt à leur aspect extérieur, non seulement ils se moqueront de manière affreuse de tout ce qui montrera un aspect spirituel, mais ils le combattront et le fouleront dans la boue. » <i>(Apocalypse & action pastorale</i>, 11 septembre 1924). </b></blockquote>
<br />
Ce ne sont pas là paroles en l'air. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. Sappho, poétesse grecque de l'Antiquité qui a vécu aux VIIᵉ et VIᵉ siècle av. J.-C., à Mytilène sur l'île de Lesbos. Elle serait née vers 630 av. J.‑C. à Mytilène ou Eresós, et morte vers 580 av. <br />
2. Se référer aux innombrables allégories de la Liberté qui toutes sont féminines. Nous ne nous étendrons pas.<br />
3. D'où les rites de circoncision et d'excision propres à l'islam autant qu'au <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/yhwh.html"><span style="color: #990000;">judaïsme</span></a>.<br />
4. C'est en 623, à 53 ans, que le "Prophète" reçoit l'inspiration manifestement satanique de la Guerre dite sainte, du <i>djihad</i>. À compter de cette date pillages, viols, meurtres, rafles d'esclaves et conversions forcées sous peine de mort ne cesseront plus. En 627 attaque de la tribu juive des Béni Qurayzah, Mahomet tue tous les hommes et <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqmkojWPHisJwP88KlgwMGZ5hRtNtehpHevVlWEy9yPgFPqfvajn54tCxWwF7fbPKOFeVgbba4NPp1jq-ZxgGbFDbpKIeVREev5eGwyyMg491w2UkgOyqdQ86LYg7HJS8u74lQ0Wmw_7M/s1600/Coran+jihad.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqmkojWPHisJwP88KlgwMGZ5hRtNtehpHevVlWEy9yPgFPqfvajn54tCxWwF7fbPKOFeVgbba4NPp1jq-ZxgGbFDbpKIeVREev5eGwyyMg491w2UkgOyqdQ86LYg7HJS8u74lQ0Wmw_7M/s320/Coran+jihad.jpg" width="320" /></a>emmène les femmes et les enfants comme esclaves. Suivent l'assassinat du vieil <i>Abou Afak</i> et de la poétesse <i>Asma bint Marwan</i> qui osent le critiquer. D'une bestialité rare fut notamment la mise à mort d'Asma éventrée en présence de ses enfants alors qu'elle était en train d'allaiter son dernier-né. En 629, il fait massacrer une tribu entière et prend comme épouse <i>Safiya</i> la propre femme du chef de cette tribu. Après avoir tué, son père, son mari, son frère et ses enfants, il la viole le soir même et la contraint à l'épouser et à se convertir. (Extraits de différents hadiths musulmans parmi les plus connus et reconnus à savoir Boukhâri, Sahih Mouslim, Ibn Ishâq etc.). <br />
5. Se remémorer la secte médiévale ismaïlienne des <i>Assassins</i> et son activité criminelle au temps des croisades. <br />
6. Le démon solaire ahrimanien du <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/12/page-margin-2cm-p-margin-bottom-0.html?view=flipcard"><span style="color: #990000;">666</span></a>. <br />
<br />
<br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-15890442536495436442016-07-26T11:36:00.008+02:002022-02-09T19:19:34.349+01:00Islam : Religion ou superstition ?<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzMH8YAYHW4Kb7j1IoiplhFXfqMs0q152qXeSPv_YoLfyx8fyuHwaH0RBIYbkjNcTsj6tg7ddEhCiwx4jfFSWgRgUzvOgtpiUL30NbQEJMtr8_eH3fdkxdCEbxQiIXUFllhCZSKQgZGP0/s1600/burqa.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzMH8YAYHW4Kb7j1IoiplhFXfqMs0q152qXeSPv_YoLfyx8fyuHwaH0RBIYbkjNcTsj6tg7ddEhCiwx4jfFSWgRgUzvOgtpiUL30NbQEJMtr8_eH3fdkxdCEbxQiIXUFllhCZSKQgZGP0/s640/burqa.jpg" width="640" /></a></div>
<span face=""verdana" , sans-serif"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY5bk19FqIHpGBrQVANmH2jcJ0B_KYTHV8AU9mhwEgX12Z0FYdgr948zYhA8Jekgt1eygu79FDNQm2yy_IOh5Ra5wVFK3K1_lvSEjgH8J2CxmeAC72aWPnr_GvjrDK6UnExiOhPmLNzXE/s1600/burqa.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style></div>
<div style="text-align: justify;">
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style>
<br />
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style>
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<div style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style>
</div>
<span style="font-size: large;">Les tueries sanglantes au nom d'Allah se multipliant désormais partout en Europe depuis <a href="http://spfc441.blogspot.de/2016/01/linvasion-migratoire.html"><span style="color: #990000;">l'invasion</span></a> si magistralement organisée par le gouvernement allemand et ses inspirateurs occultes états-uniens en 2015, il nous apparaît plus qu'opportun de nous poser au moins la question de savoir si l'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/islam.html"><span style="color: #990000;">islam</span></a> est bien réellement – ou non – une véritable religion. Le fait que près d'un quart de la population mondiale se reconnaisse plus ou moins dans cette confession n'entrant ici nullement en considération, les faits seuls devant être pris en compte, en vertu de cette évidence que c'est seulement à ses fruits que l'on reconnaît l'arbre et à rien d'autre. Et ces fruits n'ont décidément rien de parfumé... </span><br />
<br />
Ainsi donc : Religion ? Ou pure idéologie superstitieuse ? Question cruciale, en fait, et qu'il conviendrait plutôt de poser avant toute chose. La "carrière" de Mahomet étant désormais mieux connue, peut-on seulement nier qu'il n'ait été, aux dires mêmes des membres de sa propre tribu des <i>Qoraychites</i>, qu'un bizarre illuminé lors de sa période mecquoise, et très vite ensuite, après son arrivée à Médine, un redouté chef de Bédouins pillards qu'il eut le génie de soumettre à l'aveugle idolâtrie de sa propre personne, édictant à cette fin cette fallacieuse compilation judéo-chrétienne d'abandon de toute liberté qui devait devenir, quatorze siècles durant, ce monument de superstition plein d'incohérences et de folie meurtrière : le trop fameux <a href="https://www.youtube.com/watch?v=q4Fq34LS7PA"><span style="color: #990000;">Coran</span></a> qu'il importe, avant tout, de lire et d'ausculter. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">A-t-il même seulement existé ce "Muhammad" ? ou ne fut-il qu'une création fictive <i>a-posteriori</i> d'une idéologie abbasside fallacieuse des 8 et 9ème siècles ?! On sait, en tous cas, que le nom lui-même dérive directement d'une forme adjectivale ancienne, épithète de Jésus chez les Chrétiens nestoriens du Khorasan iranien, épithète ultérieurement déformée par les théologiens abbassides sous la formulation de leur <i>Shahada</i> islamique.<br />
<br />
Car il serait naïf de croire que les textes coraniques aient fait l'objet de recherches méthodiques sérieuses sur sa genèse ou sa composition ainsi qu'il en est pour les sources chrétiennes, judaïques ou brahmaniques par exemple, pour la raison bien simple qu'il est purement et simplement interdit au musulman de base de se poser la moindre question sur ce qui est censé être tombé des lèvres mêmes d'Allah ou de son prophète autoproclamé, toute investigation, quant aux origines de ces croyances étant <i>stricto sensu</i> proscrite comme entachée d'hérésie, de doute, ou pire encore. Et quant à la prétendue intangibilité des textes coraniques eux-mêmes, seul un ignare ou un fanatique aveugle pourrait encore arguer d'une telle immutabilité scripturaire, l'élaboration et la fixation du texte coranique ayant été, de l'aveu unanime des meilleurs spécialistes de l'Institut français du Proche-Orient, un processus long et complexe étalé sur plus de 3 siècles – au moins ! <br />
<br />
Au risque de déconcerter certains, il faut bien savoir, en effet que l'investigation des <i>hadîths</i> et du Coran expose à la confrontation avec une invraisemblable disparité textuelle emplie d'incohérences et d'inexactitudes manifestes que seul un obscurantisme épais peut d'évidence avaliser. <br />
<br />
Ce furent pourtant ces "illuminations" qui furent consignées par le calife Othman, chef politique et religieux des croyants, lequel n'eut rien de plus pressé, pour accaparer solidement à son avantage personnel les dites paroles d’Allah, que de faire détruire toutes les copies antérieures à sa propre composition, puis de réorganiser ensuite laborieusement tous les feuillets de sa main de telle manière que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui eut pour effet, bien sûr, de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication originelle). Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie dans l'incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l’époque. Voilà donc, en peu de mots, ce sur quoi se fonde le fameux Coran, base prétendument inamovible de l'islam et de tout ce qui s'est échafaudé sur lui quatorze siècles durant pour le plus grand malheur de millions d'âmes asservies. Ce fondement de l'islam si pacifique et doux que l'on se demanderait presque si ses apologètes ne pèchent pas par simple fourberie : <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCkTuHPjKBTc6UvVqQzPv4O2AHYtNS7OV4NUvBGdVI4teSuZQcZbAFlo3sWJKYKj3rW1-xcE7A0SHQhLwl0ZZZKM9aVtV2tC1kY05iUyXrYTUpAN0-PwQPhlzqQbxiyKfRavcNt0Wb_7s/s1600/islam.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="123" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCkTuHPjKBTc6UvVqQzPv4O2AHYtNS7OV4NUvBGdVI4teSuZQcZbAFlo3sWJKYKj3rW1-xcE7A0SHQhLwl0ZZZKM9aVtV2tC1kY05iUyXrYTUpAN0-PwQPhlzqQbxiyKfRavcNt0Wb_7s/s200/islam.jpg" width="200" /></a></div>
<i>« Ô Prophète, fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La géhenne sera leur demeure » (LXVI, 9). « Tuez-les partout où vous les trouverez et chassez-les d’où ils vous auront chassés. La tentation de l’idolâtrie est pire que le carnage à la guerre » (II, 187). « Il n’a jamais été donné aux prophètes de faire des prisonniers sans commettre de grands massacres sur la terre » (VIII, 68). « Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits. » (Coran, sourate 47, verset 4) </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, An-Nisa 56-57 : « Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allah est certes Puissant et Sage ! Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, bientôt Nous les ferons entrer aux Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Ils y demeureront éternellement. Il y aura là pour eux des épouses purifiées. Et Nous les ferons entrer sous un ombrage épais. » </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, Al-Baqarah 190 : « Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la pierre sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. » </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, Al-Baqarah 193 : « Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes. » </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, Al-Fath 16 : « Dis à ceux des Bédouins qui restèrent en arrière : Vous serez bientôt appelés contre des gens d'une force redoutable. Vous les combattrez à moins qu'ils n'embrassent l'Islam. Si vous obéissez, Allah vous donnera une belle récompense, et si vous vous détournez comme vous vous êtes détournés auparavant, Il vous châtiera d'un châtiment douloureux. » </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, An-Nisa 95-96 : « Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux - sauf ceux qui ont quelques infirmité - et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d'Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d'excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non combattants en leur accordant une rétribution immense; des grades de supériorité de Sa part ainsi qu'un pardon et une miséricorde. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, An-Nisa 155-157 : « Nous les avons maudits à cause de leur rupture de l'engagement, leur mécréance aux révélations d'Allah, leur meurtre injustifié des prophètes, et leur parole : ‹Nos cœurs sont enveloppés et imperméables›. En réalité, c'est Allah qui a scellé leurs cœurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu. Et à cause de leur mécréance et de l'énorme calomnie qu'ils prononcent contre Marie. Et à cause de leur parole : ‹Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d'Allah›... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant ! » </i><br />
<i><br /></i>
<i>Le Coran, An-Nisa 89 : « Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur. » </i></blockquote>
<br />
Nous pourrions continuer ce charmant florilège, mais est-ce bien nécessaire ? <br />
<br />
C'est dire qu'étant donné la nature-même du message coranique, il ne saurait y avoir d’islam "modéré", contrairement à ce que la bien-pensance s’évertue à nous faire croire. Lesdits modérés n'étant, en réalité, que l'immense majorité silencieuse des tièdes, l'islam n'étant, en effet, rien d'autre qu'une idéologie expansionniste de circonstance adaptée à l'arabisme et à la mentalité bédouine de l'époque. C’est bien, du reste, le fondateur de l’islam en personne, qui inaugura cette tradition si pacifique et modérée de la décapitation de masse, en faisant supplicier tous les hommes pubères de la tribu juive des <i>Banû Qurayza</i> (600 à 900 hommes, selon les sources), en l’an 627. Mais les hallucinés de <i>Daesh</i> ont, entre temps, fait beaucoup mieux, bien sûr.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6seYEG7cSWn7hgnEjrTXXtkH_B24fY4pPV6LZ3gxE1bRAhn1DIXXGcxqwM0GtfeW1d1NETsPRS-9-KrBOOEVM6sBmrGG246XY5GBLLYUiX8L6LHwqtt-kOPwifixdcrLlS92Y1fafejs/s1600/musulmans+%2522mod%25C3%25A9r%25C3%25A9s%2522.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="241" data-original-width="400" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6seYEG7cSWn7hgnEjrTXXtkH_B24fY4pPV6LZ3gxE1bRAhn1DIXXGcxqwM0GtfeW1d1NETsPRS-9-KrBOOEVM6sBmrGG246XY5GBLLYUiX8L6LHwqtt-kOPwifixdcrLlS92Y1fafejs/s320/musulmans+%2522mod%25C3%25A9r%25C3%25A9s%2522.jpg" width="320" /></a> </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgofOEHSjco3Zwv1cbhdaSA5YYiUrGXSuLiFgR-KfyxA9y9_9Ckvl7kzreXFdEpP_0FBO3v57jbSCyEchjNyuFuxmDiyPxYCF_sHjAJwOD0wzI8nH4X1NXhb1VvYnwa9LhBGpN7hglUHoE/s1600/Daeshexecution.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgofOEHSjco3Zwv1cbhdaSA5YYiUrGXSuLiFgR-KfyxA9y9_9Ckvl7kzreXFdEpP_0FBO3v57jbSCyEchjNyuFuxmDiyPxYCF_sHjAJwOD0wzI8nH4X1NXhb1VvYnwa9LhBGpN7hglUHoE/s1600/Daeshexecution.jpg" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br /></div>
<span style="font-size: large;"><b>C'est en ce sens que Rudolf Steiner put dire, dans une de ses ultimes allocutions, que « Le mahométisme est la plus forte antithèse du christianisme, car sa volonté est d'anéantir à jamais toute liberté dans le futur. ». Il convient, au regard de ce qui se passe de nos jours, de bien peser ces mots, tant le politiquement correct actuel érige en obligation d'amalgamer l'islam avec le christianisme. </b></span><br />
<br />
Ce que confirme d'ailleurs lui-même exactement un spécialiste arabisant de l'islam : « Un vrai musulman ne croit pas à la liberté et il ne le peut pas. Tout est volonté d’Allah, répète Mahomet. Tout ce que fait un musulman est en référence à un ordre ou à un décret d’Allah. C’est pour cette raison que la phrase <i>Inch Allah</i> (si Allah le veut) accompagne toujours une promesse ou une décision que font les croyants. En acceptant Mahomet en tant qu’émissaire éternel et infaillible d’Allah, le musulman abandonne toute liberté de décider par lui-même. » <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Dans le christianisme menacé par les deux apparences dévoyées, [l'auteur de l'Apocalypse] présentait l'intervention du puissant principe de l'arabisme. Il voyait, derrière les décors des faits de l'arabisme et du mahométisme, l'action du <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/12/page-margin-2cm-p-margin-bottom-0.html"><span style="color: #990000;">démon solaire</span></a> en face du Génie solaire (c.à.d. du Christ), contre l'Intelligence solaire. Il devait donc établir le démon solaire comme ce qui combat le principe christique de l'humanité, qui empêche celui qui fait sa reddition à ce démon solaire d'adhérer à la nature divine du Christ pour le maintenir dans le sous-humain. L'auteur de l'Apocalypse, si on avait pu le lui demander, aurait appelé les défenseurs de l'arabisme en Europe, selon la disposition de leur âme, "les hommes rendus au démon solaire". Il était clair pour lui qu'à partir de l'arabisme se ferait jour tout ce qui fait approcher l'être humain de la bête. </b><b><b>»</b> </b><b> (R. Steiner. <i>Apocalypse & action pastorale,</i> les 11 et 12 sept. 1924, cours aux prêtres de la Communauté des Chrétiens)</b> </blockquote>
<br />
Faut-il être plus clair ? <br />
<br />
<b><span style="color: #990000;">Car il y a bien, en effet, quelque chose de sournoisement démoniaque dans l'islam, et Rudolf Steiner n'a pas manqué de s'exprimer très ouvertement sur cette « première manifestation <u>d'essence clairement ahrimanienne</u> (= satanique) après le Mystère du Golgotha » (1),</span></b> compulsée, non pas aux plus hauts niveaux du monde spirituel comme le christianisme, mais au simple plan astral des visions imaginales propres au monde lunaire dont il arbore l'emblème, autrement dit intérieurement perçu de manière purement luciférienne (2). En ce sens, l'islam ne pouvait que s'ériger en adversaire absolu du christianisme et de la liberté humaine : الإسلام, « islam », littéralement « soumission » et <i>dhimmitude</i>, c'est à cette servitude morale que devait se résumer, à peu de chose près, l'enseignement du "Prophète" aux multiples épouses et généreux pourvoyeur d'esclaves sexuelles à ses obéissants affidés. Razzias, rafles d'esclaves, harem, niqab et burqa pour cette femelle inférieure qu'est la femme. Pour l'homme, son maître, par contre, jouissance éternelle au paradis d'Allah parmi ses 72 vierges aux appas arrondis : <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFMU-NlSU5rg03jMqDMwmQ6IqhusjZhlRwkB1GUh2bb7Q4EtQTv7Gl9JSn_QRAt6HOqkFf1CMDMdL_D6gE-obdmnmmk_uiZbACzd4Iz-kBqPXjV7OQgQgxaOHHWgyF6FxiMgs9yRD2ZV0/s1600/Houris+%2528copie%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFMU-NlSU5rg03jMqDMwmQ6IqhusjZhlRwkB1GUh2bb7Q4EtQTv7Gl9JSn_QRAt6HOqkFf1CMDMdL_D6gE-obdmnmmk_uiZbACzd4Iz-kBqPXjV7OQgQgxaOHHWgyF6FxiMgs9yRD2ZV0/s320/Houris+%2528copie%2529.jpg" width="320" /></a></div>
<i>« Nous leur donnerons pour épouses des houris aux grands yeux (44:54). </i><br />
<i><br /></i>
<i>Mangez et buvez agréablement, pour ce que vous avez fait. Ils seront accoudés sur des divans rangés. Nous leur donnerons comme épouses des houris aux grands yeux (52:19-20). </i><br />
<i><br /></i>
<i>Lequel des bienfaits de votre Seigneur démentez-vous tous deux? Des houris cloîtrées dans les tentes. [...] Ni un humain ni un djinn ne les déflora avant eux (55:71-72 et 74). </i><br />
<i><br /></i>
<i>[Ils y auront] des houris aux grands yeux, semblables à des perles préservées […]. C'est nous qui les avons générées avec soin. Nous les avons faites vierges, plaisantes, et toutes du même âge (56:22-24 et 35-37). </i><br />
<i><br /></i>
<i>Pour ceux qui craignent [Dieu], ce sera un succès: des vergers et des vignes, des belles aux seins arrondis, [toutes] du même âge, et une coupe débordante (78:31-34). » </i></blockquote>
Comment ne pas comprendre cette réflexion désabusée de Pascal sur l'islam ? : « Ce n'est pas par ce qu'il y a d'obscur dans Mahomet, et qu'on peut faire passer pour avoir un sens mystérieux que je veux qu'on en juge, mais par ce qu'il y a de clair, dans son paradis, et par le reste. C'est en cela qu'il est ridicule. Et c'est pourquoi il n'est pas juste de prendre ses obscurités pour des mystères, vu que ses clartés sont ridicules. » – Blaise Pascal, <i>Pensées.</i><br />
<i> </i> <br />
<b>Et c'est pourtant à partir de ce ridicule que la barbarie obscurantiste de l'islam se répand aujourd'hui sur les deux hémisphères en pleine alliance avec le démoniaque le plus satanique : du sang et des larmes. Mais il serait erroné de croire que tout cela ne concernerait que ce que les médias aux ordres se plaisent à qualifier hypocritement d'extrémisme ou de "déviations" <i>takfir</i> ou <i>wahhabites</i> en faisant ainsi soigneusement l'impasse sur la racine et le germe de cet obscurantisme. Car c'est bien justement l'islam « radical » qui se situe, en réalité, dans la stricte orthodoxie coranique, en ce sens que c'est bien lui (et non cet ersatz délavé que les politiques cherchent à imposer) qui se rattache à la <<i>racine></i> autant qu'à l'esprit, si l'on peut dire, du véritable islam, oppressif et totalitaire de nature. L'islam véritable n'étant pas, à proprement parler, une religion – à quoi pourrait-il bien se relier, en fait ?! – mais un simple code idéologique expansionniste adapté à l'arabisme ainsi qu'aux ambitions de son fondateur et de ceux qui l'utilisent aujourd'hui (3), il serait parfaitement illusoire, sauf ruse ou mensonge, d'imaginer pouvoir le domestiquer un jour à la norme européenne. C'est une triste réalité que tout connaisseur de l'islam ne saurait contredire. </b><br />
<br />
Qu'on se souvienne seulement de cette ignoble guerre du Kosovo de 1999, au cours de laquelle l'OTAN n'hésita pas à bombarder la Serbie à l'uranium appauvri pendant des semaines pour asseoir le pouvoir islamique de l'UCK, lequel n'eut rien de plus pressé que d'incendier et raser ensuite plus de 140 églises chrétiennes dans une rage destructrice bien révélatrice de la « tolérance » musulmane pour les abominables mécréants que nous sommes, et sans que l'UE s'en émeuve outre mesure. L'implantation de la base US <i>Bondsteel</i> au cœur de l'Europe valait bien cette infamie.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAZkjSUrFeWEfkJwwgFRVYY_TmSDWPt7LAN3KW3sekUCK9iVqk7v2g9S7meQeyqDSvgJGHi1xdwnGv1KPOQmwepfmoULS8GMS3bNllQ2ew1tQzNgCY5mfW2eiANs4S9LSdBGCb5FTDKPs/s1600/kosovo+pogroms+anti-chr%25C3%25A9tiens.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="741" data-original-width="1600" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAZkjSUrFeWEfkJwwgFRVYY_TmSDWPt7LAN3KW3sekUCK9iVqk7v2g9S7meQeyqDSvgJGHi1xdwnGv1KPOQmwepfmoULS8GMS3bNllQ2ew1tQzNgCY5mfW2eiANs4S9LSdBGCb5FTDKPs/s640/kosovo+pogroms+anti-chr%25C3%25A9tiens.jpg" width="640" /></a> </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
En attendant, d'innombrables zélateurs de l'islam se sont entre temps infiltrés en Europe sous le manteau du réfugié, en cellules dormantes d'éventuels tueurs kamikazes enragés de haine et n'attendant que l'occasion idoine de passer à l'acte en sacrifiant le plus de mécréants possible à la gloire du grand Allah. C'est triste à dire, mais c'est ce qui se vit désormais, semaine après semaine, en cette Europe qui repoussa si longtemps les bannières de l'Islam, et devant lesquelles viennent de s'ouvrir toutes grandes les dernières défenses. C'est ce qu'il nous appartenait d'exposer aujourd'hui. <br />
WH. <br />
<br />
<br />
<br />
1. Rudolf Steiner, GA 300a, p. 130 :<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style> <i><b>« </b>Der Mohammedanismus ist die erste ahrimanische Manifestation, die erste ahrimanische Offenbarung nach dem Mysterium von Golgatha. Der Gott Mohammeds, Allah, Eloha, ist ein ahrimanischer Abklatsch oder Abglanz der elohistischen Wesenheiten, der Elohim, aber monotheistisch erfasst. Er bezeichnet sie immer in einer Einheit. Die mohammedanische Kultur ist ahrimanisch, aber die Gemütsverfassung der Islamiten ist luziferisch.<b> »</b></i><br />
2. Ce <a href="http://spfc441.blogspot.de/2015/07/magie-sorcellerie.html"><span style="color: #990000;">monde lunaire</span></a> imaginal que nous avons déjà décrit dans ces pages en regard du monde spirituel proprement dit. S'y développe, entre autres, les descriptions coraniques du genre de celle de la jument <i>Buraq</i>, monture astrale de Mahomet très analogue, en fait, au Pégase hellénique ou au Sleipnir scandinave, forme onirique universelle et sans rien de particulièrement propre à l'islam. <br />
3. Rappelons que l'IS, l'<i>État Islamique</i> ou le <i>Daesh</i> est à l'origine une création des États-Unis et de l'Arabie saoudite montée de toutes pièces en vue de déstabiliser à leur avantage l'ensemble du Moyen-Orient et notamment la Syrie laïque et multi-confessionnelle.<br />
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Yu2J3zR7z8cEpOXTlpomIQgLG8MSJ7r9NG5pi9S0QbRSVZxPFUEP8tHFibqGJAaHoRZCbuq0RUVjH6zfBSSRHMalBRd1qbT2PVy-2FIRanbepjt7cKewnc1iKCKUIomWwfikX1OQqe4/s1600/Koran+4%252C34.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span face=""verdana" , sans-serif"><span style="font-family: inherit;"></span></span></a><span face=""verdana" , sans-serif"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Yu2J3zR7z8cEpOXTlpomIQgLG8MSJ7r9NG5pi9S0QbRSVZxPFUEP8tHFibqGJAaHoRZCbuq0RUVjH6zfBSSRHMalBRd1qbT2PVy-2FIRanbepjt7cKewnc1iKCKUIomWwfikX1OQqe4/s1600/Koran+4%252C34.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1Yu2J3zR7z8cEpOXTlpomIQgLG8MSJ7r9NG5pi9S0QbRSVZxPFUEP8tHFibqGJAaHoRZCbuq0RUVjH6zfBSSRHMalBRd1qbT2PVy-2FIRanbepjt7cKewnc1iKCKUIomWwfikX1OQqe4/s200/Koran+4%252C34.png" width="200" /></a></span></span></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span face=""verdana" , sans-serif"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-74746153379591856652016-06-24T12:15:00.001+02:002018-12-05T09:35:25.429+01:00La Cène de Paracelse & le Rituel cathare<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyWaS7dGfdx_l_0tNz5jCWFsllqgFwttUn-wyjpuH0z2v-bzJ-YqZPsLa4_0IyVeljdnMmWgBaReE3EojJypF_sw9WS-nFPP4mahk_DIkf-_KuG45yYZNW98bRGYSpRubxHprIR7vCgUM/s1600/La-C%25C3%25A8ne%252C+Marco+d%2527Oggiono%252C+1506_Ecouen_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyWaS7dGfdx_l_0tNz5jCWFsllqgFwttUn-wyjpuH0z2v-bzJ-YqZPsLa4_0IyVeljdnMmWgBaReE3EojJypF_sw9WS-nFPP4mahk_DIkf-_KuG45yYZNW98bRGYSpRubxHprIR7vCgUM/s1600/La-C%25C3%25A8ne%252C+Marco+d%2527Oggiono%252C+1506_Ecouen_.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;"><b>La Cène, Marco d'Oggiono, 1506, Ecouen.</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: large;">« Pour comprendre le rapprochement qui s'impose entre "la Cène du Seigneur" et le Rituel cathare, il faut se rappeler la date à laquelle vécut Paracelse et le sens de son œuvre dans l'évolution humaine. </span><br />
<br />
Il naît en 1493 à Einsiedeln en Suisse. Son père était médecin et l'enfant l'accompagnait souvent dans la campagne d'alentour. Ils faisaient ensemble de longues promenades qu'on pourrait qualifier de "botaniques", car le petit garçon qui se sentait étroitement uni à toute cette croissance végétale posait des questions auxquelles le père répondait d'autant plus volontiers qu'il s'intéressait lui-même vivement aux plantes et à leurs propriétés curatives. En 1502, le père de Paracelse s'installa en Carinthie, à Villach et, à l'étude de la botanique s'adjoignit celle du règne minéral, car on y extrayait du plomb et le propriétaire des mines avait installé un laboratoire d'alchimie où l'on s'occupait surtout de l'extraction et du traitement du minerai. </blockquote>
</div>
<blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Paracelse fut quelque temps aide dans ce laboratoire avant de partir pour Bâle afin de compléter ses études de médecine. Mais il fut vite déçu : l'enseignement y était entièrement livresque et s'appuyait sur des traditions déformées. Rebuté, il quitta Bâle, resta trois ans à Würzbourg auprès du célèbre cabaliste Trithème, et vers 1516, à vingt-trois ans, il entreprit des voyages qui durèrent neuf ans. Tantôt à cheval, tantôt à pied, compagnon des marchands, des colporteurs, voire des bohémiens, il visita tous les centres intellectuels d'Europe et poussa même jusqu'à Moscou. Partout il observait la nature, les rapports de la végétation avec le sol, le climat, le relief, les eaux minérales, et partout il soignait les malades avec un infatigable dévouement. Présent au Danemark pendant la guerre que ce pays livrait à la Suède, il s'engagea comme "barbier-chirurgien" et ses observations lui fournirent la matière d'un livre sur la chirurgie.<br />
<br />
À 34 ans, nous le retrouvons à Bâle où, grâce à son ami Erasme, il est
nommé professeur à l'Université, mais son indépendance d'esprit, sa
méthode d'observation directe du corps et des maladies, ses cures
rapides et merveilleuses, et il faut le dire aussi, sa nature combative
lorsqu'il s'agissait de vérités dont il était sûr, l'opposèrent
rapidement à ses confrères. À la suite d'une querelle avec un chanoine
gravement malade et qui, guéri en une semaine, prétendit ne pas payer
les honoraires promis, Paracelse dut fuir Bâle où il n'était plus en
sûreté. Après quelques séjours en Alsace, en Allemagne, il gravita
autour de la Suisse et de l'Autriche, constamment persécuté par la haine
des médecins contemporains. Il mourut en 1541 à Salzbourg. La vie de Paracelse est, certes, passionnante, mais nous ne pouvons nous
y attarder. Ce qu'il faut relever, c'est qu'il est apparu à la fin de
ce XVè siècle qui marque l'achèvement du Moyen-Âge. Bientôt, en l'espace
d'un siècle, une prodigieuse transformation va s'opérer dans l'histoire
et dans la pensée humaines. </div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4QX_DhY0JqFKCON5AYiM3X2OmH2roIXhBfMSTZhDSBCEv2O1cS-bvLcPUoQanVIDvKZLcc6e2w6-vOnF6DB88XSlyldeEf0jK2IDW3Byd2qI4sLz9aCV5YP8W7rHYWpF7rXAi7wd4C-c/s1600/Wenceslas_Hollar_-_Paracelsus.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4QX_DhY0JqFKCON5AYiM3X2OmH2roIXhBfMSTZhDSBCEv2O1cS-bvLcPUoQanVIDvKZLcc6e2w6-vOnF6DB88XSlyldeEf0jK2IDW3Byd2qI4sLz9aCV5YP8W7rHYWpF7rXAi7wd4C-c/s320/Wenceslas_Hollar_-_Paracelsus.jpg" width="223" /></a>Toutes les œuvres littéraires que nous a léguées le Moyen-Âge témoigne d'une pensée qui s'exprime en images, et les sciences aujourd'hui les plus abstraites, les mathématiques, la philosophie, la grammaire, sont présentées comme des sortes de déesses qui sont plus que des allégories : dans les œuvres d'Alain de Lille, elles vont en char consulter le Ciel ; Dame Nature apparaît à Brunetto Latini ; elle est parfois si vivante que nous la prenons gravement pour une femme de chair et d'os. Or, c'est là le reste de "l'entendement" grec et latin : à cette époque, le commun des gens ne savait pas encore enchaîner les idées ni les raisonnements. Une image ou la perception d'un fait extérieur parlait directement à l'âme. On participait à l'intelligence cosmique d'une manière encore inconsciente : on savait l'action des aliments dans tout le corps sans avoir besoin de les analyser dans un laboratoire. On sentait la sympathie ou l'antipathie des gens que l'on rencontrait sans tests psychanalytiques. Aujourd'hui encore nous "lisons" dans les traits d'un visage les caractères essentiels d'une personnalité sans avoir étudié la physiognomonie. Si nous remontons plus avant dans le passé, cette pensée-image devient nette clairvoyance chez les Égyptiens prédécesseurs des Grecs ; ils voyaient l'âme comme un oiseau aux ailes déployées, ils n'ont pas "fabriqué" le Sphinx, ils l'ont vu. Au XVè siècle, cette pensée achève de se transformer complètement ; une nouvelle faculté humaine est née peu à peu qui permet de décomposer l'image-synthèse en idées qui s'ordonnent selon les lois de la logique ; c'est la raison. À l'heure actuelle notre pensée trouve son ultime expression dans les raisonnements mathématiques. <br />
<br />
Or, ce qui caractérise Paracelse, c'est qu'il possédait les deux formes de pensée. Ce qui explique sa supériorité sur les médecins de son temps, c'est qu'il avait encore cette communication, directe, avec les processus de germination, de croissance, de floraison dans le monde végétal comme dans l'organisme humain. Il "voyait" les forces secrètes de la maladie agir et évoluer dans l'organisme ; il "voyait" dans la nature les remèdes qui pouvait l'enrayer. Et, d'autre part, cette connaissance directe dont il avait pleine conscience – d'où ses affirmations tranchées et parfois rudes – il pouvait les exprimer en <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXe2p583k63fKzpaG6f7BUr6uR5IIw9Di3ryy4eOsDl7QpGan4SMoTIGPLqqD6GfdI7f2l_Ihk2hVP2tXedUPx4qc1GAlB_Se31G9FZeeA4-TiKWD9MQLBXjd3ArMtC6ELIbjRFXolEzM/s1600/salmerkursulfur.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="105" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXe2p583k63fKzpaG6f7BUr6uR5IIw9Di3ryy4eOsDl7QpGan4SMoTIGPLqqD6GfdI7f2l_Ihk2hVP2tXedUPx4qc1GAlB_Se31G9FZeeA4-TiKWD9MQLBXjd3ArMtC6ELIbjRFXolEzM/s200/salmerkursulfur.png" width="200" /></a>idées claires et ordonnées selon la logique. Sans doute, il utilise la langue du XVIè siècle, il se sert des images courantes et du vocabulaire de l'époque ; c'est ce qui nous rend encore quasi incompréhensibles ses ouvrages de médecine, son <i>Paramirum</i> par exemple. Mais quand, derrière les expressions alchimistes dont les plus connues sont <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/08/astrologie-alchimie-quelle-verite.html"><span style="color: #990000;"><i>le sel, le mercure et le soufre</i></span></a><style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { }</style>, on reconnaîtra les forces réelles qui agissent dans la nutrition, la circulation du sang etc., on sera en présence d'une théorie médicale remarquable.<br />
<br />
Les œuvres de Paracelse ne traitent pas seulement de médecine et de chirurgie. Il a laissé des œuvres théologiques qui n'ont pas été publiées de son vivant et qu'il a confiées à des amis sûrs. Quand, il y a quelque cinquante ans, Sudhoff voulut publier une édition critique des œuvres de Paracelse, il rechercha des manuscrits qui pourraient lui permettre d'établir un texte exact. Or, il en découvrit plus qu'il en soupçonnait et parmi eux, des œuvres encore inconnues d'ordre théologique ou mystique. Celles-ci commencent seulement à paraître en allemand et c'est l'une d'elles que nous allons étudier : <i>"La Cène du Seigneur"</i>. Nous verrons que sa conception de la Cène se sépare de celle de l'Église romaine, qu'elle s'appuie au moins en partie sur les Évangiles, mais qu'à la différence du protestantisme alors à ses débuts et qui prétend expliquer les Écritures à la lumière de la raison individuelle, Paracelse le fait selon le courant de l'ésotérisme chrétien qui chemine discrètement dans le christianisme à travers les œuvres de St. Jean, St. Paul, le manichéisme, le catharisme et les rose-croix dont il fait partie : bien qu'aucun document ne le dise, ses expressions alchimistes, sa profession de médecin, le dévouement de sa vie entière aux malades et ses mystérieuses retraites dans les montagnes de Suisse pour se livrer à "d'autres occupations" que la médecine, en sont des signes assez probants. <br />
<br />
Il est évident que là aussi, Paracelse emploie la langue de son temps ; la pensée scientifique ne procédait pas encore constamment de la cause à l'effet, elle utilisait de fréquentes comparaisons, mais déjà de nombreux <i>Darum</i> – de là vient que – annoncent le raisonnement déductif. Malgré tout, il nous serait difficile d'entrer dans la forme de pensée de Paracelse, si nous n'avions, pour la pénétrer et la comprendre entièrement, les indications concordantes que Rudolf Steiner nous a données sur le Christ et les Évangiles. Et nous découvrons alors que Paracelse est un maillon important de la chaîne ésotérique chrétienne. <br />
<br />
La <i>"Cène du Seigneur"</i> comprend, avec un préambule sévère pour le pape Clément VII, sept livres dont le premier qui a treize chapitres (ces nombres ne sont pas indifférents) expose la signification profonde de la Cène. Paracelse l'éclaire ensuite selon cinq points de vue différents dont quatre s'appuient sur des textes bibliques. (Évangile de St. Jean – quelques citations tirées des quatre évangiles – épîtres de St. Paul – les anciens prophètes). Le cinquième, Paracelse l'appelle <i>"la lumière de la nature"</i>. Le dernier livre traite de la célébration de la Cène ; c'est celui qui se rapproche le plus du <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/le-catharisme.html"><span style="color: #990000;">Rituel Cathare</span></a> ; mais comme le rite est étroitement lié à la conception de la Cène, nous exposerons celle-ci et nous verrons qu'elle s'accorde parfaitement avec la doctrine manichéenne qu'elle précise avec une grande clarté. La Cène telle qu'elle a été instituée par le Christ est le pivot même de l'évolution humaine. Il importe de la bien comprendre et c'est parce qu'elle ne l'est plus dans l'Église romaine que Paracelse en rappelle le sens profond. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4_D6gvfm9RuX6DP51FXhMa4_bMxnl_XodDnEOD-0X6A9j41fEaR1bMEU9Rp7ZEduBjZW_iNECNCu6OuabbYt9P92-S5zg2AttMEQJh2tsDpl1xUZ_1L6fqfcUe3y0acfiuwZ53dtahZc/s1600/salmerkursulfur.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Il y a deux créatures dans l'homme, l'une mortelle et l'autre éternelle. Celle qui est mortelle vient d'Adam : elle est créée par Dieu le Père, celle qui est éternelle est créée par Dieu le Fils en chacun de ceux qui croient en lui. Ce qui meurt dans la création du Père ne revient pas à la vie, mais celle qui meurt dans celle du Fils revit. Toute la somme de notre philosophie consiste à comprendre correctement ces créations » (Livre I, chapitre I). </i></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Un schéma très simple permettrait de suivre l'exposé de toute cette évolution humaine que le Fils – le Christ – a sauvée de la mort et a revivifiée pour la faire remonter vers l'Esprit, le "Saint-Esprit" (1) : </div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<b>1°Dieu le Père (Ligne descendante : Macrocosme, 1ère création "naturelle". Se densifie graduellement en "Matière", elle va vers la Mort).</b> </blockquote>
<blockquote>
<b>2°Le Christ ramène la forme humaine. </b><br />
<br />
<b>3°Le Saint-Esprit (Ligne montante : 2ème création "spirituelle" par le Christ : Renouvellement de la substance, élargissement de la conscience humaine). </b></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
La première création, celle de Dieu le Père, dans laquelle la Nature et l'homme sont étroitement associés, se manifeste d'abord par un univers de chaleur. Puis la substance primitive, le feu primordial, s'est densifiée graduellement en air, en eau, enfin en terre, c'est-à-dire en matière solide. Mais, en même temps, les forces divines créatrices et vivantes se sont peu à peu retirées de cette substance ; la matière en durcissant tend vers la dessication et la mort. La croûte terrestre nous en est une image visible. On peut se représenter cette séparation du monde divin comme une sorte de chute, la substance devenant de plus en plus pesante au fur et à mesure qu'elle se densifie. C'est pourquoi nous indiquons une ligne descendante. Le corps humain a suivi la même involution vers la matière, mais pas aussi complète, parce qu'il est habité par un esprit dont les forces maintiennent la cohésion ; en lui la substance est devenue "chair". <br />
<br />
C'est alors que le Christ a été envoyé par le Père pour rendre à la Terre et à l'homme les forces créatrices de vie qui s'étaient retirées selon la volonté de Dieu et dans un but précis. Cette chair en voie de mort, le Christ l'a revivifiée, l'a recréée en quelque sorte ; Le corps humain sorti des mains de Dieu le Père comme Adam, l'ancien Adam, renaît et devient le nouvel Adam. La forme humaine, véritable corps de forces spirituelles et vivantes, pensées par dieu le Père, et qui n'avait plus la force de maintenir la substance en train de dépérir, le Christ la rapporte à l'homme, pénétrée à nouveau des forces cosmiques. <i>« Le Fils ne crée pas autre chose que le Père. Il renouvelle, Il fait une autre chair, mais n'en change pas la forme. L'ancienne forme reste ici et dans le ciel. » (fin du chapitre I)</i>. <br />
<br />
Ce sont ces forces cosmiques, ces forces de vie qui, peu à peu, rendent la substance, la chair humaine (et aussi la matière terrestre) plus souple, plus malléable, plus affinée. L'Esprit qui est en l'homme, aidé par le Christ, pourra graduellement la faire disparaître et accéder directement à l'Esprit. L'action du Christ est donc une création spirituelle dans la matière, "une nourriture spirituelle". <i>« Et comme toutes les œuvres du Père sont visibles, celles du Fils au contraire sont invisibles » (idem). </i><br />
<br />
Voilà qui résout le fameux problème : il n'y a pas dans la communion une substitution de matière et il y a bien "présence réelle", mais par l'action de forces spirituelles cachées. Le pain et le vin sont la nourriture du "vieux corps" (le corps physique) et n'ont de valeur que "pour la bouche". Tout le reste est spirituel et doit être compris avec les yeux spirituels de la connaissance" (chap. 2). Les manichéens et les cathares disaient bien : le corps du Christ est réel mais spirituel et Paracelse précise : <i>« C'est pourquoi cette Cène est déjà ici un commencement du royaume de Dieu » (chap. 2).</i> Mais en même temps que la chair, la conscience humaine – (on peut dire aussi la pensée consciente) – suit la même ascension. Née pendant la descente, goûte d'esprit divin individualisée dans un corps qui l'isolait de l'esprit universel, elle voit sa prison charnelle s'entr'ouvrir graduellement. Elle entrera à nouveau en contact avec l'esprit, s'élargira jusqu'à s'identifier avec la conscience du Père tout en gardant son individualité. C'est ce que l'Évangile appelle : le Saint-Esprit. Le Moi conscient humain est bien une création du Fils. <br />
<br />
Comment le Christ réalise-t-il cette création ? Nous savons qu'il a emprunté un corps humain dans lequel il a concentré toutes les forces cosmiques qui émanent du Zodiaque. Il en a vivifié la substance et lorsqu'il est mort, lorsque son corps a été livré à la terre, les forces puissantes qu'il enfermait sont restées dans la terre : ce sont les forces de vie, de germination, de croissance végétale. <a href="http://spfc441.blogspot.de/2009/10/le-pain-ne-nourrit-pas.html"><span style="color: #990000;">Lorsque nous mangeons le pain, que nous buvons le vin</span></a> – plus exactement le jus de raisin qui n'est pas alcoolisé – ou tout autre aliment, nous n'absorbons pas que de la matière, nous nous nourrissons des forces mêmes du Christ. Ce sont ces forces qui nous permettent de transformer le pain, le vin, le chou, etc. (dit Paracelse) en chair humaine vivante. Le Christ s'est répandu dans le corps de la Terre et il peut dire : "Je suis le pain de vie. Le pain est mon corps, le vin est mon sang" – « En effet, l'Esprit de la Terre peut dire de toutes les sèves qui nourrissent les êtres terrestres, "Ceci est mon sang" et de toutes les substances qu'elles édifient : "Ceci est mon corps" » (Rudolf Steiner). Et Paracelse de son côté écrit : <i>« Ce que le Christ a laissé ici (sur la Terre), ce qu'il a déversé de la croix et nous a donné, c'est le "Limus" (la substance primordiale renouvelée). Le Limus est le pain et le vin, le pain est le corps du Christ, le vin est son sang » (chap. 12). </i><br />
<br />
Mais ce n'est encore que l'action sur la substance. Elle est intimement liée au développement de la conscience et de la liberté humaine. Et c'est pour indiquer cette évolution de la conscience que Paracelse reprend cette explication de la Cène à cinq points de vue différents. <br />
<br />
Le <i>"Liber Paramirum"</i> qui traite de la médecine débute par des <i>"Parenthèses sur les cinq entités"</i>. Nous laisserons de côté les expressions de Paracelse <i>(de ente astrorum</i>, etc.) et nous ne retiendrons que les équivalents modernes donnés par Rudolf Steiner dans une conférence du 16 novembre 1911, "De Paracelse à Goethe". Ces cinq points de vue sont ceux du macrocosme, ou de la pensée créatrice ; de l'alchimie qui a pénétré les forces de vie ; du microcosme, c'est-à-dire de l'homme lui-même ; de son être psychique intérieur, sa personnalité, et enfin de la pensée logique s'appliquant au destin. Or, ce sont là justement les cinq branches de l'Arbre manichéen qui indique le rétrécissement graduel de la conscience divine devenant pensée humaine : le <i>Noûs, Ennoïa, Phronésis, Enthymesis</i> et <i>Logismos</i>. <br />
<br />
Le <i>Noûs</i> c'est la conscience divine qui englobe le macrocosme, l'univers ; <i>Ennoïa</i> est la pensée organisatrice de la vie dans l'univers manifesté ; <i>Phronésis</i> est la conscience divine intériorisée dans un corps humain ou microcosme ; <i>Enthymésis</i>, le reflet du monde extérieur dans la pensée intérieure qui peut ainsi réfléchir et le juger : c'est le point de vue de la personnalité ; <i>Logismos</i> est la faculté humaine de retrouver l'ordonnance des phénomènes de ce monde que le Logos a créé : nous l'appelons la raison et l'ordonnance du monde reproduite dans les idées, la logique. Si la conscience s'est ainsi rétrécie pendant l'évolution jusqu'à n'être plus qu'une faculté humaine, une "raison" purement abstraite, discursive, impuissante à établir le contact avec l'univers, elle doit cependant, degré par degré, remonter, s'élargir jusqu'à la conscience divine à laquelle elle participera alors en tant qu'esprit individualisé. Et c'est le sacrifice du Christ qui nous le rend possible, c'est la communion spirituelle, la participation à ses forces cosmiques dans la Cène et l'explication de Paracelse nous conduit, pas à pas dans ce mystère merveilleux. <br />
<br />
On s'imaginerait facilement que la pensée humaine, pour atteindre à la vérité universelle, n'a qu'à remonter les degrés par lesquels elle est descendue et, dans une certaine mesure, c'est exact. Mais elle ne peut le faire elle-même. Forte de sa raison et de sa logique, elle peut bien retrouver les lois du monde matériel, c'est ce que fait la science ; pourtant à la limite où la matière s'anime et devient un organisme vivant, elle s'arrête : les lois de la vie lui échappent. Elle a même tendance à expliquer la vie par des processus chimiques, ce qui l'induit en erreur. La raison n'est qu'un contrôle et pour dépasser les connaissances que nous fournissent les sens et l'expérience (pour dépasser l'apparence des substances pain et vin autrement que par une foi aveugle), il faut l'aide du Christ, des cinq branches de l'arbre manichéen qui, cette fois, vont agir en sens inverse vers le haut (voir ci-dessus). <br />
<br />
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7HlyFU9e2SMoCgn5FwMfdBkbgxQBQ7-II10-X1XrNQHwagCpxa_cC2RN-zefEe3JrgNn9ZZQQNI73dVaLeY4pC5Mk7tEwlyJCjYNp8RSkFYxRVfBOBhphNtgb4Pgvg5dbt7tg19hLumA/s1600/Lazare+%2528r%25C3%25A9sur%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7HlyFU9e2SMoCgn5FwMfdBkbgxQBQ7-II10-X1XrNQHwagCpxa_cC2RN-zefEe3JrgNn9ZZQQNI73dVaLeY4pC5Mk7tEwlyJCjYNp8RSkFYxRVfBOBhphNtgb4Pgvg5dbt7tg19hLumA/s400/Lazare+%2528r%25C3%25A9sur%2529.jpg" width="296" /></a></i>Or, c'est St. Jean qui, dans son évangile, nous rapporte la révélation de l'Esprit du macrocosme, du <i>Noûs</i>, parce qu'il a été initié par la Christ lui-même. Ce que Paracelse laisse entendre (les patriarches ont été "réveillés" comme Lazare) (livre I, chap. 6), Rudolf Steiner le dit ouvertement : St. Jean n'est autre que Lazare et sa résurrection est une initiation. Il nous fait faire le premier pas, le plus important : derrière la matière, derrière le pain et le vin, derrière toute nourriture, il y a les forces du Christ qui les imprègnent.<i> « Tout le message de Jean est que notre sanctification doit commencer sur la Terre (livre II)… Quand nous saisissons le commencement de toutes choses dans notre compréhension, nous dépassons les limites de la nature… Car Jean tire son explication de la bouche même de Dieu bien qu'il parle d'une manière cachée… et nous devons recevoir son explication des paroles de Dieu grâce à l'Esprit-Saint et non par les lettres mortes » (livre II). </i><br />
<br />
Et Paracelse souligne les mots de St. Jean : <i>« Prenez la nourriture qui dure… voici le pain de Dieu qui est descendu du ciel »</i>. Or, si les forces du Christ agissent inconsciemment dans le corps de tous le hommes pour empêcher qu'il ne durcisse encore davantage, seul celui qui les connaît peut élargir sa conscience et s'ouvrir à une autre forme de pensée, c'est-à-dire dépasser le degré du <i>Logismos. « Nous devons voir le Père dans le Fils »…</i> et pour cela <i>« nous n'avons pas besoin de Raison mais d'un corps pur, purifié de toute sagesse humaine »</i>. Il faudrait tout citer de ce livre qui insiste toujours et toujours sur le sens spirituel de l'évangile de Jean, sur l'esprit qui est derrière les apparences. C'est pourquoi il dit : <i>« En vérité je vous le dis »</i>.<br />
<br />
Le deuxième degré d'élargissement de la conscience apparaît dans le livre III : explications de quelques paroles tirées des quatre Évangiles. Il est intimement lié à cette purification de la substance dont parle St-Jean. Peu à peu, et c'est ce qui arrive à notre époque, notre corps physique cesse de retenir emprisonné ce corps de forces de vie (que R. Steiner appelle le corps éthérique). Celui-ci tend à le déborder et grâce à ses forces pénétrées du Christ, notre conscience entre en contact avec <i>Ennoïa</i>, la pensée vivante qui parcourt le monde. Nous connaissons tous aujourd'hui cette tendance à sortir de ce qu'on appelle le "réel" et le "conscient". Psychanalyse du subconscient, sur-réalisme poétique sont des manifestations sourdes de cette phase d'évolution de la conscience, mais, ignorantes des vérités ésotériques, elle dévient et se perdent en des images fallacieuses. Le Christ est, dans cette voie, le seul guide ; Paracelse rapporte les paroles tentatrices du diable : « Transforme ces pierres en pain ». On prétend que la matière entretient la vie, on réduit les vitamines en pilules et on oublie que la matière est morte et que la vie est le résultat de forces spirituelles créées par le Verbe. <i>« Le Christ dit : ma chair n'est pas une chair morte, mais une chair vivante qui ne meurt pas et ma parole est esprit et vie, et les deux sont identiques » (livre III).</i><i> </i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyRoETqlKAjNaH6_J7nHcPcB4P4LZoSNl29fMRfDr21V5pI10uT4cwrUHqD5FpSYjedX9wCXDXIvAwhZnbhXy9qdWX-2ibCHtpNvLyP6dqeXR-oLxXTXF94MlDDcaZT3wuWeMaN5qUe9Q/s1600/LaSamaritaine.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyRoETqlKAjNaH6_J7nHcPcB4P4LZoSNl29fMRfDr21V5pI10uT4cwrUHqD5FpSYjedX9wCXDXIvAwhZnbhXy9qdWX-2ibCHtpNvLyP6dqeXR-oLxXTXF94MlDDcaZT3wuWeMaN5qUe9Q/s400/LaSamaritaine.jpg" width="332" /></a><br />
L'image de la vie est l'eau. La lune morte est sans eau, et partout où le Christ parle d'eau il parle de la vie. C'est pourquoi Paracelse cite ce qu'il dit à la Samaritaine : <i>« L'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissante pour la vie éternelle... La table du Seigneur n'a pas d'autres ennemis que les rassasiés »</i>, et ceux-là ce sont les riches, rassasiés de matière, mais, précise Paracelse, <i>« l'eau ne sert qu'au baptême, seul l'esprit fait le nouvel homme »</i>. Signalons en passant son accord avec les cathares qui considéraient le baptême d'eau comme insuffisant ; Paracelse, de même, le réserve à ceux qui ne connaissent pas encore l'esprit les "mineurs". <br />
<br />
La première rencontre que fera notre conscience dans le domaine de la vie sera nécessairement le Christ puisqu'il est "la vie" « dans son royaume terrestre », aussi Paracelse est-il amené à rappeler les avertissements du Christ : <i>« Si l'on vous dit : le Christ est ici, ne le croyez pas, car il est en nous et non au dehors… Ce ne sont pas nos yeux qui le voient, mais notre nouvelle créature »</i>. <br />
<br />
Ceux qui connaissent l'œuvre de R. Steiner rapprocheront ces paroles des indications qu'il a données sur le Christ éthérique : les forces du Christ visibles dans l'aura de la terre grâce à une intensification des forces de vie, c'est la vision de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2012/08/le-christ-solaire.html"><span style="color: #990000;">St. Paul à Damas</span></a>.<br />
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<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU2vFI4d0fVeS28nde9rDl-eg2ahgqcveBciSHGSqJuhjMlhAuzqcIOJceCr7xzugLPX6VXPTEF-swDeaOTxpZHiUc3F2DnijcnCM3JKrS91dfdCJ6GTRGLLkqaT5iyDh9W4TtK-ebeqQ/s1600/Conversion_saint-Paul_chemin_Damas.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU2vFI4d0fVeS28nde9rDl-eg2ahgqcveBciSHGSqJuhjMlhAuzqcIOJceCr7xzugLPX6VXPTEF-swDeaOTxpZHiUc3F2DnijcnCM3JKrS91dfdCJ6GTRGLLkqaT5iyDh9W4TtK-ebeqQ/s1600/Conversion_saint-Paul_chemin_Damas.jpg" /></a> </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Nous montons encore d'un degré avec les commentaires tirés des épîtres de St. Paul. Ce qui, dans le rétrécissement de la conscience est devenu <i>Phronésis</i>, la pensée cosmique intériorisée mais encore impersonnelle, devient, grâce aux forces du Christ, une pensée personnelle, une pensée de l'âme. Dès les premiers mots Paracelse le précise :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>
« St. Paul s'en tient à la compréhension humaine. Il s'en tient au manger et au boire véritable, mais naturellement pas à ce qui ne concerne que le corps et le pain naturel. Celui-ci retourne au corps, l'autre va dans le cœur, il y reste et il y croît » (livre IV). </i></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
L'âme ne se sent pas seulement unie à la Terre par un corps animé de forces de vie, elle est aussi unie à l'Univers et prend conscience d'elle-même. L'homme se connaît alors comme un microcosme. Mais la pensée qu'il utilise à ce degré n'est pas la pensée intellectuelle tournée vers les choses terrestres, c'est celle qui est éclairée d'en haut :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Car nos yeux ne voient que les apparences fallacieuses des choses… Nous ne saisissons pas à la lumière naturelle comment le poisson, le chou, etc., devient notre chair ; encore bien moins comprenons-nous ce que le Christ nous donne dans le pain et le vin. Aussi ce que St. Paul a écrit n'est pas de lui-même mais du Seigneur ».</i> </blockquote>
</div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
Cette pensée que R. Steiner désigne par pensée pure de toute perception extérieure ne s'arrête pas à la lettre, mais s'unit à l'esprit car <i>« en Christ tout est plénitude et richesse et force et puissance »</i>. Elle ne retient que ce qui vient du cœur, c'est-à-dire de l'âme. C'est pourquoi Paracelse rappelle l'injonction énergique de St. Paul dans l'épître I aux Corinthiens : <i>« Fuyez le culte idolâtre ».</i> Et il condamne le faste des cérémonies catholiques, <i>« la messe et son idolâtrie »</i> qui distraient l'âme par des manifestations extérieures. Il s'en prend même aux orgues et aux chants et à l'idée de sacrifice, car les forces que le Christ nous a rapportées ne sont pas un sacrifice, nous n'avons pas à les offrir, mais à les prendre en nous. Le sacrifice est une œuvre païenne qui n'a pas sa place dans le Nouveau Testament. Nous devons nous en tenir à la célébration de la Cène que nous a indiquée le Seigneur : <i>« Le cœur doit être notre (sainte) table, car deux choses qui se contredisent ne peuvent voisiner comme la pratique démoniaque de la messe et la table du Christ ». </i>L'âme accueille en elle, dans le calme et le recueillement, la pensée cosmique à laquelle elle peut désormais accéder et celle-ci est une et non diverse comme les opinions des hommes. <i>« Tous les élus ont une seule et même pensée comme ils ont la même communion »</i>. (On voit ici l'indication d'une future communauté fondée en Christ et qui sera manichéenne). <br />
<br />
Le livre V "explication selon les Prophètes" nous met en face d'un parallélisme curieux. Les prophètes de l'Ancien Testament étaient inspirés par le Christ, le porteur du Moi humain, dont il venait rendre les forces aux hommes. Mais ils restaient tout à fait inconscients de leur message : ils étaient contraints de décrire les tableaux de leur vision intérieure sans pouvoir comprendre leur sens ni juger de leur vérité. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLjoSzbgLSLli5hsKfHWhyphenhyphens4woaDwp1hsH8tPLqYnZln7hrGHx51JveCqk6_SMArbF_UxpG5nLTe7QyM4Lf6s33bybILDXo9JEHNOG0468WW04URC6gipMH7Df7gMvndeBFEssLi2a52s/s1600/Paracelsus_De_vita_longa_Frankfurt_1583_%2528Isny%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLjoSzbgLSLli5hsKfHWhyphenhyphens4woaDwp1hsH8tPLqYnZln7hrGHx51JveCqk6_SMArbF_UxpG5nLTe7QyM4Lf6s33bybILDXo9JEHNOG0468WW04URC6gipMH7Df7gMvndeBFEssLi2a52s/s400/Paracelsus_De_vita_longa_Frankfurt_1583_%2528Isny%2529.jpg" width="255" /></a>À ce nouveau degré de connaissance, c'est le Moi de l'homme qui prend conscience du monde spirituel par l'<i>Imagination</i> (2). Il le met "en article" selon l'expression de Paracelse, c'est-à-dire qu'il peut le saisir aussi sous forme d'idées et juger de son objectivité. C'est la connaissance de l'esprit humain, du Moi, la nouvelle <i>Enthymésis</i>, la perception intérieure et consciente du monde spirituel. <i>« Ici se produit la libération de la nouvelle créature parce qu'en elle toutes les lois sont accomplies » (livre V)</i>. La Cène devient ici la nourriture du Moi après la purification qui le libère des corps inférieurs. Les prophètes sont bien les annonciateurs de l'Esprit-Saint. Et ils éclairent aussi le sens de la Cène, car ne disposant pas de la pensée libératrice, ils avaient besoin pour se faire écouter de moyens extérieurs, d'images symboliques. L'Ancien Testament avait besoin de temples, de prêtres, de sacrifices. Aujourd'hui tout cela est inutile. <i>« Le vieux Temple est détruit. Nous sommes maintenant, nous chrétiens, le Temple de Dieu… et le Christ est notre seul prêtre, il n'y en a pas d'autre »</i>. Paracelse compare alors l'Ancien et le Nouveau Testaments. L'Ancien qui a utilisé des images et des symboles et le Nouveau qui nous donne des réalités spirituelles. <br />
<br />
À lire le titre du 6ème livre : "La lumière de la nature", on pourrait se croire retombé au degré de notre conscience actuelle qui s'efforce encore de déchiffrer la nature. Mais il faut se rappeler que la nature, l'univers manifesté, a été créé pour permettre à l'homme de conquérir la connaissance en soulevant successivement tous les voiles qui recouvrent l'Esprit, comme nous venons de le voir. Le Christ lui a porté la possibilité de le faire, la force nécessaire ; encore faut-il qu'il le veuille, et quand il a conquis son Moi en pleine conscience, il n'a pas encore la pleine connaissance de toute la création spirituelle de Dieu. C'est quand sa connaissance embrassera tout ce que son <i>Logismos</i>, sa raison, pourra atteindre aux profondeurs du Logos, et qu'il réalisera l'Esprit-Saint. C'est ce qu'indiquent les paroles de Paracelse : <i>« Il y a deux sortes d'hommes : d'abord ceux qui brûlent dans l'Esprit-Saint, qui vivent de l'Esprit-Saint et qui n'ont pas besoin de la lumière de la Nature »</i>. (Il désigne ainsi les Initiés à qui la révélation a été donnée directement pour guider leurs frères, Moïse par exemple ou St. Jean) <i>« et ceux qui ne vivent pas dans l'Esprit-Saint, mais se confient à la seule lumière de la nature. Pour ceux-ci Dieu a créé les merveilles de la nature pour diriger vers la connaissance ceux qui sont trop faibles. Car celui qui n'a pas la Sagesse, plus il monte dans la lumière de la Nature, plus il apprend les merveilles de la création divine, et plus tôt il connaît l'éternelle merveille de la divinité elle-même… Ainsi le Christ dans la Cène ne contredit pas la nature, au contraire, l'œuvre de la nature est ainsi achevée ». </i><br />
<br />
À ce degré ultime de connaissance, l'Homme a épuisé le secret du Cosmos, il connaît toute la vérité et il sait alors que :<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Tout l'éphémère n'est que symbole. C'est pourquoi ce livre (de la nature) nous présente deux aspects : en premier le symbole (si bien que les "habiles" font aussi de la cène un symbole) et ensuite le "Magnalia", le mystère de la nature, qui dépasse ce symbole. Car les symboles depuis le début du monde annoncent le Christ futur, créateur de ce Futur, et ils témoigneront encore de Lui jusqu'à la fin du monde » (livre VI).</i></blockquote>
<i> </i> Mais il importe de ne pas se tromper sur les symboles ; ils ne sont justes que quand ils reposent sur la nature profonde et les propriétés essentielles de l'objet symbolique, ce qui ne peut être vérifié qu'à la "lumière de la nature" et non à celle de l'intelligence humaine. Et Paracelse, non sans malice, explique que le loup est bien le symbole exact du prêtre, car ils ont la même nature cupide et insatiable. Puis il reprend quelques autres symboles dont il éclaire le sens profond et condamne une fois de plus l'erreur d'une conception purement symbolique de la Cène : <i> </i><br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>« Le Christ n'a pas dit : Je suis le pain que j'ai dans les mains – ce qui serait un symbole – mais bien : Je suis le pain qui est descendu du Ciel. Cela n'est pas un symbole, mais ce qu'Il est réellement »</i>. Et il ajoute sévèrement : <i>« Comment l'hérétique païen peut-il dire que l'on doit comparer ce qui vient d'en haut et ce qui vient d'en bas, ce qui est naturel pour l'intelligence humaine et ce qui est divin pour le Verbe ? » </i></blockquote>
Les dernières pages du 7ème livre s'intitulent : "Les mystères de Dieu dans les prophéties terrestres". Paracelse, qui a "vu" la réalité spirituelle, nous explique le sens ultime du don fait par le Christ de son corps. Ce n'est pas seulement une nourriture vivifiée, car depuis la création divine la nature est notre nourriture et nous en faisons notre chair. Ce corps n'est pas seulement la substance spirituelle dans son essence. <i>« Avec ce que nous mangeons et buvons (du corps christique) nous sommes tous uns seul corps et ce corps est le Christ ». Et il nous le donne « en mémoire du devenir divin de l'homme »</i>. Or cette essence du Christ en nous, c'est la connaissance et l'amour. <i>« C'est pourquoi nous devons laisser croître et verdir en Christ les racines de l'amour, de l'amour sur lequel se fonde le Saint-Esprit, dans lequel nous comprendrons et connaîtrons toutes choses ». </i><br />
<br />
La corrélation entre les enseignements de Paracelse et de Manès n'a rien d'étonnant quand on pense à l'unité du courant ésotérique chrétien. Les cathares manichéens donnent à l'évolution humaine le nom de <i>Cène Secrète</i> et si leurs indications sont moins précises, elles n'en sont pas moins les mêmes ; pour eux aussi la Cène a un sens tout spirituel. Le corps du Christ dans le pain est réel mais spirituel ; ils parlent du pain <i>"supersubstantiel"</i> et de la résurrection, non des corps de chair, mais des corps spirituels. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3oAnFQA4fQ6dM-AaiBYU-wDOaBHmYIlfSmtN4OCUK6P_PLVrjs8cv9KqQu9h2pS3pIrLmYlqe6M4X_L3HqJ3txlq0H7w5Xwsdj0dukwQM81nnAm7wD_uhVvgGDiLSikEDUWh7R2mx0Ok/s1600/Gral+%2528R.Steiner%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3oAnFQA4fQ6dM-AaiBYU-wDOaBHmYIlfSmtN4OCUK6P_PLVrjs8cv9KqQu9h2pS3pIrLmYlqe6M4X_L3HqJ3txlq0H7w5Xwsdj0dukwQM81nnAm7wD_uhVvgGDiLSikEDUWh7R2mx0Ok/s320/Gral+%2528R.Steiner%2529.jpg" width="320" /></a>Il était normal que, dans le 7ème livre, Paracelse parlât de la célébration de la communion. On se rend aisément compte que la Cène du Seigneur est tout autre chose qu'un repas. Nous recevons du Christ des forces spirituelles depuis le jour où, ayant réuni ses apôtres, il leur révéla le sens de sa descente sur la Terre dont il acheva l'accomplissement par sa mort. Tout le monde reçoit ces forces. Il n'est pas besoin de faire croire qu'il faut pour cela un temple, un autel, des prêtres et des chants. C'est un mensonge de l'appeler, dit Paracelse, "le sacrement de l'autel". Tout cela n'est qu'idolâtrie. On doit recevoir le Christ simplement, personnellement, avec respect et recueillement. <br />
<br />
Mais les forces de la connaissance ne sont données qu'à ceux qui, non contents de recevoir, s'efforcent de comprendre toujours davantage, de gravir les degrés du "royaume", non dans un but égoïste, mais pour aider leurs frères "mineurs". Participer à la Cène, c'est donc d'abord <i>« rejeter l'amour qui n'est que paroles et tout établir dans le cœur de l'homme »</i>. C'est ensuite instruire ceux qui ignorent le sens de la mort du Christ. C'est donner après avoir reçu. Ici, Paracelse distingue les "apôtres" dont la mission est d'enseigner et qui doivent y consacrer leur vie jusqu'à la mort, si c'est nécessaire, et ceux qui doivent rester parmi la foule, travailler, se marier et aider leur prochain par leurs encouragements et leurs exemples. <i>« Les véritables appelés sont les Apôtres qui reçoivent le Saint-Esprit du Christ lui-même après avoir été conviés à la Cène et qui doivent communiquer leur sagesse aux autres. Ils sont la lumière et le sel, comme il est dit d'eux dans l'Évangile »</i>. Mais chacun doit prendre part à la cène par lui-même, sans prêtre, car il serait idolâtre. <br />
<br />
On peut cependant célébrer par une fête le souvenir du jour où le Christ a donné la Cène à ses disciples avant d'aller à la mort, mais ce ne peut être qu'une fois par an, car <i>« c'est une commémoration mais non un sacrifice et personne ne reçoit la Cène plus souvent, sauf ceux auxquels manque l'Esprit du Christ »</i>. Et là encore Paracelse met à part les "apôtres" qui n'ont pas besoin de célébrer ce jour de fête, car ils vivent dans l'Esprit et sont morts à tout rite extérieur. Mais il condamne très sévèrement la pratique de la communion quotidienne par ceux qui se croient par là plus saints que le commun des mortels. <i>« Ce sont les apostats »</i>. La Cène est une promesse d'avenir et un engagement de notre part qui doit vivre dans notre cœur et qui n'a pas besoin d'être constamment renouvelé. Que penser d'un serviteur dont le cœur est si peu fidèle qu'il se croit obligé de répéter constamment son serment de fidélité ? <i>« Ainsi [l'effet de] la Cène ne tient pas à la quantité mais au serment que nous nous engageons à tenir toujours ». </i><br />
<br />
Il est bon aussi, ajoute Paracelse, de terminer notre vie terrestre par une participation à la Cène pour nous préparer à mourir en union avec le Christ et a ressusciter en Lui. Et, pour réaliser cette "union du Nouveau Testament", il convient de partager le pain et le vin pour que chacun ait sa part, sans l'intervention d'un prêtre quelconque. <i>« Le Christ en nous est le fondement de la prêtrise et de l'égalité de tous les frères en Christ ». </i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb0rXKogpGGlJQvPBjCsklEonWtbCOEwnksn3-16Nj5OOz5_82d4JG1SWeGP0NSuo0R4sJgJOZstZjwex-g3P90_BnxPkV-L2vLpVhEFvi-ej6IsTRjF_5MH1hIJkJqJm9yuQbdtx0Xiw/s1600/bible-cathare.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb0rXKogpGGlJQvPBjCsklEonWtbCOEwnksn3-16Nj5OOz5_82d4JG1SWeGP0NSuo0R4sJgJOZstZjwex-g3P90_BnxPkV-L2vLpVhEFvi-ej6IsTRjF_5MH1hIJkJqJm9yuQbdtx0Xiw/s400/bible-cathare.jpg" width="302" /></a>On remarquera que la Cène ainsi célébrée dans la simplicité et la fraternité, par le partage du pain et du vin, était celle des premiers chrétiens, des manichéens et des cathares. Ceux-ci, les cathares, proscrivaient la messe et son idolâtrie et la hiérarchie du clergé. Leurs "Anciens" n'étaient que des guides dans la voie spirituelle. "Les croyants", Paracelse dit aussi "la foule des croyants", vivaient avec leurs femmes et leurs enfants parmi leurs frères ; ils travaillaient, s'entraidaient et consacraient leur soins et leur amour à ceux qui n'étaient pas des leurs. Et l'on sait comment tous, croyants et anciens, ont été jusqu'au sacrifice de leur corps de chair. <br />
<br />
On pourrait objecter ici que Paracelse, qui était un des plus grands parmi les "Apôtres", n'a pas publié ses œuvres théologiques et qu'il a même recommandé qu'on ne le fasse pas. <i>« Je vous demande de conserver mes livres et de ne pas les publier, car vous savez tous comment les médecins sont diffamés par les prêtres et les prédicateurs. Je serai peu apprécié de leur orgueil. Dieu révélera tout cela en son temps, selon sa volonté divine ». </i><br />
<br />
Il y avait à cela une raison profonde. La pensée humaine à partir du XVè siècle devait se tourner vers la matière : cette conception spirituelle de la Cène n'aurait pas été comprise et il fallait laisser cette pensée plonger entièrement dans le matérialisme. Aujourd'hui qu'elle a conquis sa force, elle doit retrouver l'Esprit. C'est pourquoi un nouvel et grand initié, Rudolf Steiner, a repris le même travail que Paracelse et, grâce à ses explications patientes et adaptées à la pensée contemporaine, il est à nouveau possible de publier les œuvres de Paracelse et de les comprendre. Il nous expose la même évolution de la conscience humaine en des termes plus accessibles à notre pensée, mais les degrés d'involution et d'évolution sont les mêmes. » (Simone Hannedouche*, <i>Cahiers d'Études Cathares</i> n°17, 1954) <br />
<br /></blockquote>
<br />
<span style="font-size: x-small;">* Une des principales collaboratrices de Déodat Roché, avec Lucienne Julien et Nita de Pierrefeu, en ce qui concerne le catharisme et les <i>Cahiers d'Études Cathares. </i></span></div>
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<span style="font-size: small;"></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6Yklay2wMUfGaoIHOdNeLLpAFbycL64yk_cjckscaqDVJugZXY6nydwT6qo7nRNX7vcAzZ_ijYi8cegeh_PitAgL4R4dMe7qYHVLyfaRBlydVXZSkyLEM7VtszUsfaWLguJ0ltqVbO8/s1600/exdeo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="73" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6Yklay2wMUfGaoIHOdNeLLpAFbycL64yk_cjckscaqDVJugZXY6nydwT6qo7nRNX7vcAzZ_ijYi8cegeh_PitAgL4R4dMe7qYHVLyfaRBlydVXZSkyLEM7VtszUsfaWLguJ0ltqVbO8/s200/exdeo.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="font-size: small;">1</span><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6Yklay2wMUfGaoIHOdNeLLpAFbycL64yk_cjckscaqDVJugZXY6nydwT6qo7nRNX7vcAzZ_ijYi8cegeh_PitAgL4R4dMe7qYHVLyfaRBlydVXZSkyLEM7VtszUsfaWLguJ0ltqVbO8/s1600/exdeo.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a>. Ce qui recoupe très directement l'aphorisme rosicrucien repris par Steiner : </span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6Yklay2wMUfGaoIHOdNeLLpAFbycL64yk_cjckscaqDVJugZXY6nydwT6qo7nRNX7vcAzZ_ijYi8cegeh_PitAgL4R4dMe7qYHVLyfaRBlydVXZSkyLEM7VtszUsfaWLguJ0ltqVbO8/s1600/exdeo.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><span style="font-size: small;"><i>Ex Deo nascimur, in Christo morimur, per Spiritum Sanctum reviviscimus</i> (EDN, ICM, PSSR) : « De Dieu nous naissons, en Christ nous mourons, par l'Esprit-Saint nous ressuscitons. </span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6Yklay2wMUfGaoIHOdNeLLpAFbycL64yk_cjckscaqDVJugZXY6nydwT6qo7nRNX7vcAzZ_ijYi8cegeh_PitAgL4R4dMe7qYHVLyfaRBlydVXZSkyLEM7VtszUsfaWLguJ0ltqVbO8/s1600/exdeo.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><span style="font-size: small;"> </span></div>
<span style="font-size: small;">2. Un des trois états de conscience selon l'anthroposophie :</span><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">imagination, </span><span style="font-size: small;">inspiration, </span><span style="font-size: small;">intuition</span><span style="font-size: small;">, qu'il conviendrai, en ce cas, de rapprocher de l'<i>imaginal</i> d'Henry Corbin, par exemple, plutôt que de son sens prosaïque habituel en français. </span><br />
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WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-30598967530208136072016-05-27T14:00:00.000+02:002016-09-04T16:12:13.379+02:00Entre l'Ange et la Bête<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbGUdo9_ZPuBtTtxIC2yCC_7Zt2YTVWHjcxlNG_EQzObbQIAk4oxzdHT_PNQn0qnM_nXRbi1t1cn_XzK6VeyiopX4yewSjlBCX6mZl3yFlZI8DH2c1yiDKyG86AcGHjQea_V8W_7ala-U/s1600/Engel.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbGUdo9_ZPuBtTtxIC2yCC_7Zt2YTVWHjcxlNG_EQzObbQIAk4oxzdHT_PNQn0qnM_nXRbi1t1cn_XzK6VeyiopX4yewSjlBCX6mZl3yFlZI8DH2c1yiDKyG86AcGHjQea_V8W_7ala-U/s1600/Engel.png" /></a></div>
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<span style="font-size: large;">Nous avons vu, à l'occasion de notre avant-dernier article, qu'en dépit de son incontestable réussite en matière économique et sociale, le troisième Reich allemand n'en reposait pas moins, disions-nous, sur une erreur fondamentale issue de sa conception même de l'homme et de sa méconnaissance totale des arrière-plans spirituels de l'Évolution physique humaine, ajoutant que c'était cela, avant toute chose, qui ne lui avait pas permis de s'inscrire dans le sens de l'histoire. Certains crurent pouvoir s'en étonner (1). </span><br />
<br />
Répondre à cela exigeait toutefois de ne pas craindre d'approfondir et de remonter précisément ce sens de l'Histoire que plusieurs recherchèrent avec passion jusque dans la plus haute Antiquité. Mais l'investigation des siècles passés, toute passionnée qu'elle soit, ne permet pas d'atteindre cette connaissance intime des âmes et de leurs sources d'inspiration qui seule eût pu permettre de comprendre le sens réel de l'évolution des âmes et le sens de l'Histoire. Il s'en fallait de beaucoup. Mais que faut-il entendre par "sens de l'Histoire" ? En premier lieu que l'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/levolution-raciale-future.html"><span style="color: #990000;">Évolution humaine</span></a> ne connaît pas de pause, que les peuples, comme les âmes, ne sont jamais aujourd'hui ce qu'ils étaient hier et moins encore voici un siècle, comme à plus forte raison un millénaire, tant il est vrai que les âmes qui les composent, au fur et à mesure de leur propre évolution, transmigrent en d'autres races ou peuples selon les nécessités de leurs karmas, et de même les archanges respectifs de ceux-ci (2). <br />
<blockquote class="tr_bq">
« On ne comprendra ces choses qu'à partir du moment où l'on comprendra sérieusement les mystères des vies terrestres répétées et du karma qui leur est lié. Car il y a une vérité extrêmement importante dans le fait que l'on est, et c'est certain, seulement par une incarnation dans un peuple, mais que l'on porte dans sa propre identité individuelle tout autre chose que ce qui est dans l'âme du peuple – quelque chose qui est infiniment plus et, inversement, infiniment moins que l'âme du peuple. S'identifier à l'âme du peuple n'a tout simplement aucun sens par rapport à la réalité, si cela doit être autre chose que ce que l'on désigne des mots d'amour de la patrie, d'amour du pays natal, de patriotisme et autres choses de ce genre. Mais on ne verra cela de façon juste que si l'on peut concevoir sérieusement et profondément les vérités de la réincarnation et du karma. » (R. Steiner, <i>Le karma de la non-véracité,</i> tome 1 (GA 173a), éd. Novalis, 2015, 6ème conf. p.257)</blockquote>
C'est souligner combien vain il peut être de s'identifier fanatiquement à tel ou tel peuple sans comprendre que ceux-ci évoluent eux-mêmes au fil des siècles et selon des cycles précis – et que tel peuple ennemi ce jour sera peut-être le nôtre demain. C'est dire ainsi toute la folie des chauvinismes aveugles et des nationalismes purement émotionnels. Qu'on se souvienne seulement ici dans quelle confusion des esprits la première guerre mondiale a commencé, de même que celle aujourd'hui d'<a href="http://spfc441.blogspot.de/2015/05/la-guerre-en-marche.html"><span style="color: #990000;">Ukraine</span></a> à la suite du coup d'état que l'on sait. Quelle différence, en effet, entre un Russe, un Biélorusse et un Ukrainien ? ou entre un Coréen du Sud et un Coréen du Nord ? Seuls des instigateurs masqués sont à l'origine de ces ignominies, et certes pas les peuples.<br />
<br />
Le talon d'Achille, si l'on peut dire, des nationalismes radicaux contemporains, que ce soit en Europe ou dans le monde, se trouve dès l'origine en germe, ainsi que nous l'avons vu, dans le matérialisme de leurs différentes conceptions du monde ignorant tout de la <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/nation-rincarnation.html"><span style="color: #990000;">réincarnation des âmes</span></a> et des lois présidant à l'évolution spirituelle des peuples au sein des différentes races. Devait fatalement s'ensuivre, comme une malédiction, toutes les haines absurdes et le chaos social qui s'est ensuite progressivement répandu jusqu'à nos jours aux quatre coins de la planète comme une plaie démoniaque que plus rien ne semble pouvoir éradiquer. Il faut pourtant bien comprendre que tout, sur Terre, est en perpétuelle évolution, que la physionomie des hommes, comme la physionomie de la Terre, changent, de même que les langues et les civilisations. Seule l'individualité humaine, l'éternel Je-esprit, perdure. </div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhny0EczL2RCGb1jEpl1NiBMZp05HeYALS3E9Puuejpr0dG3AED3wmFoe0Pn36ZeHuoRC5Gx4uur9BdQJ2H52K72ODDweuSAf9a06vmZzZFU8QtBJbaa1U73MWdeJ6JXBvGJshQHyZAYs/s1600/feline.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
« Rappelons-nous ce que nous avons appris au sujet de cette ancienne <a href="http://spfc441.blogspot.de/2012/04/latlantide.html"><span style="color: #990000;">Atlantide</span></a>. À cette époque, les animaux et les hommes étaient très différents de ce qu'ils sont aujourd'hui. C'est seulement pendant cette époque atlantéenne que les âmes, revenant de leurs pérégrinations dans les différentes planètes, sont redescendues sur terre (3). Elles se cherchèrent alors à nouveau des corps humains faits de matière terrestre. Vous savez aussi combien ces corps humains étaient différents de ceux que nous connaissons. J'ai souvent expliqué – et vous pouvez le lire dans mes livres – que ces corps étaient mous, souples, malléables, si bien que les âmes qui descendaient des mondes célestes pouvaient encore les conformer. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhny0EczL2RCGb1jEpl1NiBMZp05HeYALS3E9Puuejpr0dG3AED3wmFoe0Pn36ZeHuoRC5Gx4uur9BdQJ2H52K72ODDweuSAf9a06vmZzZFU8QtBJbaa1U73MWdeJ6JXBvGJshQHyZAYs/s1600/feline.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="190" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhny0EczL2RCGb1jEpl1NiBMZp05HeYALS3E9Puuejpr0dG3AED3wmFoe0Pn36ZeHuoRC5Gx4uur9BdQJ2H52K72ODDweuSAf9a06vmZzZFU8QtBJbaa1U73MWdeJ6JXBvGJshQHyZAYs/s320/feline.jpg" width="320" /></a>Imaginez qu'une femme – ou un homme : restons impartiaux ! – se fâche aujourd'hui, et qu'elle – ou il – se jette méchamment sur quelqu'un d'autre avec des pensées injurieuses. Son visage n'en sera pas pour autant déformé ; un peu, certes, mais pas vraiment. Aujourd'hui les gens peuvent devenir très méchants sans que cela s'exprime trop fortement sur leur visage. À l'époque de l'Atlantide, c'était différent. Quand quelqu'un pensait des méchancetés, son visage exprimait complètement ce qui vivait en lui ; il se transformait totalement, et l'on aurait pu dire à l'époque : Il a tout l'air d'un chat ! La femme, ou l'homme, avaient vraiment l'air d'un chat ou d'une hyène lorsqu'ils devenaient méchants. L'aspect extérieur d'un être humain était l'expression de son intériorité, et le corps était capable de se transformer dans une grande mesure. <br />
<br />
Chez les animaux, ce pouvoir de changer de forme, quoique moindre, existait aussi. Leur corps physique étant déjà beaucoup plus durci que celui de l'homme, il ne se transformait que très progressivement. Les espèces animales aussi se transformaient. Ce n'était pas comme actuellement où les caractères se transmettent de façon stéréotypée aux descendants. Depuis l'époque atlantéenne, donc, tout s'est peu à peu durci, figé dans des formes immuables. Aujourd'hui l'homme peut encore bouger ; il développe encore un certain jeu dans sa mimique, mais la forme de son corps s'est, pour ainsi dire, fixée. Les formes animales, elles, se sont totalement fixées, au point que même leur physionomie est devenue immuable. Ce n'était pas le cas, pour eux non plus, à l'époque de l'Atlantide. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin0ezshAnmyZ3rNjcWaBf4oUCjyx2pyW0t0r009rB71vITRjUzBHTKCBwOj-h85qzO8_y-ANE0qOq_FtSyVNLUlELbb_KbL4DGOh5G4F7UPobXUu_Natl-Nn9Uaa5c4Y-WkIG08YP3Bp4/s1600/hyena.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin0ezshAnmyZ3rNjcWaBf4oUCjyx2pyW0t0r009rB71vITRjUzBHTKCBwOj-h85qzO8_y-ANE0qOq_FtSyVNLUlELbb_KbL4DGOh5G4F7UPobXUu_Natl-Nn9Uaa5c4Y-WkIG08YP3Bp4/s400/hyena.jpg" width="400" /></a>Pour caractériser l'homme, on peut donc dire qu'aujourd'hui son corps est durci dans une grande mesure et que son corps éthérique est resté légèrement mobile. Le corps éthérique se déforme encore selon ce que l'homme est intérieurement. Quand quelqu'un devient méchant, son visage ressemble un peu à celui d'une hyène, et son corps éthérique se rapproche beaucoup du corps éthérique de la hyène. C'est que le corps éthérique est métamorphosable : il est encore capable de se transformer. Pourtant lui aussi est en train de se figer, comme le corps physique l'a fait. Entre l'époque atlantéenne et notre époque post-atlantéenne, le corps physique a progressivement fixé sa forme. De la même façon, entre notre époque et la prochaine (la sixième époque de culture), le corps éthérique prendra, lui aussi, des formes plus fixées, plus durcies – et comme le corps éthérique pénètre le corps physique, son impact sur ce dernier sera beaucoup plus fort. Nous sommes actuellement à la cinquième époque post-atlantéenne. Puis viendront la sixième et la septième (4). Et là, le corps éthérique, qui sera complètement figé, aura une grande influence sur le corps physique, dont il fera son fidèle reflet. <br />
<br />
<b>Cela aura des conséquences importantes. À la sixième époque, les hommes naîtront avec des corps qui porteront nettement la marque de leurs qualités morales. Quand on rencontrera quelqu'un, on saura immédiatement, en le regardant, quel est son niveau moral. Ce qui aujourd'hui s'exprime dans la physionomie, s'effacera pour faire place à une physionomie morale. À présent, la physionomie est fortement marquée par l'hérédité : un homme ressemble à ses parents, ses grands-parents, son peuple, etc. À la sixième époque cela n'aura plus la moindre importance. Chaque homme portera sur ses traits la marque de ses incarnations successives. Les hommes se distingueront nettement les uns des autres. On saura tout de suite si celui ou celle que l'on rencontre est bienveillant(e) ou malveillant(e). De même que l'on sait aujourd'hui si celui que l'on croise est un Italien ou un Français, on saura alors si l'on a affaire à un être bienveillant ou malveillant, avec toutes les nuances intermédiaires. La moralité s'exprimera de plus en plus sur les visages. </b><br />
<br />
Mais c'est aussi la physionomie extérieure de tout l'environnement qui se modifiera, et cela de la façon la plus variée. Les animaux que les hommes aiment encore manger aujourd'hui, par exemple, auront disparu. On chantera les louanges de la nourriture végétarienne, et le fait que les ancêtres mangeaient autrefois de la viande ne sera plus qu'un vieux souvenir. Tous les animaux n'auront pas disparu, mais surtout ceux qui ont pris les formes les plus figées. Vous voyez que l'aspect extérieur de la Terre aura quelque peu changé lui aussi. <br />
<br />
Le fait d'être ainsi marqué par une physionomie morale immuable sera pour l'homme une sorte de <i>fatum</i>, un destin inéluctable imprimé à tout son être. Il ne pourra rien faire pour s'y opposer (5). Pensez à quel point ce sera tragique ! L'homme devra se dire : À la cinquième époque post-atlantéenne, certains matérialistes pensaient qu'un homme dont le lobe occipital du cerveau ne recouvrait pas correctement le cervelet devenait forcément un criminel. Pour eux c'était une théorie, mais maintenant le corps éthérique qu'ils pensaient non malléable a effectivement pris une forme figée. La vision matérialiste tend à se réaliser ! Aujourd'hui elle n'est pas encore une réalité, mais elle va le devenir. Nous sommes arrivés à un curieux moment de l'énigme de la conception du monde, car ceux qui refuseraient le plus vigoureusement qu'on les qualifie de prophètes (ceux, par exemple, qui affirment aujourd'hui que l'on naît criminel lorsque le lobe occipital ne recouvre pas totalement le cervelet) ceux-là seront devenus les "vrais" prophètes. Ils apparaîtront [de facto] comme les annonciateurs d'une vérité. Cela arrivera ! Les matérialistes d'aujourd'hui, même s'ils s'en défendent, sont les pires prophètes. Aujourd'hui, il est encore possible de paralyser une malformation du corps physique en créant un contrepoids par l'éducation, mais à la sixième époque post-atlantéenne (6), on ne le pourra plus : les corps éthériques ne seront plus assez malléables. Il faudra des moyens différents, beaucoup plus forts, pour parer à ce genre de choses […] Tous les systèmes religieux du monde n'auront pas empêché qu'à la sixième époque, si l'homme laisse les choses rester ce que l'actuelle vision du monde veut qu'elles soient, cet homme sera soumis au terrible destin de devoir porter ses qualités morales inscrites sur son visage, sur toute sa physionomie corporelle sans qu'il puisse rien faire pour s'y opposer. » (R. Steiner, <i>Les dangers d'un occultisme matérialiste</i>, Paris, 2002, p. 280 sqq.) <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeVsz8ihGqMvm-kYi19dO7bb6LbUX1XIep-eVed6EWwE7t6UebTFDYouRu5M4inzRyyBJw8WbonTKWyLMSxjOjVIcten6Qx7eaq-KD0NEx0_RM64d3JkD8Gk2g1_OwEUi7O3bgdre_gx8/s1600/%25C3%25A8res%252B%2528copie%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Ce temps n'est pas encore le nôtre, mais en termes de réincarnation il n'est pas si loin ! Deux, trois incarnations sans plus : <i>in abstracto</i> deux petits siècles de vie physique, en tout et pour tout, ce qui n'est pas une éternité…</div>
<blockquote class="tr_bq">
<b>« </b><b><b>Nous avons maintenant devant nous la troisième apparition du nombre
666, 1998. A la fin de ce siècle, Soradt élèvera de nouveau sa tête loin
au-dessus de la marée de l'évolution pour contrer la vision du Christ solaire
dont les humains du début de la première moitié du 20ème siècle auront
déjà vu l'apparition éthérique. Il ne se passera donc que 2/3 de siècle
avant que Soradt n'élève à nouveau puissamment sa tête. </b><br />
<b><br /></b>
<b>A l'issue du premier 666, Soradt était encore ensorcelé dans la
marche des événements de l'évolution. On ne le voyait pas sous une
figure extérieure, il vivait dans les actes de l'arabisme, et seul
l'initié pouvait le voir. Lors de la deuxième apparition du nombre 666,
Soradt se montra dans la pensée et le sentiment des Templiers
suppliciés. </b>Et avant la fin de ce siècle il se montrera en ce qu'un grand nombre
d'hommes seront possédés par l'entité de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/12/page-margin-2cm-p-margin-bottom-0.html"><span style="color: #990000;">Soradt</span></a>. Il apparaîtra des
hommes dont on ne pourra plus croire que ce sont des êtres humains. Ils
auront également une apparence particulière, une sorte de figure
animale. On reconnaîtra les hommes de Soradt à leur aspect extérieur,
non seulement ils se moqueront de manière affreuse de tout ce qui
montrera un aspect spirituel, mais ils le combattront et le fouleront
dans la boue. » (R. Steiner, le 11/9/1924)</b></blockquote>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKKWycWKiZXVpvN9G0HaAcKTwDAcbUGelUHvO0TlizblJuHHeI5t2nCSHTNPqzFNeeu6-tgDLfpwdS7lVKTfaq6CTyWBfc1D2ITOjCfMXpQhOoPKKegBcSnhyphenhyphenrjue8QcAleS2ryy3LYGY/s1600/animalisierung.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKKWycWKiZXVpvN9G0HaAcKTwDAcbUGelUHvO0TlizblJuHHeI5t2nCSHTNPqzFNeeu6-tgDLfpwdS7lVKTfaq6CTyWBfc1D2ITOjCfMXpQhOoPKKegBcSnhyphenhyphenrjue8QcAleS2ryy3LYGY/s400/animalisierung.jpg" width="400" /></a></div>
Le <a href="http://spfc441.blogspot.de/2010/06/la-guerre-de-tous-contre-tous.html"><span style="color: #990000;">temps des Orques</span></a> du regretté Tolkien n'est finalement pas si lointain qui verra cette double humanité se constituer un peu partout sur Terre en dépit de tous les eugénismes matérialistes aspirant à l'hypothétique Surhomme nietzschéen cher aux ultra-nationalistes. Que l'on ne se méprenne pas : Nous ne plaidons pas ici pour une destruction des communautés nationales saines telle qu'un certain Nouvel Ordre Mondial américano-centré souhaiterait l'imposer, toutes races confondues, pour le plus grand bénéfice de la Haute Finance internationale et du Veau d'Or qu'elle sert. Ce serait se leurrer grandement, mais cela n'en participe pas moins des visées occultes de certaines puissances démoniaques à l'œuvre derrière tous les conflits contemporains de ce bas-monde. Il n'est pour cela que de considérer la pullulation accélérée des hordes <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/islam.html"><span style="color: #990000;">islamiques</span></a> au drapeau noir dans tout les Proche et Moyen Orients sans autre objectif que la terreur et l'anéantissement de toute liberté humaine ainsi que Rudolf Steiner nous en avertissait peu de temps avant sa mort. Il serait grand temps que les hommes en prennent conscience avant que tout bascule irrémédiablement. <br />
WH. <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE7i-lBUk-pMnVTdYPgId00-r2RGr6yVjqIQsjrbZWvgPO3H5i32rCbNC14uyHIj8HzQalIHihYCmgaBWf3uJn0I2meDo5QO-jqm47EO9MiUSZy8LnN9ruIv6ePzHKGmUD351woLHOGro/s1600/Orc.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<br />
<br />
1. On sait, en effet, que les théoriciens du national-socialisme mirent tout en œuvre, avec un soin extrême, pour ennoblir physiquement et moralement la germanité par le biais éducatif généralisé de la Jeunesse, et quel enthousiasme communicatif cela répandit dans tout l'Empire, toutes filles et jeunes gens confondus. <br />
2. Seul le <a href="http://spfc441.blogspot.de/2009/02/le-juif-errant.html"><span style="color: #990000;">Juif Errant</span></a> – le triste <i>Ahasvérus</i> ne se réincarnant que dans sa propre race – demeure pareil à lui-même. On rappellera que les archanges sont ceux que l'anthroposophie désigne comme les esprits des peuples. <br />
3. Au terme de la phase de pétrification de la terre, après l'expulsion de la Lune. Ce sont celles que Platon désignait comme les "choreutes" temporaires des différentes planètes. C'est de ces différentes pérégrinations planétaires que devaient naître ensuite sur Terre les différents oracles atlantéens.<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeVsz8ihGqMvm-kYi19dO7bb6LbUX1XIep-eVed6EWwE7t6UebTFDYouRu5M4inzRyyBJw8WbonTKWyLMSxjOjVIcten6Qx7eaq-KD0NEx0_RM64d3JkD8Gk2g1_OwEUi7O3bgdre_gx8/s1600/%25C3%25A8res%252B%2528copie%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeVsz8ihGqMvm-kYi19dO7bb6LbUX1XIep-eVed6EWwE7t6UebTFDYouRu5M4inzRyyBJw8WbonTKWyLMSxjOjVIcten6Qx7eaq-KD0NEx0_RM64d3JkD8Gk2g1_OwEUi7O3bgdre_gx8/s400/%25C3%25A8res%252B%2528copie%2529.jpg" width="400" /></a>4. On rappellera que la Science spirituelle décrit l'évolution de la Terre comme ayant été précédée de 3 métamorphoses cosmiques <i>(manvantaras)</i> : l'ancien Saturne, l'ancien Soleil et l'ancienne Lune à laquelle succède la Terre proprement dite dont l'évolution se développe elle-même en 7 ères : polaire, hyperboréenne, lémurienne et atlantéenne, celle-ci précédant directement la nôtre qui sera suivie de deux autres. Notre actuel cycle post-atlantéen d'évolution se trouve donc compté depuis l'effondrement des derniers vestiges de l'Atlantide à la fin de la dernière glaciation (vers 8000 av. JC) jusqu'à la fin de l'ère astronomique du Capricorne (vers 7000 apr. JC). <br />
5. Thème évoqué plus en détail par Rudolf Steiner dans son cycle sur <i>L'Apocalypse</i> (G.A. 104, 4ème conférence). <br />
6. Celle dite du Verseau, que l'Apocalypse de Jean désigne comme l'église de <i>Philadelphie</i> (Apo. III, 7), étymologiquement Φιλ-αδελφία, "amour fraternel". </div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-23224494676732921942016-04-28T14:18:00.001+02:002020-08-02T11:19:54.185+02:00Préparation à l'incarnation<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJSwDvhrR9IFoiCLjY3U9QOoknC9I8AqdtIgcTVOwQDdDL9Gis7Rb1dsVnIu_A30tizxno38E-LziEJzi-5yywBe0ofjOf4trT_swHqpr4Zj0XmzyGcou1HDKVsNmYX0ER_tae8WNU4M4/s1600/Goetheanum.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJSwDvhrR9IFoiCLjY3U9QOoknC9I8AqdtIgcTVOwQDdDL9Gis7Rb1dsVnIu_A30tizxno38E-LziEJzi-5yywBe0ofjOf4trT_swHqpr4Zj0XmzyGcou1HDKVsNmYX0ER_tae8WNU4M4/s1600/Goetheanum.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b>Goetheanum, vitrail de l'ouest (esquisse de R. Steiner).</b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<span style="font-size: large;"><b>Un bref récapitulatif des différentes étapes de la préparation de l'incarnation de l'âme jusqu'à la naissance peut n'être pas inutile, et sous-entend, comme nous l'avons déjà vu à maintes reprises, la traversée successive de ces deux mondes immédiatement contigus au nôtre, qu'ils enveloppent et sous-tendent : les mondes lunaire et solaire, respectivement sphères des âmes et des esprits ; ésotériquement les mondes astral et spirituel (1). Ce sont ces deux sphères que l'âme traverse une fois désincarnée, peu après avoir vu son dernier corps éthérique se détacher d'elle et se déployer immensément dans l'éther cosmique.</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
« Ainsi l'homme pénètre-t-il <a href="http://spfc441.blogspot.de/2013/06/au-dela-du-seuil.html"><span style="color: #990000;">après la mort</span></a> dans un monde où il s'unit aux âmes qui viennent comme lui de traverser l'existence terrestre, puis de se désincarner et de pénétrer dans les mondes spirituels. Il pénètre peu à peu dans cette sphère des humains qui n'ont plus de corps, et il y poursuit les relations qu'il a entretenues avec eux au cours des expériences spirituelles qu'il a vécues pendant qu'il dormait (2).<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais nous avons vu qu'il entre aussi en relation avec d'autres êtres spirituels, ceux qui forment la population lunaire, et qui formaient autrefois avec lui celle de la Terre, puis qu'il s'élève ensuite jusqu'aux êtres solaires qui formaient également avec lui, en des époques encore bien antérieures, la population terrestre. Dès lors, il vit au sein des entités de la seconde Hiérarchie. Celles que je décris dans ma Science de l'Occulte sous les noms d'<i>Exousiaï, Dynamis</i> et <i>Kyriotetes (3)</i>. Ce sont les entités avec lesquelles l'homme doit travailler pour pouvoir être en mesure de manifester, dans sa prochaine incarnation, le destin, le karma qu'il s'est préparé après l'avoir en quelque sorte élaboré dans le Cosmos.</div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
Quand on a traversé le domaine lunaire, on sait ce que l'on a mal fait, au sens cosmique. On connaît la valeur, pour toute l'évolution cosmique, de ce que l'on a fait, pensé, ressenti. On saisit tout cela par des pensées cosmiques, et non par des pensées terrestres. Or on ne peut pas préparer une nouvelle existence terrestre si l'on ne fait que connaître ces choses par des pensées cosmiques. Dans la sphère lunaire, donc, on parvient à une certaine connaissance de ce que l'on doit devenir dans la prochaine existence terrestre. Mais on ne peut pas encore préparer cette dernière : Nous devons pour cela nous élever à la sphère solaire où vivent des entités qui n'ont plus rien de commun avec l'existence terrestre, mais qui règlent l'ordre de tout notre système planétaire. <br />
<br />
<b>Le Cosmos abrite donc, dans le domaine où les hommes doivent vivre et séjourner après la mort, deux régions spirituelles qui ont chacune leur population : le monde des âmes et sa population lunaire, et le monde des esprits avec toute sa population solaire, le "pays" du Soleil. Tandis que le peuple lunaire, du fait qu'il était lié à la Terre il y a relativement peu de temps – à l'échelle du Cosmos ! – a partagé les intérêts de la population terrestre (la Lune n'étant finalement qu'une sorte de colonie cosmique qui est là pour participer aux affaires terrestres en les orientant), le monde solaire où vit un peuple solaire conduit par les <i>Exousiaï,</i> les <i>Dynamis</i> et les <i>Kyriotetes</i>, forme dans l'univers un tout qui doit s'occuper de l'ensemble du système planétaire, Mars, Saturne, Jupiter, Vénus etc., ainsi que la Lune et la Terre. </b><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEjlSxOFlYQkvnhTKfnzREs0WdHc0kuxHv7VK2MkhJfLoeoOuWWAsLajLQyUUJNgrCYqSIULYtF5ZsPJyLxob83-4m3YeLXz9PJ3JTcEQF1A4n3kMS94o9izRlHXzj8sPIWyNBrfc-B0Q/s1600/mondes-parall%25C3%25A8les.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEjlSxOFlYQkvnhTKfnzREs0WdHc0kuxHv7VK2MkhJfLoeoOuWWAsLajLQyUUJNgrCYqSIULYtF5ZsPJyLxob83-4m3YeLXz9PJ3JTcEQF1A4n3kMS94o9izRlHXzj8sPIWyNBrfc-B0Q/s400/mondes-parall%25C3%25A8les.jpg" width="400" /></a>Quand nous entrons dans l'univers solaire, nous pénétrons donc dans une sphère où nos intérêts s'élargissent considérablement et où, avec la collaboration des Exousiaï, Dynamis et Kyriotetes, nous travaillons à ce que l'ébauche du germe spirituel d'un corps physique puisse naître, germe qui pourra par la suite être mis au monde par un couple de parents. Jamais un couple de parents ne pourrait engendrer un corps physique qui nous convienne si ce corps physique n'avait été préparé au cours de longues périodes dans le Cosmos, en collaboration avec les plus hautes entités spirituelles. Et notre activité dans ce Cosmos spirituel consiste essentiellement – et c'est un travail bien plus grand et plus vaste que tout ce que nous faisons dans notre petite existence terrestre – à recueillir, avec l'aide des êtres supérieurs, les processus de l'esprit, l'art de l'esprit qui se manifestent en eux, tout comme les processus de la nature, l'art de la nature se manifestent ici-bas, ce qui nous permet finalement de condenser tout ce qui est ainsi élaboré en un puissant archétype spirituel : l'ombre déjà projetée de notre futur corps physique appelé à naître un jour sur Terre. <br />
<br />
Quand l'homme a traversé ces trois cycles et qu'il reprend le chemin de la Terre, son intérêt pour ce qui s'y passe se ravive. Des années avant sa naissance il abaisse son regard vers ce monde et contemple les générations qui se succèdent dans l'évolution et qui vont aboutir à son père et à sa mère. Il porte cette attention à la Terre dès le moment où il effectue ce grand retournement dans le Cosmos (4) : Il voit la lointaine lignée de ses ancêtres, les enfants qui en descendent et qui vont à leur tour engendrer des enfants etc., jusqu'à ce qu'après des siècles naisse le couple vers lequel il peut envoyer, pourvu de dimensions réduites, l'immense germe spirituel qui a été formé dans le monde spirituel afin que ce germe puisse se relier au germe physique dans le corps de sa mère. <br />
<br />
Ce germe spirituel est d'abord aussi grand et majestueux que l'Univers. Tandis que l'homme entreprend son voyage de retour vers le monde physique et embrasse du regard les générations dont ses parents seront issus, tandis qu'il œuvre depuis le monde spirituel à cette ascendance, le germe devient de plus en plus petit jusqu'à ce qu'il franchisse à nouveau la sphère de Mars, la sphère solaire proprement dite, puis, traversant rapidement la sphère lunaire, redescende sur la Terre pour y accomplir sa prochaine vie. <br />
<br />
L'homme envoie ce germe spirituel quelque temps avant de descendre lui-même en tant qu'âme. L'être humain envoie donc ce qu'il a préparé pour son corps physique un certain temps avant de descendre lui-même dans le monde physique. Lorsqu'il a achevé le travail qui le prépare à une prochaine vie terrestre, l'homme se trouve ainsi dans un nouveau rapport avec l'Univers. Il peut alors se mettre en contact avec l'éther universel. Au cours de ce dernier acte de sa descente des mondes spirituels, il puise dans l'éther universel les forces à partir desquelles il va pouvoir former son corps éthérique. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj35c3zfKT90jZ344OGitiUXwcDvaetS8ai6FPD00aPvDdSRnCPHeFmWv1eAJg-s8kX5bwC0TEGpsiVc7IOV4cXF1bowkO8cU5KzF7BtWQpl8vJxSJACAuQ-79_CzXLs0Hz90tNFFUwbZo/s1600/gestation.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj35c3zfKT90jZ344OGitiUXwcDvaetS8ai6FPD00aPvDdSRnCPHeFmWv1eAJg-s8kX5bwC0TEGpsiVc7IOV4cXF1bowkO8cU5KzF7BtWQpl8vJxSJACAuQ-79_CzXLs0Hz90tNFFUwbZo/s400/gestation.jpg" width="400" /></a>Quand l'homme a déjà envoyé le germe spirituel destiné à son corps physique, quand ce germe a été envoyé vers le couple des parents après un long parcours dans les mondes spirituels, il reste lui-même encore dans le monde spirituel, y rassemble l'éther autour de lui, devenant pour une brève période un être pourvu d'un Je (5), d'un corps astral et d'éther. Cet éther est condensé à partir de tout l'éther universel. Ce n'est qu'au cours de la vie embryonnaire, dans la troisième ou quatrième semaine après la conception, que l'homme unit enfin ce qui s'est déjà formé au cours de ces premières semaines par l'union du germe spirituel et du germe physique (ce qui était donc arrivé avant lui sur terre) à son entité propre qu'il se pourvoit alors d'un corps éthérique tiré de l'éther universel. Il devient ainsi un être formé d'un corps physique envoyé avant lui vers la terre, d'un corps éthérique rassemblé au dernier moment de son existence cosmique, d'un corps astral et d'un Je qui ont, eux traversé la vie entre la mort et une nouvelle naissance. C'est ainsi qu'il descend mener une nouvelle vie dans le monde physique, après avoir vécu des expériences purement spirituelles. » (Rudolf Steiner, à Penmaenmawr, le 29 août 1923, in <i>La Connaissance initiatique,</i> G.A. 227). </blockquote>
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lR5lomxETodovzORvB0jK1g5BkiPKy7pbES-MUsa8uS62p6vnTp9M21C0P7N0wi7YHvu3jDy5yXEXTyDxutcTbMf_P6_ZTC2kEDJbEIIDd7Tj0-xASr4H8piWSzkROjAklBCcDbYWCk/s1600/quadripartition.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lR5lomxETodovzORvB0jK1g5BkiPKy7pbES-MUsa8uS62p6vnTp9M21C0P7N0wi7YHvu3jDy5yXEXTyDxutcTbMf_P6_ZTC2kEDJbEIIDd7Tj0-xASr4H8piWSzkROjAklBCcDbYWCk/s1600/quadripartition.jpg" /></a><span style="color: #990000;"><b>Il n'est pas sans importance de comprendre et de bien se représenter ce double cycle de l'expansion de l'âme et de l'esprit au travers des sept sphères que l'Inde ancienne et le Tibet se plurent autrefois à décrire comme la "Roue des naissances", représentation bouddhique, en réalité quelque peu inexacte et statique auquel il conviendrait plutôt de substituer, à notre époque, l'image d'une spirale ascendante en évolution vers le futur. Fort de ces connaissances, chacun devrait pouvoir mesurer ici toute la folie de ces avortements de confort provoqués sous l'inspiration des entités ahrimaniennes, et de nos jours légalement érigés en prétendu "droit de la femme à disposer de son corps", alors qu'aucune d'entre elles ne serait même capable de "fabriquer" un simple pissenlit ! Il serait temps que les hommes reprennent conscience que leur corps ne leur appartient pas, n'étant que l'habitacle, le "temple" des dieux en eux-mêmes comme l'enseignait l'ancienne sagesse : seuls leur corps astral et leur Je-esprit leur appartenant en propre. </b></span><br />
<i>WH. </i><br />
<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lR5lomxETodovzORvB0jK1g5BkiPKy7pbES-MUsa8uS62p6vnTp9M21C0P7N0wi7YHvu3jDy5yXEXTyDxutcTbMf_P6_ZTC2kEDJbEIIDd7Tj0-xASr4H8piWSzkROjAklBCcDbYWCk/s1600/quadripartition.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lR5lomxETodovzORvB0jK1g5BkiPKy7pbES-MUsa8uS62p6vnTp9M21C0P7N0wi7YHvu3jDy5yXEXTyDxutcTbMf_P6_ZTC2kEDJbEIIDd7Tj0-xASr4H8piWSzkROjAklBCcDbYWCk/s1600/quadripartition.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lR5lomxETodovzORvB0jK1g5BkiPKy7pbES-MUsa8uS62p6vnTp9M21C0P7N0wi7YHvu3jDy5yXEXTyDxutcTbMf_P6_ZTC2kEDJbEIIDd7Tj0-xASr4H8piWSzkROjAklBCcDbYWCk/s1600/quadripartition.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a>1. Ce que l'ésotérisme oriental désigne comme le <i>kamaloka</i> et le <i>devakhan</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
2. L'homme adulte dormant approximativement 8 heures par jour, c'est donc l'équivalent d' 1/3 de sa vie passée qu'il doit désormais revivre consciemment dans ce plan astral purgatoire où l'âme fait alors l'expérience de ses faits et gestes sur son entourage et sur autrui. C'est pour l'essentiel ce qui se vit après la mort dans le monde lunaire, sous l'inspiration directe des entités de la hiérarchie des Anges, des Archanges et des Archées pour reprendre les dénominations spécifiques de Denis l'Aréopagite (anges, archanges, archées ; exousiaï, dynamis, kyriotetes ; trônes, chérubins et séraphins). </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3lR5lomxETodovzORvB0jK1g5BkiPKy7pbES-MUsa8uS62p6vnTp9M21C0P7N0wi7YHvu3jDy5yXEXTyDxutcTbMf_P6_ZTC2kEDJbEIIDd7Tj0-xASr4H8piWSzkROjAklBCcDbYWCk/s1600/quadripartition.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
3. Les <i>Exousiaï</i> (ἐξουσίαι) correspondant aux <i>Elohim</i> hébraïques, aussi bien qu'aux <i>Dé-Danaan</i> de la mythologie irlandaise. Les appellations changent, les entités demeurent. Ce sont, au sens le plus élevé du terme, des dieux solaires.</div>
<div style="text-align: justify;">
4. C'est-à-dire au plus haut point de son ascension post-mortem : ce que l'anthroposophie désigne comme le "Minuit des mondes" ; l'âme défunte ne s'élevant généralement pas, à notre époque, pour la plupart des gens, au-delà de la sphère de Mars et des astéroïdes. </div>
<div style="text-align: justify;">
5. Ou <i>Je-esprit</i> proprement dit. </div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-73636575568681918762016-03-14T10:20:00.002+01:002021-08-11T11:11:28.617+02:00"Essai sur l'Inégalité des races humaines"<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw1j_m2NhF6O4faySQC1MlqTy2KPXZXZGKaoECVTzHX3dIEM9Lk2GLTYYudQGqSP_VQelW_u2Dv5c8EW63STHpO_uv-aBLwnqsnqQ5g7oCuwa5qAi7XbzTN0l_-qPTsb6X5KlQqW8gpG8/s1600/Reichparteitag.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw1j_m2NhF6O4faySQC1MlqTy2KPXZXZGKaoECVTzHX3dIEM9Lk2GLTYYudQGqSP_VQelW_u2Dv5c8EW63STHpO_uv-aBLwnqsnqQ5g7oCuwa5qAi7XbzTN0l_-qPTsb6X5KlQqW8gpG8/s1600/Reichparteitag.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">« Lorsqu'en 1853 parut le livre capital de Gobineau, livre qui contenait les résultats de sa recherche, les rares personnes – car elles étaient rares – qui pouvaient y comprendre quelque chose purent se rendre compte qu'en cet homme, ce n'était pas un individu, une personnalité particulière, mais bien la conscience de l'humanité occidentale à un moment précis de son évolution qui parlait… </span></div>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
<i>"Essai sur l'Inégalité des races humaines"</i> tel est le titre du livre paru, disions-nous, en 1853. Ouvrage enrichi par les conceptions que s'était formées le comte de Gobineau dans ses nombreux postes d'ambassadeur, non seulement dans les cours européennes, mais surtout en Orient. Il avait perçu beaucoup de choses dans les forces intellectuelles, psychiques et morales qui jouent dans le tissu que nous appelons la vie humaine. D'une abondance extrêmement riche d'observations faites en outre avec la pénétration la plus aiguë, il avait tiré l'idée que l'humanité a son origine dans un certain nombre de types primordiaux, types humains de formes et de valeurs diverses qu'il percevait à l'origine de l'évolution de l'humanité lorsqu'il en remontait le cours dans ses manifestations en différents lieux de la terre. A chacun de ces types, il attribuait en quelque sorte une certaine abondance de substance évolutive qu'il devait, en se développant au cours de l'histoire de la terre, déployer à partir de ses tendances et manifester dans la vie. Pour le comte de Gobineau la marche ascendante de l'évolution se déroulait par le développement et le déploiement de ces tendances originelles des types humains primordiaux, le résultat de ce déploiement dans ses interférences formant ce que nous appelons l'histoire de la terre, aussi longtemps notamment que les types humains restaient purs de tout mélange. Mais dans la mesure où les individus relevant de ces types originels se mélangeaient à d'autres, se disait le comte de Gobineau – et ces mélanges devinrent nécessaires à un stade ultérieur de l'évolution – commença à se répandre ce que nous pouvons appeler une certaine égalité des individus par toute la terre ; mais toute la grandeur, toute la puissance élémentaire et agissante au sein de la culture humaine, il la voyait ayant sa source dans les types humains différents, de nature diverses, qu'il appelait les races humaines. Selon sa conception, il voyait comment, au cours des temps, l'humanité avait été submergée par ce qu'on pourrait appeler l'idée de l'égalité, le dépassement de l'inégalité des races. En même temps il y voyait l'origine des impulsions de décadence des civilisations. La marche en avant de l'humanité, il se la représentait consistant à coup sûr et très certainement dans ces mélanges de plus en plus nombreux des humains entre eux ; mais avec ces mélanges devait s'instaurer ce qui certes rend les hommes égaux, mais aussi, comme le pensait le comte de Gobineau à sa manière radicale : leur fait perdre leur valeur.<br />
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
En particulier, il voit dans ce que l'on peut appeler la culture chrétienne avec ses idées égalitaires, ses idées d'une humanité universelle, ce qui certes a pour la marche en avant de l'humanité une valeur infinie, mais contient aussi précisément ce qui doit conduire progressivement au nivellement. Il caractérise la religion chrétienne comme celle qui au fond, selon lui, ne pourra jamais se transformer en une civilisation chrétienne. En termes incisifs, il déclare que le christianisme laissera au Chinois, et de même à l'Esquimau, leur vêtement extérieur, et au Chinois, s'il devait adopter le christianisme, la structure fondamentale de son être religieux, et de même à l'Esquimau. Car dans le christianisme, le comte de Gobineau voit une religion qui "n'est pas de ce monde", c'est-à-dire qui donne à l'être humain quelque chose qui peut être efficace dans l'âme, mais qui ne peut se transformer de façon à se manifester à l'extérieur, à engendrer des impulsions qui transforment l'humanité et se développent en agissant sur ce qui se manifeste à l'extérieur, dans la culture extérieure, dans les mœurs. Tout ce qui peut apparaître sur le plan de la culture et des mœurs extérieures, il le voit dans les tendances originelles des caractères raciaux typiques, ceux qui différaient les uns des autres à l'origine de l'évolution de l'humanité sur la terre. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
En ce qui concerne notre existence terrestre, cette conception de l'humanité du comte de Gobineau est à la source d'un étrange pessimisme. Son regard se porte sur ce nivellement des contrastes entre les types humains des origines et ce qui peut en résulter sur le cheminement de l'humanité s'ouvrant de plus en plus, à l'avenir, au christianisme ; il lui apparaît que dans les hommes, en ce qui concerne ce qui leur est le plus important, le plus sacré, se développera peu à peu sous l'influence des conceptions chrétiennes ce qui ne peut pas donner une impulsion à une civilisation extérieure. Mais par contre, cette conception chrétienne, en rendant les hommes égaux, conduira à la dégénérescence ; les impulsions porteuses d'avenir et propres à faire avancer l'humanité se feront de plus en plus rares, la civilisation entrera en décadence. Et un jour, comme il le dit, la terre survivra au genre humain qui s'éteindra parce qu'au fond il se sera dépouillé de tout germe d'avenir et aura perdu les impulsions vitales en vue de cet avenir. Son regard est dirigé vers la terre, planète survivante, sur laquelle l'humanité se sera éteinte. Et les signes précurseurs de cette extinction, ce sont toutes les impulsions apparaissant au cours de l'évolution et qui sont orientées vers l'égalisation des hommes, vers l'effacement de contrastes […] </div>
</blockquote>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirirIQdtV8keENNoQwLeIwaSJ39nP76E5PxODm1A2kXI1WEmOHSrH_JCjQDZ2AVCDaE2uogwPUEJcUOkaYbS2nehyUoYw8riEG3vhZkAfqXsxBI1t10_7Y7OVmPKv3G6ZYNZ5o54NHt4w/s1600/Arthur+de+Gobineau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirirIQdtV8keENNoQwLeIwaSJ39nP76E5PxODm1A2kXI1WEmOHSrH_JCjQDZ2AVCDaE2uogwPUEJcUOkaYbS2nehyUoYw8riEG3vhZkAfqXsxBI1t10_7Y7OVmPKv3G6ZYNZ5o54NHt4w/s200/Arthur+de+Gobineau.jpg" width="155" /></a>Nous voyons donc cet esprit génial agissant tout à fait dans la conscience qui était celle du XIXème siècle, et voyant en quelque sorte ce qui s'offre dans le monde extérieur, mais certes le voyant avec la conscience fière d'un homme qui sait encore, qui sait personnellement que l'homme a son origine dans l'esprit. Si fantastique que cela puisse paraître aujourd'hui, il faut, dans ce contexte, attribuer précisément une valeur particulière à l'existence d'un tel homme au XIXème siècle, d'un homme pour lequel ce qui était pour d'autres une théorie seulement, ou peut-être une conviction religieuse, était un fait personnel, individuel : à savoir que lorsque nous remontons jusqu'à notre origine, nous n'arrivons pas à un élément physique, mais à l'esprit. On n'appréciera la personnalité unique du comte de Gobineau que si l'on peut voir sa conscience dans la bonne lumière, cette conscience qui se dit : Lorsque je remonte le fil de ce que je suis, de ce qui vit dans mes facultés et qualités telles que je les ai héritées de mes ancêtres, je trouve que cette lignée remonte jusqu'au Viking Ottar Jarl, qu'elle remonte au-delà jusqu'aux descendants du dieu Odin, et qu'elle trouve son terme, non pas dans un être physique, mais dans un être supra-physique comme Odin lui-même (1). <br />
<br />
<b>Mais quel que soit le contenu de la pensée du comte de Gobineau, il y manquait une chose : l'indication de ce <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/quil-ny-ait-plus-notre-poque-de-races.html"><span style="color: #990000;">noyau spirituel</span></a> et psychique de l'être qui agit en l'homme, qui agit, non pas à travers la lignée, à travers l'hérédité, ni dans la race, mais qui agit dans l'homme d'incarnation en incarnation, qui est indépendant de sa forme physique extérieure, et qui même collabore à la configuration qui apparaît au sein de cette forme physique. Au milieu du XIXè siècle, le comte de Gobineau ne porte le regard que sur ce qui est extérieur, seulement sur ce qui n'englobe pas le noyau spirituel et psychique de l'homme. Quelle place occupe-t-il alors avec ses réflexions ? Celle d'un homme courageux qui ne s'arrête pas à mi-chemin, qui tire les ultimes conséquences de ses hypothèses et se dit : Lorsque je regarde le monde dans son ensemble, ce qui m'apparaît, je ne peux le décrire qu'en disant : le cours du monde se présente en décadence, il se dessèche, il tarit extérieurement ; l'humanité disparaîtra, et la terre lui survivra […] Le comte de Gobineau a perçu correctement la forme extérieure, il a vu juste en prévoyant qu'elle allait vers la dégénérescence. Mais il lui a manqué de voir le noyau spirituel de l'homme que révèle l'investigation suprasensible […] Si, comme le comte de Gobineau, nous regardons ce qui fut donné à l'origine aux races, nous voyons aussi dépérir cet élément extérieur – mais à l'intérieur de l'être vit ce qui peut recevoir de nouvelles impulsions, qui acquiert un contenu de plus en plus riche : Comme l'esprit abandonne le cadavre en franchissant le seuil de la mort, cet élément, en quittant la terre, progresse vers de nouvelles formes, afin de créer à partir de l'esprit une nouvelle existence dans le cours de l'éternité. Nous voyons en Gobineau un penseur audacieux, énergique, génial, venant en quelque sorte du passé et qui pense jusqu'au bout l'idée de ce que doit devenir l'humanité quand le regard reste fixé sur l'extérieur. » (Rudolf Steiner, <i>Darwin et l'investigation suprasensible,</i> à Berlin, le 28 mars 1912) </b></blockquote>
<br />
Quiconque prend connaissance de cet Essai hors pair ne peut que rester impressionné par cette œuvre immense, embrassant l'histoire de l'humanité entière (2), quatre ans avant que ne paraisse, en 1859, le traité "De l'origine des espèces dans le règne animal et le règne végétal par la sélection naturelle, ou la conservation des races privilégiées dans la lutte pour la vie" de Darwin, fondement, jusqu'à nos jours, de toute l'anthropologie universitaire officielle, et dont l'interprétation génésiaque conduisit pourtant les hommes à se croire naïvement, et jusqu'à nos jours, les descendants du singe et des primates inférieurs – quand c'est exactement l'inverse de la réalité de l'Évolution qui fit précisément de ceux-ci les rejets avortés de l'Homme originel suprasensible dont témoignent les meilleures sources religieuses et les données de <a href="http://spfc441.blogspot.de/2009/01/propos-de-rudolf-steiner.html"><span style="color: #990000;">science spirituelle</span></a>. <br />
<br />
C'est pourtant de cette théorie, tout à la fois géniale et lourdement matérialiste, que devaient naître les diverses conceptions eugéniques et sociales propres au XXème siècle et dont l'application la plus directe se retrouvera pleinement développée, entre autres, dans l'état national-socialiste allemand au milieu du siècle dernier, tant dans sa forme que dans son fond, lors de l'entreprise de restauration nationale du chancelier Hitler à partir de 1933. Car c'est bien en "soudant" la communauté allemande de l'époque sur la seule conscience nationale et raciale qu'Hitler parvint, en relativement peu de temps, à sortir son peuple du bourbier où il se trouvait enlisé. Que cette conscience ait été fondée ou non sur une réalité physique n'entre pas en ligne de compte. Chacun sait bien que l'Allemagne embrassait une mosaïque d'ethnies que seule la volonté de Napoléon avait su rassembler en cette <i>Confédération du Rhin</i> d'où devait naître, en 1871, le Reich allemand. L'important est qu'Hitler sut l'animer d'un idéal et d'une confiance réelle en sa personne. Autrement dit ce qui lui permit de conduire – en quatre années – un état laïc de 67 millions d'âmes en pleine faillite à un complet relèvement doublé d'une cohésion sociale inégalée – et sans qu'il y ait eu même oppression des confessions chrétiennes existantes (3). Qu'on en juge sur ces paroles d'un témoin assurément peu soupçonnable de germanophilie puisque s'agissant d'un des créateurs du calamiteux traité de Versailles, l'ex-premier ministre britannique Lloyd George en septembre 1936 : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglOBcBEtoZ_SwTtOcKEqDXX3MkTaQxe9AjerDB_4RLA51NJsDoVi3qMVKBcAdV5XUzJAgWE_L3661iEi8UfA5HXJWqyryZB41KdhmcZUB0INAtTdt69uebWqyyclrmmHe_hwsdKjNoa4s/s1600/David_Lloyd_George.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglOBcBEtoZ_SwTtOcKEqDXX3MkTaQxe9AjerDB_4RLA51NJsDoVi3qMVKBcAdV5XUzJAgWE_L3661iEi8UfA5HXJWqyryZB41KdhmcZUB0INAtTdt69uebWqyyclrmmHe_hwsdKjNoa4s/s200/David_Lloyd_George.jpg" width="153" /></a><i>« Je viens de voir le Führer allemand et quelque chose du grand changement qu'il a accompli. Quoi que l'on puisse penser de ses méthodes – qui ne sont assurément pas celles d'un pays parlementaire – il est hors de doute qu'il a opéré une merveilleuse transformation dans l'esprit des Allemands, dans leur attitude mutuelle, dans leur état social et économique. C'est à juste titre qu'il a élevé à Nuremberg la prétention d'avoir forgé en quatre années par son mouvement une Allemagne nouvelle. Ce n'est plus l'Allemagne des dix premières années d'après guerre – brisée, abattue, et courbée sous un sentiment de torpeur et d'incapacité. L'Allemagne est aujourd'hui pleine d'espoir et de confiance, résolue à mener sa propre existence sans immixtion d'une influence étrangère quelconque. Pour la première fois depuis la guerre, on constate un sentiment général de sécurité. Le peuple est joyeux. Une grande sensation de gaieté d'esprit règne dans tout le pays. L'Allemagne est plus heureuse. J'ai vu cela partout. Des Anglais, rencontrés au cours de mon voyage et qui connaissaient bien l'Allemagne, éprouvaient une vive impression de ce changement. Un homme a accompli ce miracle : il est né conducteur d'hommes, magnétique et dynamique dans sa personnalité, avec un but unique, une volonté de fer et un cœur ignorant la crainte. </i><br />
<i><br /></i>
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKJqbVroFXWlnhPV2JGV0oY4EzXAfeFCEwtU9_SoDxABJ2bZJ-X3jDohkxrdd167ZaYGI_4rB9rNTXqIiqQD2xcLIoOkkkeuIIgKYzde3aqn7_0XbK1D2wEz9UYfskQ471aIf7j3Vnyg/s1600/Adolf+Hitler.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKJqbVroFXWlnhPV2JGV0oY4EzXAfeFCEwtU9_SoDxABJ2bZJ-X3jDohkxrdd167ZaYGI_4rB9rNTXqIiqQD2xcLIoOkkkeuIIgKYzde3aqn7_0XbK1D2wEz9UYfskQ471aIf7j3Vnyg/s400/Adolf+Hitler.jpg" width="305" /></a>Il n'est pas Führer seulement de nom, c'est vraiment le guide national. Il a protégé le peuple contre les ennemis puissants qui l'environnaient. Il l'assure également contre la crainte permanente de la famine, un des souvenirs les plus persistants des dernières années de la guerre et des premières années de paix. Pendant ces sombres années, la faim fit plus de 700.000 victimes. Le fait d'avoir sauvé son pays du danger d'un retour d'une pareille période de désespoir, de détresse et de dépression, a assuré à Hitler une incontestable autorité dans la nouvelle Allemagne. Quant à sa popularité, surtout parmi la jeunesse, le moindre doute ne saurait subsister à cet égard. Les gens âgés ont confiance en lui, les jeunes le divinisent. Ce n'est pas là l'admiration payée à un chef populaire, c'est la vénération pour un héros national, qui a sorti son pays d'un désespoir et d'un abaissement poussés à l'extrême. Hitler est le George Washington de l'Allemagne, l'homme ayant réalisé pour son pays l'indépendance de toutes ses oppressions. Cette comparaison peut paraître exagérée à ceux qui n'ont pas vu ni senti comment Hitler règne sur les cœurs et sur les esprits. C'est pourtant la vérité toute nue. Ce grand peuple travaillera, sacrifiera davantage, et, s'il est nécessaire, combattra avec une plus ferme énergie, parce qu'Hitler le lui demande. Ceux qui ne comprennent pas la profondeur de ce fait, sont hors d'état de pouvoir juger les possibilités d'une nouvelle Allemagne. </i><br />
<i><br /></i>
<i>D'autre part, ceux qui s'imaginent voir un retour du Reich à son ancien tempérament impérialiste, manquent de la compréhension du changement de caractère opéré. L'idée que l'Allemagne pourrait intimider l'Europe par une menace, qu'elle pourrait lancer sa formidable armée au-delà de ses frontières, n'entre pour aucune part dans la nouvelle conception allemande. </i><br />
<i><br /></i>
<i>Hitler a dit la vérité à Nuremberg : les Allemands sauront résister jusqu'à la mort contre tout envahisseur de leur pays. Mais ils ne nourrissent plus aucune envie d'en envahir eux-mêmes un autre. Les chefs de la nouvelle Allemagne savent fort bien que l'Europe est un organisme trop puissant pour être attaqué par surprise et abattu par une nation quelconque, si formidable que puisse être l'armement de celle-ci : ils l'ont appris de la guerre elle-même. Hitler a combattu comme soldat pendant toute la campagne, et sait par sa propre expérience ce que signifie la guerre. L'établissement d'une domination allemande en Europe, but et rêve de l'ancien militarisme d'avant-guerre, n'entre pas une seule fois dans l'horizon du national-socialisme. » </i>Lloyd George, Daily Express du 17 septembre 1936 (in Cesare Santoro, Quatre années d'Allemagne d'Hitler vues par un étranger, 1938) </blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFyrw1iFxK9pNP7k8iyCeOxTl20Ng8X3AXI-RHHZqTJ0UapGY21CCIuH54HGdd_9sjHtFHY03a74bNPxbkTzHS_qLU-rZzQBwXLHW84IJZKk06je9t2h4G15c8YJSPUbxb2xGHzvkIhpA/s1600/gemeinnutz.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="284" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFyrw1iFxK9pNP7k8iyCeOxTl20Ng8X3AXI-RHHZqTJ0UapGY21CCIuH54HGdd_9sjHtFHY03a74bNPxbkTzHS_qLU-rZzQBwXLHW84IJZKk06je9t2h4G15c8YJSPUbxb2xGHzvkIhpA/s320/gemeinnutz.jpg" width="320" /></a></div>
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Ce qu'il faut bien comprendre c'est qu'une des clefs de la réussite de ce socialisme national se fondait sur cette règle absolue, empruntée au grand Montesquieu, du nouvel état allemand : <i>« Gemeinnutz geht vor Eigennutz »</i> (L'intérêt général avant l'intérêt particulier) – autrement dit l'inverse exact, en bien des cas, du libéralisme capitaliste. C'est cette intuition qui permit à Hitler de cimenter l'ordre social intérieur après des années de guerres intestines et de chaos, une intuition qui recouvrait singulièrement cette grande loi sociale que Rudolf Steiner avait mise en lumière : <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Le vrai bonheur d'un ensemble d'hommes travaillant en commun est d'autant plus grand qu'est réduit le profit personnel que chacun peut tirer de son travail, c'est-à-dire qu'il cède de son profit à la communauté, et que ses besoins sont assurés, non par son propre travail, mais par celui des autres membres de la collectivité. Toute institution au sein de la communauté humaine qui ne tient pas compte de cette loi ne peut engendrer, tôt ou tard, que la misère. Cette loi fondamentale s'applique à la vie sociale avec la même nécessité d'airain qu'une loi de la nature entraîne dans son domaine ses effets implacables. </b><b><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSuOvr8ns-SFZhG5jxOXUwHixguXJXhT8pkqdgyvFO3k0kNRsy6b96PtzOBe3tFn_0TQcPhUGAWt9kk5fdi0lcnRcrWPurUa5nBsvp8qFTlQ7mHl5Nf1jCav3FPtenEP0HKqhpLBygKS0/s1600/Demeter-Hitler+Geburtstag.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSuOvr8ns-SFZhG5jxOXUwHixguXJXhT8pkqdgyvFO3k0kNRsy6b96PtzOBe3tFn_0TQcPhUGAWt9kk5fdi0lcnRcrWPurUa5nBsvp8qFTlQ7mHl5Nf1jCav3FPtenEP0HKqhpLBygKS0/s1600/Demeter-Hitler+Geburtstag.jpg" /></a></b>Que l'on n'aille pas croire cependant qu'il suffise d'y voir un précepte de morale universelle ou d'en faire un principe idéal selon lequel chacun doit mettre son travail au service de tous. Non, cette loi ne prend de réalité que quand une communauté sociale parvient à engendrer des institutions telles que personne ne peut jamais revendiquer pour lui seul les fruits de sa production, mais que ceux-ci reviennent à la communauté si possible intégralement. En revanche, chacun doit être entretenu par l'ensemble de la production des autres. La chose capitale étant que soient bien distincts l'un de l'autre : d'une part le travail fourni à la communauté, de l'autre ce que l'on en reçoit pour assurer son existence. » (R. Steiner, GA 34) </b></blockquote>
<br />
Qu'Hitler ait fait de cette loi le pilier central de son socialisme suite à ses expériences de guerre, ou qu'il l'ait faite sienne intuitivement ne change rien au résultat rapporté par Lloyd George : une nation où tous les indicateurs socio-économiques se trouvèrent en progression. <br />
<br />
On comprend qu'une telle réussite sociale ne pouvait que faire de l'ombre aux meneurs de jeu du grand capitalisme anglo-américain. Un tel développement ne pouvait bien entendu se poursuivre plus avant, au grand dam de l'impérialisme anglo-saxon, sans une profonde remise en cause, à plus ou moins long terme, des prérogatives de ce dernier. Chose insupportable. Aussi, lorsque Hitler découpla le <a href="http://spfc441.blogspot.de/2009/05/la-democratie-les-financiers.html"><span style="color: #990000;"><i>Reichmark</i></span></a> de l'étalon-or pour sauvegarder ses approvisionnements, la guerre devint-elle, dans l'esprit des chancelleries alliées, sinon déclarée, du moins inévitable : le 3 septembre 1939, après que la proposition allemande en 16 points fut rejetée (4), l'Angleterre et la France déclarèrent la guerre à l'Allemagne. Et l'on sait ce qui devait en advenir. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqQCdV52d_2x4UWDlbIsCxx1IFuwGpip7K3eXfbnIAgFbso-YbCXhCfJqAF1ASlv8QAPQw10SlPj77UUAThzztkaNQJI9_yWYKNIw50tES8i7tGbqUN47VXclzFGs5AxXuAxkGPmuYOLk/s1600/BDM.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqQCdV52d_2x4UWDlbIsCxx1IFuwGpip7K3eXfbnIAgFbso-YbCXhCfJqAF1ASlv8QAPQw10SlPj77UUAThzztkaNQJI9_yWYKNIw50tES8i7tGbqUN47VXclzFGs5AxXuAxkGPmuYOLk/s400/BDM.jpg" width="273" /></a>La question qui se pose est évidemment de savoir si un tel état hors-norme – démocratique (5), mais non parlementaire – pouvait s'intégrer durablement dans le concert des nations de l'époque, toutes plus ou moins inféodées aux loges de Londres et de Washington. La question reste à débattre et ne saurait trouver ici sa solution (6). <br />
<br />
Il n'en demeure pas moins qu'en dépit de son incontestable réussite en matière économique et sociale – qui ne relevait nullement, à l'époque, d'un prétendu réarmement massif, disons-le tout de suite – le national-socialisme n'en reposait pas moins, dès l'origine, sur une erreur fondamentale inhérente à sa conception même de l'homme entièrement issue des interprétations matérialistes de ces précurseurs que furent avant lui Arthur de Gobineau, Darwin et Houston Stewart Chamberlain, pour ne citer qu'eux : une méconnaissance totale des arrière-plans spirituels du monde et de la <a href="http://spfc441.blogspot.de/2008/12/nation-rincarnation.html"><span style="color: #990000;">réincarnation des âmes</span></a>. Ignorant tout des arcanes de celle-ci en tant que moteur de l'Évolution, les théoriciens du national-socialisme ne pouvaient que courir à l'échec. Rempart douze années durant face à la folie du bolchévisme, ils surent bien souder un peuple en pleine déliquescence, forger une jeunesse pleine de force et de confiance, mais ils ne surent pas lui redonner le sens réel de sa destinée, lui retracer son origine et le but de sa transmigration de race en race et de peuple en peuple pour en recueillir l'universalité des fruits. C'est cela, avant toute chose, qui ne permit pas à l'épopée du IIIè Reich d'harmoniser son effort avec le sens de l'Histoire. <br />
<br />
Entre temps, les peuples ont de nouveau basculé dans le pire chaos social que le monde ait connu, consécutif à un effondrement moral que plus aucune barrière ne semble pouvoir endiguer. Et, de nouveau, comme une malédiction, la faillite d'une Europe aveulie, piégée dans un atlantisme américano-centré issu précisément de l'effondrement des puissances de l'Axe en 1945, et qui ne comprend toujours pas que son rôle véritable est d'être un lien naturel fort entre l'Extrême-Occident américain et l'Extrême-Orient chinois via la Russie, et non la vassale amorphe qu'elle est aujourd'hui devenue. Faudra-t-il une guerre dévastatrice nouvelle – et sous quelles bannières ? – pour que les peuples le comprennent ? <br />
<i>WH. </i><br />
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1. Cf. son récit généalogique du IXème siècle <i>"Histoire d'Ottar Jarl pirate norvégien conquérant du pays de Bray, en Normandie et de sa descendance".</i> <br />
2. En trois tomes respectivement parus en 1853 et 1855. <br />
3. Un concordat, toujours en vigueur, entre le Reich et le Saint-Siège fut même signé le 20 juillet 1933. <br />
4. Ultime offre de paix peu connue d'Hitler à la Pologne à propos du règlement du Corridor de Dantzig (notamment le point 8 concernant la construction d'une autoroute et d'une voie ferrée en partie sous tunnel entre la Prusse Occidentale et la Prusse Orientale, et qui eût mis tout le monde d'accord – n'eût été l'Angleterre...) <br />
5. Arrivé légalement au pouvoir le 30 avril 1933, Hitler ne craignit pas de consulter le peuple à plusieurs reprises, comme en 1934 (89, 93 %). Il va sans dire que les actuels mercenaires armés et mis en place en Ukraine par les États-Unis en vue de perpétrer le coup d'état qui mit récemment Kiev à leur discrétion, et qui ont le front, comme le <i>pravyi sektor</i> ou le <i>svoboda,</i> de se réclamer du national-socialisme, ne sont qu'une sombre mascarade de naïfs et d'illuminés qui n'auront rien fait, au bout du compte, que de précipiter ce pays dans la ruine et la banqueroute. <br />
6. Rappelons seulement que l'anthroposophie ne conçoit pas d'autre possibilité d'assainissement réel de la question sociale autrement que dans la mise en fonction d'une rigoureuse <a href="http://spfc441.blogspot.de/2010/10/tripartition-sociale.html"><span style="color: #990000;">Tripartition</span></a> des trois sphères économique, juridique et culturelle de la société, telle qu'exposée par Steiner en 1919 juste après l'effondrement de l'état.<br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/9_ViEyk-2zk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/9_ViEyk-2zk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-11904555791937958492016-01-14T15:10:00.000+01:002017-06-28T11:01:28.179+02:00L'invasion migratoire<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4GxfoK8VSeija_eeW7scf_rSPWBzPJ_ssWSvQ6TUwll1QcWdfhiR1LwmCvroCWd1oRJBzLiJpmggKa8upAkFyhIDvHDoZauO5FWPeHUrYfAddvi7lZJjLKlftQNcXIO6nOiYbyEOnFqg/s1600/migrants.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4GxfoK8VSeija_eeW7scf_rSPWBzPJ_ssWSvQ6TUwll1QcWdfhiR1LwmCvroCWd1oRJBzLiJpmggKa8upAkFyhIDvHDoZauO5FWPeHUrYfAddvi7lZJjLKlftQNcXIO6nOiYbyEOnFqg/s1600/migrants.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4GxfoK8VSeija_eeW7scf_rSPWBzPJ_ssWSvQ6TUwll1QcWdfhiR1LwmCvroCWd1oRJBzLiJpmggKa8upAkFyhIDvHDoZauO5FWPeHUrYfAddvi7lZJjLKlftQNcXIO6nOiYbyEOnFqg/s1600/migrants.jpg" /></a></div>
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<span style="font-size: large;">En dépit de la censure intense sur le brûlant sujet de l'actuelle submersion migratoire en provenance d'Afrique et du Proche-Orient, force nous est de nous pencher, une fois de plus, sur la véritable nature et les non-dits de ce qu'il faut bien appeler désormais une invasion méthodiquement programmée. Tout cela était pourtant très clairement prévisible et, devrait-on dire, cousu de fil blanc. Maints signaux d'alarme avaient été, depuis longtemps, perceptibles, et nous nous étions efforcés de nous en faire le relais chaque fois que ç'avait été possible et vérifié. A qui pouvait-on faire croire, en effet, qu'une masse humaine de cette importance quasi continentale avait pu se mettre en branle, pratiquement du jour au lendemain, comme un seul homme, et sur le même objectif, sans aucune coordination ni appuis tactique et financier occulte ? </span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEkzNpZTSv7WDWVyzG5Ih4gqgcPcLOpjNAPcrgcPh0Cb7pKQV6AjTmG8DYZr9Jn93SKCRd8EUmb_R2PqA_CQgQNgfALIZQXB4mzvyhkL5YNz0EzXa5QKSs2foFhnSyKTHZKV2kDenbTlY/s1600/Map_of_the_European_Migrant_Crisis_2015.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEkzNpZTSv7WDWVyzG5Ih4gqgcPcLOpjNAPcrgcPh0Cb7pKQV6AjTmG8DYZr9Jn93SKCRd8EUmb_R2PqA_CQgQNgfALIZQXB4mzvyhkL5YNz0EzXa5QKSs2foFhnSyKTHZKV2kDenbTlY/s1600/Map_of_the_European_Migrant_Crisis_2015.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEkzNpZTSv7WDWVyzG5Ih4gqgcPcLOpjNAPcrgcPh0Cb7pKQV6AjTmG8DYZr9Jn93SKCRd8EUmb_R2PqA_CQgQNgfALIZQXB4mzvyhkL5YNz0EzXa5QKSs2foFhnSyKTHZKV2kDenbTlY/s320/Map_of_the_European_Migrant_Crisis_2015.png" width="320" /></a><br />
Pire même : nous croyons savoir que différents réseaux d'influence étaient déjà sur la brèche et parfaitement organisés au sus et au vu de la plupart des services de renseignement, russes aussi bien qu' occidentaux, depuis plusieurs années. La complicité d'un certain nombre de gouvernements stipendiés de l'Alliance – dont l'Allemagne – fit le reste, et le fait encore à ce jour au grand dam d'une population hébétée quotidiennement matraquée par les puissants relais d'une presse aux ordres, servile et totalement inféodée au diktat d'outre-atlantique. <br />
<br />
Nous savons de quelle déstabilisation méthodique et criminelle ont fait l'objet les masses arabes depuis la tristement célèbre guerre d'Iraq en 2003, et ce qui devait finalement en résulter via l'anéantissement de la Libye suite à la catastrophique absence de veto russe à l'ONU. De là se mirent en place, par Cia interposée, ces mouvements djihadistes à la solde de l'Arabie et du Qatar, obéissants valets de Washington et de l'Otan. L'interminable guerre de Syrie et la récente invasion migratoire depuis la Turquie otanienne en découlèrent directement en vertu d'une planification que seuls les borgnes ou les naïfs pouvaient ignorer. Qu'est-ce que les 500 000 victimes d'Iraq ou les 250 000 de Syrie lorsqu'il s'agit du leadership de l'ex hyperpuissance états-unienne et de ses obéissants vassaux ? C'est pourtant bien cette <a href="http://spfc441.blogspot.fr/2013/09/lhonneur-perdu-de-loccident.html"><span style="color: #990000;">trahison de l'Occident</span></a> qui fit le lit de cet immonde <i>État Islamique</i> au Proche-Orient, et celle de notre Europe culturellement castrée qui vient de lui ouvrir toutes grandes les portes, comme une vieille putain fardée soumise à ses proxénètes. <br />
<br />
Car si l'Europe ci-devant chrétienne a petit à petit cessé de l'être au profit de ce que Steiner nommait un "pseudo-christianisme", les masses arabes, elles, ont conservé leur soumission <i>perinde ac cadaver (1)</i> au Coran comme d'aucuns naguère à leur petit Livre Rouge. Que croyez-vous que puisse faire l'Europe amorphe, apathique et sans autre foi qu'un pâle catholicisme à bout de souffle en face de cette colonisation rampante et déjà insolente ? <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzNZzhLQyCLX1VfhTBgeLidQFUCJtY5qjPJl-2xeCHkudipjI3t5eD5Zq3-ggUU-bPly-Q1BDmayq4Kuk25CGporZvYhxu7hMWISEc7MX-Gbko99tUy384H9Hjf-ZldC-qvQ8S4Anp0Lo/s1600/Kurdin+syr.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzNZzhLQyCLX1VfhTBgeLidQFUCJtY5qjPJl-2xeCHkudipjI3t5eD5Zq3-ggUU-bPly-Q1BDmayq4Kuk25CGporZvYhxu7hMWISEc7MX-Gbko99tUy384H9Hjf-ZldC-qvQ8S4Anp0Lo/s400/Kurdin+syr.jpg" width="400" /></a>Les lamentables événements de la dernière St. Sylvestre allemande, pour écœurants qu'ils aient été, sont pourtant là pour témoigner de quelle "civilisation" sont porteurs ces nouveaux arrivants issus de tous les bas-fonds de l'Islam avec la bénédiction de la nouvelle Allemagne : forcer les filles et les femmes du pays d'accueil et les violer en public sous les yeux d'une police impuissante ! (Ce que ces courageux vaillants désignent dans leur jargon comme <i>taharrush gamea</i> et preuve, paraît-il, de leur triomphante virilité, quand leurs propres filles chez eux sont réduites à prendre les armes elles-mêmes comme en Syrie pour défendre leur terre et leurs vies !) Il est bien sûr plus facile de souiller les naïves Européennes que de risquer sa peau pour la défense de son pays. Et ce sont ces courageux "demandeurs d'asile", maraudeurs sans foi ni autre loi que la charia et la dhimmitude pour la plupart que les médias aux ordres encensent et nous prient d'accueillir : en réalité des déserteurs et des aventuriers (2). Et n'allez surtout pas croire que ce sont là les exceptions de quelques salopards comme il s'en trouve partout, non : des dizaines de milliers dans toute l'Allemagne et jusqu'en Finlande, Suède, Autriche, Suisse et ailleurs… Autrement dit partout où ont conflué les colonnes migrantes, c'est-à-dire l'Europe, aucun des riches pays du Golfe n'ayant accepté, évidemment, de les recevoir ! Complices, oui, mais pas solidaires ! <br />
<br />
Mais ce n'est pas tout : ce serait maintenant, aux dires des édiles en place, aux filles et aux femmes allemandes « à adapter désormais leur comportement » face aux nouveaux arrivants, pas à ces derniers ! A quand donc le tchador et la burqa pour les jeunes Européennes ? Ce serait tellement plus seyant de les faire raser les murs en niqab noir et se baigner tout habillées dans les piscines comme à la mode saoudienne... </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZnGUShTJDChTy7b4apeFst6j-I84f2JDJSw_D4LEnPK0ayo7xoIOlwolpB1LyWN8rWnhyphenhyphenMDxBiQ3AYamRBgoFdoAuhQf4iPoZRbp9H4wIjA_dXYkEQuYV1iDrhH5Z3_o-Edps1H-Qth0/s1600/Refugee_march_Hungary_2015-09-04.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="341" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZnGUShTJDChTy7b4apeFst6j-I84f2JDJSw_D4LEnPK0ayo7xoIOlwolpB1LyWN8rWnhyphenhyphenMDxBiQ3AYamRBgoFdoAuhQf4iPoZRbp9H4wIjA_dXYkEQuYV1iDrhH5Z3_o-Edps1H-Qth0/s640/Refugee_march_Hungary_2015-09-04.jpg" width="640" /></a></div>
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Ce n'est pas là un mauvais réquisitoire, car ce sont malheureusement des faits pourtant aisément prévisibles et prévus de longue date lorsqu'on a pu voir un tant soit peu ce qui se passait depuis des années en Iraq et Syrie du fait de ces barbares. Et le sommet de l'outrecuidance politicarde aura même été de prétendre régler l'affaire en "invitant" tout simplement ces tristes sires à suivre des cours d'éducation civique et sexuelle (sic) sans aucunement prendre en compte l'imprégnation islamique de base et les mœurs de ces populations pour qui la femme est séculairement inférieure à l'homme, et l'Européenne à peine une proie, au mieux une serve, au pire une simple esclave sexuelle. Comme si ces ridicules exhortations moralisatrices pouvaient suffire à modifier en quoi que ce soit la mentalité musulmane ! Mais cela, il est tout à fait politiquement incorrect de le dire et à plus forte raison de l'écrire ! Il s'agit pourtant bien là, pour le moins éveillé des observateurs, d'une évidente opération de déstabilisation de l'Europe au profit de ceux qui l'organisent et la financent – non en vue d'honorables intentions philanthropiques comme on voudrait nous le faire croire mais, tout au contraire, dans l'objectif sournoisement destructeur de rompre l'équilibre européen continental au profit des États-Unis et de leurs inspirateurs occultes (<i>Trilatérale, Bilderberg et autres CFR</i>). La bonne vieille théorie du chaos et rien d'autre. <br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHOSOlnu1hVyxhjYAp63UaTV5x_r-x36Bv-Ps4eLlP5RArUm168Y_wdLmjfGu1ZQGoiFG8IFFsRMDe675xQNUXHyZIx-ZtL7oBGXggcaZepg-3NjfWDJpUKRau8fkHcW3v3TEZlla75W4/s1600/Paris.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHOSOlnu1hVyxhjYAp63UaTV5x_r-x36Bv-Ps4eLlP5RArUm168Y_wdLmjfGu1ZQGoiFG8IFFsRMDe675xQNUXHyZIx-ZtL7oBGXggcaZepg-3NjfWDJpUKRau8fkHcW3v3TEZlla75W4/s320/Paris.png" width="320" /></a>Car ces gens sont en majorité musulmans et l'<a href="http://spfc441.blogspot.fr/2008/12/islam.html"><span style="color: #990000;">islam</span></a> n'est pas une religiosité comme une autre, une spiritualité ouverte et assimilable comme le christianisme, le bouddhisme ou l'hindouisme qui se tolèrent, s'inspirent et se fécondent mutuellement, mais une dogmatique monothéiste rigide, refermée sur une seule et unique relation, celle du Coran, relation en principe intangible, en réalité mainte fois retouchée, prétendant régir la totalité mentale et comportementale des individus, excluant donc fondamentalement toute liberté humaine, aussi bien intérieure qu'extérieure : ce que Rudolf Steiner caractérisait comme la plus forte antithèse du Christianisme, et comme une "soumission" au démon solaire ennemi du Christ (3). <br />
<br />
Jamais, en aucun endroit, Steiner ne s'était fait aussi sévère qu'à propos du mahométisme et de l'islam. Dans son cours aux prêtres de la <i>Communauté des Chrétiens</i> il le présente ainsi : <br />
<blockquote class="tr_bq">
<b>« Le mahométisme est la plus forte antithèse du christianisme, car sa volonté est d'anéantir à jamais toute liberté dans le futur [...] Dans le christianisme menacé par les deux apparences dévoyées (4), [l'auteur de l'Apocalypse] présentait l'intervention du puissant principe de l'arabisme. Il voyait, derrière les décors des faits de l'arabisme et du mahométisme, l'action du démon solaire contre le Génie solaire (5), contre l'Intelligence solaire. Il devait donc établir le démon solaire comme ce qui combat le principe christique de l'humanité, qui empêche celui qui fait sa reddition à ce démon solaire d'adhérer à la nature divine du Christ pour le maintenir dans le sous-humain. L'auteur de l'Apocalypse, si on avait pu le lui demander, aurait appelé les défenseurs de l'arabisme en Europe, selon la disposition de leur âme, "les hommes rendus au démon solaire". Il était clair pour lui qu'à partir de l'arabisme se ferait jour tout ce qui fait approcher l'être humain de la bête. » (R. Steiner. <i>Apocalypse & action pastorale</i>, les 11 et 12 sept. 1924)</b> </blockquote>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxAKpkqN4lEiH6MieGWBUF2orRQyEXJuR7MHncA6EPdNaoK9B7bqShOFk7wnvKxGZ5padc1yx-5TIYpwUFcrW2Tttjxtzkhk6GdtkmmViR1sjJaISRzPpk6igu8ImtG3mX2wxFUWU-vFc/s1600/Ex%25C3%25A9cution-des-11-miliciers-pro-Assad.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxAKpkqN4lEiH6MieGWBUF2orRQyEXJuR7MHncA6EPdNaoK9B7bqShOFk7wnvKxGZ5padc1yx-5TIYpwUFcrW2Tttjxtzkhk6GdtkmmViR1sjJaISRzPpk6igu8ImtG3mX2wxFUWU-vFc/s400/Ex%25C3%25A9cution-des-11-miliciers-pro-Assad.jpg" width="400" /></a></div>
On ne saurait être plus clair. Comment ne pas rapprocher ces déclarations de cette irruption dévastatrice du tristement célèbre "État Islamique" institutionnalisant la terreur depuis des années aux Proche et Moyen-Orients, à l'ombre de ses bannières noires, pendant, lapidant, crucifiant, égorgeant publiquement quiconque, homme, femme ou enfant ne faisant pas allégeance aveugle à sa démentielle Charia, et n'hésitant pas à vendre à l'encan les captives étrangères en place publique, comme au temps des razzias barbaresques en Méditerranée ? Car l'État Islamique (EI), le <i>Daesh</i>, n'est, en définitive, il faut le savoir, que l'islam à visage découvert, l'islam en tout ce qu'il possède en germe et sans masque. Il faut bien s'en rendre compte et ne pas se leurrer sur lui. Allah n'est pas le Dieu-Père des Chrétiens, de même que le Jésus du Coran ne saurait être, en quoi que ce soit, le Christ et l'imaginer comme tel un seul instant ne sera jamais qu'une falsification démoniaque de plus en dépit de toutes les bonnes intentions cherchant à les identifier. <br />
<br />
Relayés par de multiples mollahs clandestins, quelle aubaine donc pour les plus enragés de se mêler à la marée humaine et de s'infiltrer dans toute l'Europe en discrets agents dormants d'une armée de l'ombre formée au terrorisme, au besoin kamikaze, pour la plus grande gloire de leur Allah et des 72 vierges promises à chaque martyr ! – nous ne pensons pas être prophète en anticipant un tel scénario – et faute de vierges, en attendant, se faire la main sur la gent féminine de cette Europe mécréante qui sut se défendre autrefois à Poitiers, devant les armées musulmanes (6), mais que la mollesse et la trahison de leurs édiles ont aujourd'hui suffisamment désarmée et désemparée pour que le fruit soit mûr. Sarcasme ? A peine une évidence car, comme nous ne cessons de le dire, <a href="http://spfc441.blogspot.fr/2015/05/la-guerre-en-marche.html"><span style="color: #990000;">la guerre est d'ores et déjà en marche</span></a>. La Russie le sait, la Chine aussi le sait. Plus lucide la Russie a déjà compris que le matérialisme occidental est mortifère, mais le récent sursaut de l'orthodoxie slave sera-t-il suffisant pour pallier le désert de l'âme ? Nous ne le croyons pas. Seul un réel éveil à une spiritualité consciente et clairvoyante le pourra. Puisse-t-elle venir de l'Est si l'Ouest est déjà mort. <br />
WH. <br />
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1. "comme un cadavre", devise des Jésuites. <br />
2. En dehors des authentiques réfugiés des premiers jours, c'est bien une marée de faux demandeurs d'asile que la Turquie fit ensuite déferler sur l'Europe : « Au début, il y avait plutôt des femmes avec enfants qui paraissaient instruites et qui parlaient anglais. Maintenant, 95% des réfugiés sont des hommes solitaires dont la moitié n'ont pas de passeports ou autres papiers",<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-mPEsvOOU4eAuMfLNA6dOo1PpZ5lft0NMW_5Ipnh84XQPOmEnqJKP3VTeBCoBK1VmCo6aChsXbXPYMftdi47bzwFmlLksfp_4bS-ShwZZjHMEHQEkuw43B67G8VVt5GRHTDOJsd1OzgY/s1600/Steuben_-_Bataille_de_Poitiers.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-mPEsvOOU4eAuMfLNA6dOo1PpZ5lft0NMW_5Ipnh84XQPOmEnqJKP3VTeBCoBK1VmCo6aChsXbXPYMftdi47bzwFmlLksfp_4bS-ShwZZjHMEHQEkuw43B67G8VVt5GRHTDOJsd1OzgY/s200/Steuben_-_Bataille_de_Poitiers.png" width="200" /></a> a-t-il indiqué, faisant part de son expérience de travail dans un centre de réfugiés. "Si un réfugié veut prendre la fuite lors de la vérification de ses papiers, nous n'avons même pas le droit de l'arrêter. C'est imposé d'en haut. Ce seraient des actes de violence. La règle intérieure stipule: il vaut mieux le laisser fuir", confie le policier. » C'est dire à quel degré de compromission en sont arrivés nos gouvernements aveulis... <br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-mPEsvOOU4eAuMfLNA6dOo1PpZ5lft0NMW_5Ipnh84XQPOmEnqJKP3VTeBCoBK1VmCo6aChsXbXPYMftdi47bzwFmlLksfp_4bS-ShwZZjHMEHQEkuw43B67G8VVt5GRHTDOJsd1OzgY/s1600/Steuben_-_Bataille_de_Poitiers.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a>3. Soradt, le 666. <br />
4. Lucifer et Ahrimane. <br />
5. Il s'agit de l'entité solaire du Christ incarnée en Jésus. <br />
6. Bataille de Poitiers au cours de laquelle les armées franques de Charles Martel écrasèrent les Arabes en 732 et mirent un terme à l'expansion musulmane en Occident. </div>
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<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="320" src="https://klagemauer.tv/index.php?a=showembed&vidid=7002" width="590"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="320" src="https://klagemauer.tv/index.php?a=showembed&vidid=4495" width="590"></iframe><br /></div>
</div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-30566877021707734942015-12-25T10:15:00.002+01:002019-10-11T10:40:21.656+02:00Viðar<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaj92RaC2oxPk70Xo6OCwyhSGoOEjAZ0C8gof7QRpeHT6B3g36JTMcdbY_Na1E-uTRM4lAySgZEq3DUDVCA0Yh2wLjb9V1-u_sRekcNizcpHS5aCcB5aVETuOLX1TMo3otL9HbAqEGJgA/s1600/Widar.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaj92RaC2oxPk70Xo6OCwyhSGoOEjAZ0C8gof7QRpeHT6B3g36JTMcdbY_Na1E-uTRM4lAySgZEq3DUDVCA0Yh2wLjb9V1-u_sRekcNizcpHS5aCcB5aVETuOLX1TMo3otL9HbAqEGJgA/s640/Widar.jpg" width="520" /></a></div>
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<br />
<span style="font-size: large;">Ce dieu oublié des traditions nordiques, seul et unique à n'avoir d'autre fonction que dans le lointain avenir du Crépuscule des dieux : Vidar, l'Ase silencieux, fils d'Odin et de la géante Gríðr… Un dieu énigmatique à bien des égards et dont le nom même ne se laisse pas pénétrer sans connaissance précise de ce que les <i>drottes (1)</i> scandinaves rattachaient autrefois à ce nom : <i>Viðar,</i> du vieux norrois <i>viðr,</i> « bois, forêt, arbre », sur lequel beaucoup évitèrent de s'attarder tant il ne faisait qu'épaissir l'énigme et l'obscurcir. A plus forte raison lorsqu'on saura que le seul qualificatif du dieu en question est d'être silencieux, qu'il est celui qui se tait, et qu'il n'est appelé à intervenir qu'à l'heure où les anciennes puissances courront à leur destin : lors du Crépuscule des dieux précisément. C'est alors seulement que Vidar intervient, d'une manière décisive et grandiose, pas avant (2) : </span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<blockquote class="tr_bq">
<b><i>Úlfr gleypa mun Aldaföðr, þess mun Viðarr reka ; <br />kalda kiapta hann klyfia mun vitnis vígi at. <br /> <br /> Le Loup engloutira Aldafödr, cela Viðar le vengera ; <br />La gueule glacée du Loup il fendra pendant la bataille.<br />(Vafþrúðnismál, 53) </i></b></blockquote>
</blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Beaucoup connaissent aujourd'hui, ne serait-ce que par le truchement des œuvres de Richard Wagner, ce qu'on entend par <a href="http://spfc441.blogspot.fr/2008/12/wagner-le-destin-des-dieux.html"><span style="color: #990000;">Crépuscule des dieux</span></a>, le Ragnarök eddique des peuples germano-nordiques. Un bref rappel pour replacer les choses dans leur contexte : <br />
<blockquote class="tr_bq">
« Sous le nom de crépuscule des dieux, la tradition nous a transmis une éloquente vision de l'avenir. Je vous ai dit qu'au sein d'une communauté ethnique dans laquelle la clairvoyance a pris fin depuis peu de temps, l'Esprit dirigeant du peuple développe à son tour une faculté clairvoyante afin de comprendre ce que nous réserve l'avenir en matière de clairvoyance. Or les hommes qui vivent l'expérience de ce temps nouveau ainsi que des nouvelles facultés humaines sur le sol où florissait naguère la mythologie germano-nordique, devraient comprendre que l'ancienne clairvoyance doit nécessairement se métamorphoser pour la raison qu'entre temps l'évolution humaine s'est faite sur le plan physique. La voix de l'antique clairvoyance s'est tue pendant quelque temps ; le monde d'Odin et de Thor, de Baldur et d'Hödur, de Freyr et de Freyja, s'est placé en retrait par rapport aux hommes, se dérobant à leur regard. Mais il resurgira après que d'autres forces auront, entre temps, travaillé au sein de l'âme humaine. Lorsque avec sa nouvelle clairvoyance – qui sera pour commencer celle de l'éthérique – l'âme humaine percevra un monde nouveau, elle s'apercevra qu'elle ne peut pas s'en tenir aux anciennes forces qui l'ont éduquée. Si elle en restait là, toutes les forces d'opposition agiraient à l'encontre de la force qui a dû, à une époque passée, mener l'homme jusqu'à un niveau déterminé. Odin et Thor vont se dresser à nouveau devant le regard des hommes, mais vus par l'âme humaine après qu'elle aura passé par un nouveau développement. <br />
<br />
Toutes les forces opposées à Odin et Thor (ré)apparaîtront alors à l'âme humaine. Tout ce qui s'était développé en tant que forces d'opposition redeviendra visible en un impressionnant tableau. Mais l'âme humaine ne progresserait pas, elle ne pourrait pas se défendre contre ce qui veut lui nuire si elle ne se soumettait qu'aux seules forces perçues par l'ancienne clairvoyance. Jadis, Thor a donné le Moi à l'homme. Le Moi s'est éduqué sur le plan physique, a évolué pour s'arracher au serpent Midgard, pour s'arracher à ce que Loki, la puissance luciférienne, avait laissé dans le corps astral. Ce qu'à l'époque Thor avait pu donner aux hommes, l'âme humaine est en voie de le dépasser, est [d'ores et déjà] en lutte avec ce qui vient du serpent Midgard. Aussi la mythologie nordique décrit-elle le combat de Thor et du serpent Midgard. Ils se font mutuellement équilibre, c'est-à-dire qu'ils se tuent l'un l'autre. De même Odin est l'adversaire du loup Fenris, et ce dernier anéantit Odin ; Freyr, qui pendant un temps forma la force du psychisme humain, doit [à son tour] être vaincu par ce que le Moi a reçu des forces mêmes de la Terre, alors qu'il s'est éduqué sur le plan physique. Freyr succombe sous l'épée flamboyante de Surt, issu de la Terre... » (R. Steiner, <i>Âmes des peuples,</i> GA.121, Paris, 1990, p. 192 sqq.)</blockquote>
Il n'est pas forcément facile de comprendre au premier abord et sans préparation, ce qu'il faut entendre par ces images – qui sont justement d'<u>authentiques perceptions imaginales d'entités réelles masquées</u>. L'être humain actuel, immergé totalement dans l'univers ultra-matérialiste qui est aujourd'hui le sien, peine à se replonger dans cette ancienne perception sensible-suprasensible qui était encore celle de nos ancêtres européens du temps des grandes invasions notamment. C'est-à-dire, au fond, pas si lointaine. Mais force est bien d'y faire allusion, car relativement proche est maintenant le temps où surgiront de plus en plus dans l'âme des hommes, et de manière invincible, ces remontées imaginales, mais chaotiques, des anciennes entités démoniaques comme s'efforce de le décrire ici Steiner :<br />
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitg8P4JTjmlo4wFCwY7dDDICpFxE1BL7_4RBdLBlHlnjO3POD5hWsWXx1WaY0s2wxb484YudC_irJ3mHL3x4JnK-SM_638EX8fw9bL5u2vCeFo5c2G9z53hX8jVH72qhqYB0g7AoqlYA0/s1600/Vi%25C3%25B0ar_Ledberg.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitg8P4JTjmlo4wFCwY7dDDICpFxE1BL7_4RBdLBlHlnjO3POD5hWsWXx1WaY0s2wxb484YudC_irJ3mHL3x4JnK-SM_638EX8fw9bL5u2vCeFo5c2G9z53hX8jVH72qhqYB0g7AoqlYA0/s640/Vi%25C3%25B0ar_Ledberg.jpg" width="426" /></a></div>
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
« Les différents épisodes qui constituent le Crépuscule des dieux sont à mettre en rapport avec ce qu'une nouvelle vision éthérique – allant réellement vers l'avenir – apportera à l'humanité. Le loup Fenris survivra seul : oh ! dans le fait que ce loup Fenris sort vivant du combat contre Odin se cache une profonde, une très profonde vérité. Rien ne sera plus dangereux pour l'humanité dans un proche avenir que le désir d'en rester à l'ancienne clairvoyance, celle qui n'a pas été acquise par le développement de nouvelles facultés, la tentation de s'en tenir aux révélations de l'ancienne clairvoyance astrale qui donnait autrefois des visions psychiques comme celle du loup Fenris. Ce serait une épreuve particulièrement grave pour ce qui doit pousser sur le sol de la science de l'esprit, si sur ce terrain aussi on tendait vers je ne sais quelle clairvoyance chaotique et non clarifiée, considérant comme supérieure, non pas celle qu'éclaire la science et la raison, mais l'ancienne qui n'a pas cet avantage et reste confuse. De tels vestiges pourraient se venger avec une puissance terrifiante en introduisant le trouble dans la mentalité des hommes au moyen d'un chaos d'images. Il ne serait pas possible d'y remédier par des moyens provenant de l'ancienne clairvoyance, mais uniquement grâce aux saines facultés qui se sont développées pendant le Kali Yuga et menant à la nouvelle clairvoyance. Ce n'est pas la force qu'a donnée jadis l'archange Odin, ce ne sont pas les forces clairvoyantes d'antan qui pourraient apporter une aide ; il faut quelque chose de nouveau.<br />
<br />
<b>Or, ce nouvel élément la mythologie germano-nordique le connaît. Elle sait à son sujet qu'il est là. Elle sait qu'il existe une forme éthérique dans laquelle doit s'incarner l'entité que nous pourrons contempler : la forme éthérique du Christ. Elle seule aura la possibilité de chasser les forces clairvoyantes impures qui troubleront l'humanité, si Odin ne peut pas anéantir le loup Fenris – car ce dernier ne représente pas autre chose que la clairvoyance attardée. Vidar, qui a gardé le silence pendant tout ce temps, vaincra le loup Fenris. Cela, le Crépuscule des dieux nous le dit aussi. Quiconque reconnaît l'importance de Vidar, quiconque le ressent dans son âme, saura qu'au 20ème siècle la faculté de contempler le Christ pourra être à nouveau accordée aux hommes. Vidar, qui nous est commun au Nord et au Centre de l'Europe, sera perçu de nouveau. Il fut tenu au secret des Mystères dans les écoles occultes, en tant que dieu qui recevra sa mission dans l'avenir. Même son image est évoquée de manière imprécise. Cela se voit au fait qu'une effigie trouvée près de Cologne, dont on ne sait pas qui elle représente, n'est autre que celle de Vidar. Pendant tout le Kali Yuga se sont développées les forces qui doivent rendre l'homme de l'avenir capable de percevoir la nouvelle manifestation du Christ. Ceux qui sont appelés à prédire, d'après les signes des temps, ce qui doit venir, savent que la nouvelle connaissance spirituelle ranimera la force de Vidar, celle qui va débarrasser les âmes des restes chaotiques de la clairvoyance atavique qui pourraient y jeter le trouble, car Vidar éveillera la nouvelle clairvoyance qui va se développer dans les cœurs humains, dans les âmes humaines. Ainsi voyons-nous, par la figure merveilleuse de Vidar brillant dans le Crépuscule des dieux, que la mythologie germano-nordique contient une lueur d'espoir qui vient vers nous. » (<i>Ibid. </i>p. 194-195) </b></div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Ce sont donc les forces de jeunesse originelles de l'homme en rapport avec celles de l'entité solaire du Christ que Vidar veut réveiller, s'élevant ainsi progressivement au rang d'archange en lieu et place de <a href="http://spfc441.blogspot.fr/2015/10/michael.html"><span style="color: #990000;">Michaël</span></a> tandis que celui-ci s'élève lui-même au rang d'archée comme nous l'avons vu dans le précédent article. Ceci bien compris – car c'est une donnée fondamentale de Rudolf Steiner – c'est donc dans l'univers des forces morphogénétiques et bioplasmiques sous-tendant le monde que ce dieu singulier est à rechercher : en tout premier lieu, par conséquent, dans le règne végétal, le plus ancien des trois règnes du Vivant, celui-là même décrit dans l'ultime strophe du <i>Grimnismál : </i><br />
<style type="text/css">p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link </style><br />
<i><b>17. Hrísi vex ok ha grasi Viðars land viði; </b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>en þar mögr of læz af marsbaki frækn at hefna föður. </b></i> <i><b></b></i><br />
<i><b><br />17. Herbages, forêts et taillis </b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>S'étendent sur Landviði </b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>D'où Viðar, montant un cheval robuste,</b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Descendra pour venger son père.</b></i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« Ultime divinité de l'énumération de Snorri, et la seule qui n'ait pour toute demeure que l'environnement naturel lui-même, la seule aussi que Loki n'ose bafouer lors du banquet d'Ægir, Viðar réside, en effet, de nos jours et jusqu'à l'heure du combat final, dans le déploiement des forces élémentaires de vie du monde où se manifestera sa force lorsqu'il s'agira de combattre le Loup. Il est ainsi l'Ase Silencieux, celui qui viendra réveiller les forces éthériques rajeunissantes de l'homme lorsque s'effondreront celles des Ases au cours de la grande bataille du Ragnarök. C'est en ce sens que lui est ici attribuée la douzième et dernière maison du Ciel, cette demeure lumineuse de Saturne à Noël, en ce temps de <i>jól</i> des treize nuits saintes où le soleil spirituel atteint son maximum d'intensité : cette constellation du Sagittaire d'où descendra le Cavalier Blanc, l'Archer couronné de l'Apocalypse apparaissant, tel <i>Kalkî (3)</i>, dans la plénitude de toutes les forces de la Lumière à la fin des jours. » (J-Y. Guillaume, <i><a href="http://spfc441.blogspot.fr/2010/05/les-runes-le-secret-initiatique_5750.html"><span style="color: #990000;">Les Runes & le secret initiatique</span></a>,</i> p. 89) </blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: x-small;">1. Prêtres initiés scandinaves analogues aux druides celtiques. <br /> 2. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyaJaGwsTnWGfmXznFFnQvkbVgazkMtp7MnYSi31IoWtPS2GM478SCP0zGQqo2-a5iHilRFZfItRBkEqR9EZfRL6J0Tw_Lexoo1WLBKINO37P82ksUYu-uQCvwNX_0edtyf14sL54nQig/s1600/Gosforth_Cross_V%25C3%25AD%25C3%25B0arr_detail.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="126" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyaJaGwsTnWGfmXznFFnQvkbVgazkMtp7MnYSi31IoWtPS2GM478SCP0zGQqo2-a5iHilRFZfItRBkEqR9EZfRL6J0Tw_Lexoo1WLBKINO37P82ksUYu-uQCvwNX_0edtyf14sL54nQig/s200/Gosforth_Cross_V%25C3%25AD%25C3%25B0arr_detail.jpg" width="200" /></a>« Le loup engloutira Odin, et telle sera sa mort. Mais aussitôt, Vidar s'avancera et posera un pied sur la mâchoire inférieure du loup. À ce pied, il porte la chaussure dont la matière a été assemblée de toute éternité : ce sont les morceaux de cuir que les hommes rognent à la pointe et au talon de leurs chaussures, et c'est la raison pour laquelle tout homme qui veut venir en aide aux Ases doit jeter ces rognures. D'une main, il saisira la mâchoire supérieure du loup et lui déchirera la gueule : telle sera la mort du loup. » <i>(Gylfaginning, 51) </i><br /> 3. Ultime avatar de Vishnou dans l'hindouisme. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"></span><br />
<span style="font-size: small;"></span><br /></div>
WH.http://www.blogger.com/profile/09123102837753878298noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6778716839509037729.post-29820339373745997422015-10-27T12:06:00.001+01:002016-09-29T11:39:36.863+02:00Michaël<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbc2esqtaX2pIZFLlhyphenhyphenk1gdgxK5Ggypa2iwDYce9ACQ9P-kzNBP7rsEp9vM_P3yZ11YxTkHXjpeVi1lSCk7M2cM7vn-DvWyvpBMGUxsoNqxZ27Ie2-s2ffMLtIMAXznJoldmLC4n8-4pw/s1600/Byzantine_Museum%252C_Athens_-_St._Michael_%252814th_century%2529_-.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbc2esqtaX2pIZFLlhyphenhyphenk1gdgxK5Ggypa2iwDYce9ACQ9P-kzNBP7rsEp9vM_P3yZ11YxTkHXjpeVi1lSCk7M2cM7vn-DvWyvpBMGUxsoNqxZ27Ie2-s2ffMLtIMAXznJoldmLC4n8-4pw/s1600/Byzantine_Museum%252C_Athens_-_St._Michael_%252814th_century%2529_-.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><b>Michaël, icône byzantine (XIVè s.)</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GBkR2c-t-7-hW-Fjax8HKVFvvBLecea11jpGCe2glpT77J8CuI5-e2rdvQltE_dZW65hbVM9CzB8qKfcwx1_TlXm72UJM-Hg_tgHppdk8FZ4UJ6sftuSUBUSkuxwfhJO93ox6jD_Whs/s1600/St_Michael_Raphael.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GBkR2c-t-7-hW-Fjax8HKVFvvBLecea11jpGCe2glpT77J8CuI5-e2rdvQltE_dZW65hbVM9CzB8qKfcwx1_TlXm72UJM-Hg_tgHppdk8FZ4UJ6sftuSUBUSkuxwfhJO93ox6jD_Whs/s1600/St_Michael_Raphael.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><br />
<span style="font-size: large;">Il m’a été récemment demandé de présenter en quelques mots l’essentiel de la fonction de ce grand être cosmique, de cet Archange que tout le monde chrétien reconnut pour le Chef des anges, et parmi les sept principaux archanges, l’archange solaire, en lequel se reconnaissait autrefois la Face lumineuse du Christ avant son Incarnation sur Terre, au début de notre ère. C’est ainsi que Michaël se trouvait être, dans l’Antiquité pré-chrétienne, l’aura solaire derrière laquelle se dissimulait, en quelque sorte, le grand esprit solaire qui devait un jour devenir le Christ (1) </span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GBkR2c-t-7-hW-Fjax8HKVFvvBLecea11jpGCe2glpT77J8CuI5-e2rdvQltE_dZW65hbVM9CzB8qKfcwx1_TlXm72UJM-Hg_tgHppdk8FZ4UJ6sftuSUBUSkuxwfhJO93ox6jD_Whs/s1600/St_Michael_Raphael.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GBkR2c-t-7-hW-Fjax8HKVFvvBLecea11jpGCe2glpT77J8CuI5-e2rdvQltE_dZW65hbVM9CzB8qKfcwx1_TlXm72UJM-Hg_tgHppdk8FZ4UJ6sftuSUBUSkuxwfhJO93ox6jD_Whs/s320/St_Michael_Raphael.jpg" width="273" /></a>Lorsque le Christ quitta la sphère solaire pour se faire homme en Jésus, lors du Baptême dans le Jourdain, c’est encore à Michaël que fut confiée la mission de protéger les hommes du monde démoniaque et de conduire, pour ce faire, les armées célestes. C’est cette mission qu’il assuma, près de deux millénaires durant, jusque vers le milieu du 19ème siècle, au cours de ce qu’il est convenu d’appeler la "Chute des esprits des ténèbres" qui vit l'expulsion des anges ahrimaniens précipités du Ciel sur la Terre, autrement dit dans le monde des hommes où ils furent à l'origine de l'explosion du matérialisme industriel en Europe. <br />
<br />
C’est depuis cette date (que Rudolf Steiner situe entre 1840 et 1879) que Michaël se tient au plus près des hommes, comme leur Défenseur en face des entités ténébreuses à l’œuvre ici bas, et notamment en face de ce qu’on appelle le Dragon, l’instigateur de ce qui attire l’homme vers l’animalité, vers la convoitise animale et la bestialité. C’est sous le signe de Michaël qu’émanent en automne les pluies de ce fer météorique qu’il lance du haut du ciel à l’encontre de tous les phénomènes sulfureux démoniaques qui montent vers l’homme à la fin de l’été et le dépriment. C'est ce que Rudolf Steiner expose avec précision dans une conférence sur les grandes visions spirituelles perceptibles en clairvoyance au cours des quatre saisons de l'année (GA 229) : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKEELqjgq6iHFn2NRaecdAiGVSzvruz_pA6EHIQ_CplUBRYoHXdTP2-wcfnDrV9wU_OeOcfXz20OV3jNbFd6ouxlh1iS7_qgloR_hAcGFbQkj4bLsOn1WXA1yrprOFyEvUnTpsNpLDevU/s1600/Le_Grand_Saint_Michel%252C_by_Raffaello_Sanzio_1518.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKEELqjgq6iHFn2NRaecdAiGVSzvruz_pA6EHIQ_CplUBRYoHXdTP2-wcfnDrV9wU_OeOcfXz20OV3jNbFd6ouxlh1iS7_qgloR_hAcGFbQkj4bLsOn1WXA1yrprOFyEvUnTpsNpLDevU/s640/Le_Grand_Saint_Michel%252C_by_Raffaello_Sanzio_1518.jpg" width="377" /></a><b>« Ce qui se passe au fort de l'été, c'est une imprégnation profonde par ce qu'indique (si je puis m'exprimer de façon grossièrement matérielle) le mot soufre. C'est une sulfuration intérieure que l'homme connaît dans son être physique-éthérique lorsque agit sur lui le soleil estival. Le soufre matériel, utilisable par l'organisme, que l'homme porte en lui, revêt pour lui au fort de l'été une tout autre signification que pendant la saison froide d'hiver ou bien lorsque naît la vie printanière. Aux jours les plus chauds de l'été, le sulfureux en l'homme est l'objet d'une sorte de combustion. L'évolution de la nature humaine au cours de l'année implique ce processus de sulfuration au fort de l'été, processus qui atteint alors un état particulièrement intense. En vérité, la matière recèle au sein des êtres d'autres mystères encore, que la science matérialiste est loin de soupçonner. Ainsi toute la partie physique-éthérique de l'homme est embrasée au fort de l'été par un feu de soufre intérieur, selon l'expression de Jacob Boehme […] Mais ce qui est, par rapport à l'observation à partir du cosmos, d'une beauté majestueuse – car c'est une splendide lumière astrale dont les hommes, pendant l'été, envoient l'éclat dans le cosmos – cette beauté majestueuse fournit en même temps l'occasion pour laquelle la puissance ahrimanienne [satanique] peut s'approcher de l'homme. Car cette puissance est essentiellement apparentée à ces substances qui se sulfurisent en l'homme […] Et lorsqu'au sommet de l'été précisément les pierres météoriques tombent d'une certaine constellation et s'abattent en pluie sur la terre, lorsque le fer cosmique tombe sur la terre, vous avez, dans ce fer météorique qui renferme une si grande force curative, l'arme des dieux contre Ahrimane, lequel, tel un dragon, veut s'enrouler autour des hommes lumineux. Et la force qui tombe sur terre dans les météorites, dans le fer météorique, c'est une force cosmique avec laquelle les dieux d'en haut s'efforcent de vaincre les puissances ahrimaniennes lorsque l'automne arrive. Et cet événement qui se déroule dans l'espace avec une majestueuse grandeur lorsqu'au mois d'août une pluie de météorites envoie ses rayons dans les sulfurations qu'émettent les hommes dans la lumière astrale, cet événement grandiose qui se déroule là a sa réplique très discrète, modique en apparence – mais modique seulement par ses dimensions dans l'espace – dans ce qui se passe dans le sang de l'homme. Ce sang qu'il ne faut pas se représenter de façon aussi matérielle que le fait la science moderne, nous devons nous imaginer que sous l'impulsion des forces de l'âme et de l'esprit il est traversé comme par des flèches, comme par des rayons, par le fer qui rayonne dans le sang, par le fer qui, s'incorporant au sang, combat la crainte, la peur, la haine […] Et de même que l'esprit qui par sa forme de serpent voudrait répandre la peur sur toute la terre, les dieux le combattent avec leurs pierres météoriques en faisant rayonner le fer dans l'atmosphère de peur qui est la plus intense à la fin de l'été, aux approches de l'automne. Ce que les dieux font dans le cosmos, c'est ce qui se produit à l'intérieur de l'homme par le fait que le sang s'imprègne de fer. Tout cela ne se comprend que si d'une part on en saisit la signification spirituelle profonde, et si, d'autre part, on comprend la relation entre la formation du soufre en l'homme, la formation du fer en l'homme, et ce qui est présent dans le cosmos. » (R. Steiner, à Dornach, le 5 octobre 1923) </b></div>
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<b><br /></b></div>
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C'<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNnBlgKmjNxujhKm8fkVJ3F52bK1nMHKNW2jzfzBB28ZQ09Cx2F7086mAJ61a01agXplH0daqU9SvL6wbbJxV-SKjA2vh4ThbWGaLgYv6L6iP3JtwNkSEoqNmZZ9VovtPPNu76vt9K-Wg/s1600/Polyptyque_du_jugement_dernier_roger_van_der_Weyden_Beaune.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNnBlgKmjNxujhKm8fkVJ3F52bK1nMHKNW2jzfzBB28ZQ09Cx2F7086mAJ61a01agXplH0daqU9SvL6wbbJxV-SKjA2vh4ThbWGaLgYv6L6iP3JtwNkSEoqNmZZ9VovtPPNu76vt9K-Wg/s400/Polyptyque_du_jugement_dernier_roger_van_der_Weyden_Beaune.jpg" width="260" /></a>est ce qui se percevait sous la forme imaginale occulte de Michaël au-dessus du Dragon et le transperçant de son fer, lui qui est désormais, pour les trois siècles à venir, l’Esprit du Temps, l’Archée (2) de notre époque, le grand Protecteur des hommes au service du Christ, et celui qui leur inspire courage et force d’âme à chaque fois qu’ils se tournent vers Lui. Ce pourquoi il est, en ce sens, le représentant de la Justice divine dans le monde des âmes et sur Terre pour tous ceux qui se sont mis en chemin vers le Christ, autrement dit vers le Maître du Karma, le Régent des destinées humaines. Pour tous aussi le "Conducteur des âmes" (3). C’est ce qu’un très ancien conte serbe illustre avec plus de sagesse et de clarté que nous ne pourrions le faire nous-même. Voici ce conte (4): </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
« Il était une fois un homme très riche qui avait un fils unique. Quand l'enfant fut devenu jeune homme il ne voulut plus demeurer tranquillement à la maison. Un jour il pria son père de le pourvoir de suffisamment d'argent pour parcourir le monde. Le père fit comme il le souhaitait et le jeune homme s'en fut de par le vaste monde. Il marcha tout le jour durant sans savoir où, ni comment. Quand le soir fut venu lui apparut subitement un digne vieillard qui le salua au Nom de Dieu et lui demanda : <br />
— Où vas-tu, jeune homme ? <br />
— Je vais de par le monde, répondit-il.<br />
— Et sais-tu déjà où tu vas passer la nuit ? Demanda de nouveau le vieillard. <br />
— Non, je ne sais pas, répondit le jeune homme qui poursuivit sa marche plus avant avec lui. <br />
— Lorsque tu sortiras de cette forêt tu apercevras une maison un peu en retrait. Entre et passes-y la nuit ajouta le vieillard. <br />
<br />
Au croisement des chemins, le jeune homme prit congé et poursuivit son chemin. Quand il sortit de la forêt, il aperçut en effet une maison écartée, suivit le conseil du vieillard, s'en vint à la maison et demanda s'il pouvait y passer la nuit. On l'y accueillit cordialement et on lui offrit de quoi se restaurer. Dans la maison se trouvait un malade, lequel, à la nuit tombée, entra en agonie. C'est alors qu'apparut soudainement ce même vieillard qui l'avait conduit en ce lieu, lequel s'approcha du malade et prit son âme avant de disparaître. L'hôte excepté, personne en la maison ne s'aperçut de rien. Le jour suivant le jeune homme prit congé de ses hôtes, remercia pour l'hospitalité et poursuivit son chemin. Il s'en fut tout le jour durant et lorsque survint le soir, il rencontra de nouveau le vieillard ; lequel, après qu'il eut salué le jeune homme au Nom de Dieu, lui demanda : <br />
— Où vas-tu, jeune homme ? <br />
— Je vais de par le monde, répondit-il. <br />
— Et sais-tu déjà où tu vas passer la nuit ? Demanda de nouveau le vieillard. <br />
— Mon Dieu, je l'ignore, répondit le jeune homme. <br />
— Quand tu parviendras au bout de cette prairie, tu trouveras une maisonnette, entre et passes-y la nuit, lui dit le vieillard qui disparut ensuite au prochain croisement et prit une autre direction. <br />
<br />
Quand le jeune homme parvint au bout du pré, il vit la maisonnette, et y rentra. On l'y accueillit cordialement et on lui offrit de quoi se restaurer. Dans la maison se trouvait également un malade, lequel, à la tombée de la nuit, entra en agonie. Alors apparut de nouveau subitement ce même vieillard qui l'avait conduit en ce lieu, lequel s'approcha du malade, prit son âme et disparut. Cette fois-là encore, l'hôte excepté, personne en la maison ne s'aperçut de rien. Le jour suivant le jeune homme prit congé de ses hôtes et reprit son chemin. Il s'en fut tout le jour durant et lorsque survint le soir, il rencontra de nouveau le vieillard ; lequel, après qu'il eut salué le jeune homme au Nom de Dieu, lui demanda comme les jours précédents où il allait et où il comptait passer la nuit. Le jeune homme lui répondit qu'il allait de par le monde et qu'ignorait où il passerait la nuit. Là-dessus le vieillard lui dit : <br />
— Tu vois cette maisonnette au bout de cette prairie : entre là et passes-y la nuit. <br />
<br />
Après qu'il eut dit cela il prit congé du jeune homme et disparut au croisement des chemins dans une autre direction. Le jeune homme découvrit la maisonnette et y rentra pour y passer la nuit. On l'y accueillit cordialement, mais qu'aperçut-il ? Là encore il découvrit un malade pour lequel il en fut comme les jours précédents : dans la nuit survint le vieillard qui prit son âme et disparut. Et de nouveau lui seul vit ce qui se passait. Le jour suivant, le jeune homme reprit son chemin, mais à peine avait-il quitté la maison que le vieillard se trouva près de lui. Après qu'ils se fussent salué, le jeune homme demanda : <br />
— Écoute, Vieil homme, tu m'apparais toujours de nouveau, m'aides à trouver un gîte où s'y trouve chaque fois un malade, et toujours tu surviens et prends son âme avec toi. Dis-moi au moins : qui es-tu ? <br />
— Je suis l'Archange Michaël qui rassemble les âmes. <br />
— Et vas-tu aussi prendre la mienne ? <br />
— Ton âme aussi, comme celles de tous les hommes. <br />
— Et quand cela sera-t-il ? questionna le jeune homme. <br />
— Aussitôt que tu te marieras, la nuit même je viendrai prendre ton âme, répondit le vieillard, et il disparut. <br />
<br />
Très étonné, le jeune homme réfléchit en conscience à ce qu'il pourrait bien faire. Il décida de ne plus s'en aller de par le monde, mais de s'en retourner chez lui, de se marier et de prendre sciemment la mort sur lui. <br />
— S'il vient prendre mon âme, se dit-il, alors il doit me trouver prêt. <br />
Aussi retourna-t-il sans plus attendre chez lui et dit à ses parents qu'il souhaitait se marier et se retirer au calme. Ses parents se réjouirent fort de cette décision et demandèrent à leur fils quelle fille il souhaitait épouser. <br />
— Dans notre voisinage habite un portefaix, confia-t-il à sa mère, lequel a une fille. Va et demande-là en mariage pour moi, car c'est elle que j'aime et nulle autre. <br />
En lui-même il se disait : <br />
— Si c'est la mort qui doit m'atteindre, j'aurais au moins l'occasion d'apporter auparavant le bonheur à cette pauvre fille et ses parents. <br />
<br />
Les parents du jeune homme furent très étonnés de ce choix et s'efforcèrent de l'en dissuader, car, comme déjà dit, ils étaient immensément riches et la jeune fille fort pauvre. Comment aurait-il pu en être autrement d'une fille de portefaix, elle qui ne possédait rien d'autre que sa propre âme ? Le jeune homme ne se laissa pourtant pas détourner de sa décision, mais répondit : <br />
— Je ne souhaite personne d'autre que celle-là, elle seule, ou la terre noire et l'herbe verte au-dessus de moi. <br />
Il ne connaissait pourtant, en vérité, nullement la jeune fille, souhaitant seulement faire quelque chose de bien pour elle et qu'elle puisse trouver le bonheur après qu'il aurait quitté ce monde. <br />
<br />
A la fin, sa mère se leva, se rendit chez le portefaix et demanda la main de sa fille pour son fils. Le portefaix et sa femme furent stupéfaits et crurent tout d'abord que la mère du jeune homme se moquait d'eux, mais lorsqu'ils se rendirent compte qu'elle était sérieuse, ils demandèrent à leur fille si elle voulait épouser le jeune homme, elle devint toute rouge de honte et sortit en courant de la pièce. Les parents durent la rappeler : <br />
— Sois heureuse ! Et que Dieu bénisse cette union ! <br />
La mère du jeune homme s'en retourna joyeuse auprès de son fils et rapporta que les choses avaient été convenues pour le mieux. <br />
<br />
Après que la demande en mariage eut été faite et que le gage eut été donné, le jeune homme s'activa à son projet. Il commença tout d'abord par demander à son père trois cents bourses d'or, ce que le père lui donna sans mot dire. Le jeune homme fit ainsi l'acquisition d'une maison pour ses beaux-parents avec tout ce dont on a besoin dans une maison : couvertures, vaisselle, meubles, cuivres divers comme il s'en trouve chez les plus aisés. Une fois qu'il en eut fini avec cela, il redemanda trois cents bourses d'or à son père et acheta pour sa fiancée vêtements et parures : rubans et colliers, coiffures de soie, ducats, bracelets, vêtements de soie brodés d'or et maintes autres choses comme il s'en trouve chez une tsarine. Ainsi passèrent les jours l'un après l'autre et finalement vint le jour du mariage. Le jeune homme eut de somptueuses noces. Il y eut affluence pour la fête ainsi qu'il en est lorsque le jeune homme le plus riche de la ville se marie. Mais dès que le jeune couple eut été conduit à la chambre nuptiale, le jeune homme prit les Saintes Écritures et se mit en prière. A sa fiancée il se contenta de dire qu'elle n'avait qu'à dormir car il comptait encore veiller et lire un certain temps, aussi sa fiancée se mit-elle au lit et s'endormit. <br />
<br />
Vers minuit la porte s'ouvrit et l'Archange Michaël entra sous l'apparence de ce même vieillard qu'il avait auparavant déjà plusieurs fois rencontré. En entrant ce dernier le salua au Nom de Dieu et dit : <br />
— Où es-tu, Jeune homme ? <br />
Le fiancé le salua de même au Nom de Dieu et lui répondit : <br />
— Je suis ici ! Je suis prêt car je sais la raison de ta venue : Tu es venu prendre mon âme avec toi ! <br />
Là-dessus celui-ci répondit : <br />
— Je suis venu comme il avait été prévu. Le Dieu Tout-Puissant a cependant ordonné de t'accorder encore quarante années de vie sur terre en reconnaissance de la belle action que tu as faite : Avoir pris sciemment la mort sur toi pour apporter le bonheur à cette pauvre fille et ses parents ! <br />
<br />
Ainsi parla l'Archange Michaël avant de disparaître. Quant au jeune homme, sa vie se poursuivit dès lors dans l'amour et la félicité. » </blockquote>
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Il serait superflu, me semble-t-il, d’ajouter quoi que ce soit à ce conte que je vous invite à méditer. Il est, en effet, dans la nature de ce récit qu'une réelle influence manichéenne et bogomile l'inspire, et l'on peut en déduire qu'un lien karmique étroit unissait déjà le jeune homme et la jeune fille, richesse et pauvreté n'ayant d'autre sens ici qu'initiatique et spirituel. Ce qui est toujours le propre des contes véritables. <br />
<i>WH</i><br />
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2. Rappelons qu'il s'agit là d'une des neuf hiérarchies divines (anges, archanges, archées ; exousiaï, dynamis, kyriotetes ; trônes, chérubins et séraphins). <br />
3. Michaël <i>psychopompos</i> (ψυχοπομπóς). <br />
4. Traduit de <i>Wege ins Andere Land, Serbische Volksmärchen und Legenden,</i> chez Mellinger Verlag, Stuttgart, 1972, p.92 sqq. </div>
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